chapitre 28

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point de vue Ashley :

Jeudi, 6h00

Le réveil sonne, j'ai envie de casser son putain de téléphone la tout de suite.

Je bouge pas, mais je sens qu'il se redresse, je suis calé la tête vers sa cote et mon bras sur lui.

Enfaite, je veux pas me réveiller, parce que je veux rester comme je suis là, loin de tous les problèmes, et proche de lui.

Étonnant, puisque c'est la source de mes problèmes.

Son corps gelé, je ne sais pas comment il fait, moi je suis bien mais je suis couverte d'une couverture et de son pull.

Son pull, qui m'ensorcelle.

J'ouvre doucement les yeux, ma main trace délicatement un de ses nombreux tatouages.

Hadès : On doit y aller, va te préparer. son ton est froid, ok, je vois où est ce qu'il veut en venir, on oublie tout de la journée d'hier, et on redevient des putains d'inconnus.

Ou plutôt, le ravisseur et la captive.

Horrible, c'est horrible, mais je le savais, je me décale de lui, il ne me regarde pas et se lève d'un coup.

Il s'enferme dans la salle de bain, et moi je bouge pas du lit.

C'est dur de revenir à cette réalité.

Mais c'était sur, je me lève, j'ai aucune motivation de bien m'habiller, je vais chercher un soutien gorge et je l'accroche sans enlever le pull.

Je cherche un jogging, j'en trouve un, et je sais qu'il est pas à moi mais je m'en fou.

Je suis encore fatiguée de la veille, 6h de sommeil, c'est beaucoup trop court pour moi.

Une fois prête, je m'assis sur le lit, et je fais un gros chignon mal fait sur la tête.

Flemme.

J'ai la flemme, d'être de retour dans cette réalité.

J'ai pas envie, elle est mauvaise.

J'entends la porte grinçait, quelqu'un est en train de forcer la porte.

Je me lève d'un coup, je regarde la porte de la salle de bain, puis la porte qu'on force.

Merde !

Je fais quoi ?

Je tape à la porte de la salle de bain, il faut que tu m'ouvre connard !

Si c'est un autre kidnappeur ? Un voleur ?

Il m'ouvre, et entend directement la porte qu'on force, ses yeux s'écarquillent, il me tire et ferme la porte, il éteins la lumière et pose sa main sur ma bouche, je le regarde pas, je fixe le sol.

La porte lâche et s'ouvre.

?? : Hadès, tu es tout seul ? Déméter ! Mais elle est folle ou quoi ! J'ai eu la peur de ma vie.
Hadès : Tu veux quoi ? Putain ! On avait dit pas ici ! Tu veux tout niquer ! il garde sa main sur ma bouche, et on bouge pas.

Ayden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant