chapitre 24

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point de vue Ashley :

Mercredi, 20h45

On arrive, je respire fort, et j'essaie de garder mes tremblements en moi, un portier vient m'ouvrir mais Hadès me dit de le suivre, ce que je fais.

Je n'ai ni la tête à vouloir le contrarier, et étrangement je suis sure que c'est avec lui que je dois le plus me sentir en sécurité, étonnant non ?

Je sors, je baisse ma robe et la remonte au niveau de ma poitrine, Hadès, me regarde par dessus son épaule.

Hadès : Arrête de stresser autant, il t'arrivera rien.
Moi : T'es mignon ! C'est la première fois pour moi. il me tend son bras.
Hadès : Viens, respire calmement, et rappelle toi que je suis là, je ferais jamais foiré une mission. je hoche la tête, j'attrape son bras et on avance vers le casino.

Tout droit dans la gueule du loup. J'applique ses conseils et ça me détend un peu.

Hadès : C'est mieux, maintenant t'es Rachelle Beck, et on est de grand commerçants dans le domaine du parfum. je le regarde et lui aussi, je hoche la tête, et on monte les escaliers.

On dirait réellement un couple, on arrive vers les gardes de l'entrée.

Garde : Noms ?
Hadès : David Beck, et ma compagne Rachelle.
Garde : Vous pouvez entrer, bonne soirée. il nous ouvre et on rentre, dans le casino.

Son bras s'enlève du mien, un peu violemment, j'essaie de pas montrer ma peur qui me rejoint plus facilement, et il sort une cigarette, encore.

Moi : David, pourquoi tu fumes autant ? il sourit.
David : Rachelle, j'aide le monde en faisant ça. et il avance, mes petites jambes essaient de le rattraper, mais toujours un mètre persiste entre nous.

Je n'ai pas bien compris le sens de ses mots, comment ça il aide le monde ?

Je voudrais m'interroger plus sur la question mais le stresse de le perdre occupe tout mon esprit, seule ici, je suis morte, alors même si il est grand et que je peux le voir de loin, je n'ai pas envie qu'il me lâche.

Mais c'est ce qu'il est en train de faire, je me faufile entre plusieurs tables de poker, me mettant sur la pointes des pieds pour me faufilait.

Et la je passe entre deux tables, et une main claque mes fesses, violemment, je deviens rouge, et les larmes me montent toute seule.

On vient de me toucher le cul. Alors que j'avais rien dit...

Je me retourne pour voir la tête de ce salaud, en plus il a une bague, il est marié, et il me fait un clin d'œil, il doit avoir la soixantaine, ça me dégoûte.

Je file vite de ce lieu, et je le vois, il est loin et il avance plus, il me cherche du regard, il risque pas de me voir vu ma taille au milieu de tout ces gens...

Je m'enfonce, et je fait le plus vite que je peux pour le retrouver, j'essaie d'oublier de ma pensée la main sur mes fesses, mais pas moyen je me sens sale.

Je veux enlever ces mains sur moi, les mêmes que à 14 ans, je veux pas ressentir ça, pas encore.

Je fixe Hadès en avançant, c'est lui, il me faut lui, et même si la j'aurais pu partir et les fuir en partant du casino, je veux pas, je veux son regard, qui malgré la noirceur me rassure, et je veux pas m'aventurer ici seule.

Ayden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant