chapitre 2

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point de vue Ashley :

Un bruit assourdissant tambourine ma tête, ça y est, il est 6h30, et je dois me lever.

La nuit a été assez courte, j'ai pas réussi à fermer l'œil jusqu'à 5h, pour vous dire, la rentrée pour moi c'est toujours une période de stresse, d'insomnies, et de moments qu'on préfère oublier...

C'est pas que je n'aime pas les cours, non au contraire j'aime m'enrichir, surtout maintenant que je vais me focaliser sur mon centre d'intérêt.
Ce qui me gêne, c'est plutôt, le monde, la foule, prendre la parole, se présenter, passer inaperçu...

Mais cette année s'annonce pire, je dois me faire des amies.
C'est un ordre.
Je n'ai pas d'autres choix.
C'est moi, contre le reste du monde.
Moi, contre mes démons, les autres.

J'ai pas une phobie scolaire mais je dirais que je n'en suis pas loin, j'angoisse à l'idée d'être avec des gens et ne pas savoir me comporter comme une fille basique de mon âge.

Après tout, j'ai grandi avec un seul modèle, Ethan, et ma grand mère, de 10 a 14 ans j'étais tout le temps coller à ma mère et son lit d'hôpital, parce que ma mère s'est battue avant de mourir, et elle s'est même bien battu, mais il faut croire que la vie est cruelle.

Parce que, oui ça m'a empêcher d'avoir de réelle contacte, je n'en ai jamais parlé à personne, pas même à Ethan, mais là douleur durant 4 ans était à son comble, j'étais bien trop jeune pour perdre ma mère et me faire abandonner par mon père, ça laisse des cicatrices...

Ça m'a marqué comme un fer rouge peut marqué, j'ai vécu des crises d'angoisse monstres et aussi une peur de l'attachement, je nie mes sentiments, autant en amitié qu'en amour, parce que ça finit par briser, par détruire, et par te rendre minable, c'est un moyen facile de te détruire, et puis on finit toujours déçue, croyez moi.

Je verse une petite larme en pensant à ma mère, mais pas en pensant à mon père, puis je me lève, je dois avancer, oublier le passé, la solitude, l'angoisse constante et tout le stresse de société.

Je m'habille, j'aime porter des vêtements chic, c'est mon péché mignon, je dépense pas mal dans le shopping, je peux être autant vintage que avec des vêtements de soirées, tout dépend de mon humeur.

Aujourd'hui, c'est vintage, certainement pas envie de me faire remarquer des le premier jour !

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7h

Je ferme mon appartement, puis je descends, dans mon quartier, c'est assez bien, c'est raisonnable, ce n'est pas le 16eme arrondissement de Paris, mais ce n'est pas non plus délabrée, je me doute qu'il doit y avoir des emmerdeurs mais pas une foule, enfin je l'espère intérieurement.

Je décide d'aller me promener un petit peu dans ma nouvelle ville, découvrir avant d'aller au lycée, ça va permettre de me vider l'esprit, et de prendre l'air frais.

Je m'arrête devant une boulangerie et je prends un croissant pour déjeuner, j'aime faire marcher les commerçants.

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8h15

Ça y est, je suis devant l'université, les cours attaquent, à 8h30, mais le temps que je trouve la salle de cours il me faudra sûrement au moins ces 15 minutes d'avance.

Après plusieurs minutes à tourner en rond, je vois enfin l'accueil, je me présente et elle me dit où se trouve la salle et me donne quelques manuels, je la remercie en souriant et là dame me rend la pareille.

Sans lâcher mon plan des yeux, je me faufile dans les longs couloirs du bâtiment. J'ai failli foncer dans 4 personnes mais j'arrive indemne devant la porte, il y à plusieurs personnes devant et un silence de mort, personne se connaît et puis on est là depuis 5 minutes, ce qui me rassure un peu je l'avoue.
Au moins je suis pas là seule à être seule.

Le professeur arrive et ouvre la pièce qui laisse place à un énorme amphithéâtre, j'écarquille les yeux devant une telle ampleur, je n'étais clairement pas prête à voir tout ça !

Je m'installe dans les rangs du milieu, mes préférés, ni trop proche ni trop loin, très bonne tactique, de plus je me met plutôt côté droit, opposé de son bureau pour qu'il me remarque moins, et que jamais on ne me pose de questions.

Tous ses détails vous paraissent insignifiants, et me font paraître à vos yeux pour une folle, mais je vous jure que quand vous souffrez de timidité, c'est une aubaine !

Une fille s'installe à côté de moi, je tourne la tête et je lui lance un sourire maladroit et elle le remarque puisqu'elle me dévisage ouvertement.

C'est une grande fille, mince, cheveux noir avec les pointes blanches, un trait d'eye liner parfait, des tatouages sur tous les bras avec un débardeur crop top noir et un pantalon skinny de la même couleurs, accompagné de doc martens.

Je l'a trouve super belle, c'est clair que c'est l'opposé de moi, mais j'aime beaucoup ce côté sur elle, en général je trouve que ça fait un peu peur sans vouloir manquer de respect à qui que ce soit, mais je vois que c'est une manière de s'exprimer au fond.

?? : Tu t'appelles comment ? me demande la filles aux pointes blanches.
Moi : Ashley, et toi ! j'essaie de paraître le plus naturelle possible et ça marche assez bien puisqu'elle me sourit.
?? : Léna, tu veux faire quoi plus tard ? sa façon de me parler est si naturelle et détachée que je me laisse entraîné facilement à ses questions sans ressentir la moindre gêne, elle me fait penser à Ethan, mentalement.
Moi : Je sais pas réellement encore, je veux juste faire le tour du monde, et toi ? je rigole, à 19 ans, ne pas savoir ce que tu veux faire commence à réellement poser un soucis...
Léna : Guide touristique, ici dans cet État elle me sourit et je lui rend le même sourire, vrai, chaud, et rayonnant, ok je sens que cette année va être meilleure que je ne le crois !
Moi : Tu viens d'ici ? elle hoche la tête La chance, moi je viens de Californie !

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Et voilà la fin de la journée ! Léna est adorable, elle aussi est venue seule, j'ai appris à la connaître et j'ai même mangé avec elle !

Oui, je peux dire qu'on s'entend bien et que c'est ma première amie ici !

On a parlé à personne, mais les autres étaient aussi par groupe de 2 ou 3, avec le temps peut être qu'on fera de nouvelles connaissances, mais là je veux rentrer chez moi, me poser pour me reposer, cette première journée à été éprouvante !

Mais je reste fière de moi pour les efforts que j'ai fourni, j'ai réussi à parler avec une fille sans me sentir mal ou idiote, c'est un premier pas !

Je rentre chez moi, on a déjà un travail à rendre pour demain, mais j'ai hâte, hâte de revoir Lena et de l'entendre me parler d'elle, puisqu'elle est super sociable et qu'elle n'a aucun inconvénient à s'ouvrir vite aux gens, ce que j'adore, comme avec Ethan !

C'est drôle, parce que je crois avoir trouvez Ethan en fille, Léna, je suis sure qu'il s'entendrait pas, parce qu'ils sont beaucoup trop similaires...

Ayden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant