chapitre 30

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point de vue Ashley :

1 semaine plus tard

Samedi, 15h

Je suis posée sur le canapé et je rigole avec Zeus.

Zeus, mon seule repère ici, je parle de repère et pas d'amis, puisque je n'ai pas d'amis.

Regardez Héra et Hestia... Et je ne parle même pas de Déméter...

Je suis à bout, 2 semaines que je suis là, depuis New York je n'ai fait aucune mission.

Ce qui me va bien, je vois que très rarement Hadès, ce qui me fait du bien, et du mal...

Je le vois pas et donc je pense moins à lui, mais j'aimerai le voir quand même, savoir qu'il va bien...

Putain je suis une idiote.

Après tout ce qu'il m'a fait, m'imposer des faux amies, jouer avec moi, me kidnapper...

Je veux le savoir en sécurité ?

Sans blague, je suis la reine des pigeonnes.

Ça je peux vous le dire.

Déméter est encore plus aigrie qu'avant, et elle fait toujours des réflexions sur Hadès et sur leur sois disants relation passé.

Héra et Hestia sont parties depuis 1 semaine en mission, Zeus me l'a dit, mais il m'a pas expliqué plus.

Il m'a dit que c'était lui qui était chargé de s'occuper de moi, comme si j'étais une gamine, mais par là ils veulent sous entendre que je ne m'enfuis pas.

Mais je n'ai pas la force.

Parce que je déprime, je passe mon temps sur mon lit ou sur le canapé, je mange plus, et ça devient compliqué pour moi de faire une activité sans avoir de vertiges.

Zeus s'inquiète, mais je lui ai fait promettre de ne pas en parler à qui que ce soit.

Je ne veux pas encore subir un questionnaire.

Je me suis aminci, et j'ai le teint pâle avec des énormes cernes.

Parce que dormir sans cauchemar la nuit m'est impossible.

Quel enfer.

Créer par toi Hadès.

Parce que tu as ravivé des souvenirs en moi terribles, qui blessent et qui détruisent.

Et tu ne t'en soucies même pas.

Parce que tu es un monstre, un horrible monstre.

Je n'ai pas pu contacter ma grand mère une nouvelle fois, ni Ethan.

Ma tête est posé sur l'épaule de Zeus.

Zeus : Aphrodite, je crois que j'ai rencontré quelqu'un... j'écarquille les yeux avant de le regarder en souriant.
Moi : Raconte moi tout ! Sans mes livres ici, je n'ai plus aucune histoire et aucun semblant d'amour ! Je veux TOUT savoir ! Zeus rigole.

Zeus : C'est un garde d'ici, mais il a notre âge ! Enfin le mien plutôt... Bref, et on se regarde souvent, alors j'ose espérer que ça aille dans les deux sens ! je souris de toutes mes dents avant de le prendre dans mes bras en essayant de sautiller avec le peu de force que j'ai.

Le prendre dans mes bras, c'est devenu une habitude, parce que j'ai besoin de réconfort.

Parce que ses bras sont rassurants, moins que lui, mais ils sont quand même là pour moi.

Alors j'accepte à chaque fois l'ouverture qu'il me laisse.

Zeus est un mec génial, et je suis plus que contente pour lui, il mérite tout le bonheur que la Terre peut donner.

Je pleure de joie, pour lui, oui je suis très émotive, encore plus en ce moment entre mes règles, ma petite déprime, et ma fatigue constante.

Zeus : Tu ne vas pas pleuré ! il rigole et je hoche la tête, écoute Aphrodite, je sais que je ne dois rien dire... mais ça ne va plus c'est derniers jours, tu empires ton état, et te voir te réduire comme ça, ça me tue. Tu es une fille qui respire la vie, et je peux pas te la laisser gâcher comme ça, je vais devoir en parler.

Ma peau frêle se met à trembler, je m'éloigne de ses bras.

Il a raison, je le sais, mais je veux pas voir la vérité en face, j'ai besoin de reprendre des forces, du courage, de la joie de vivre.

Mais j'arrive pas, pas ne me disant que je suis là à cause de Jacob, et que je suis dans la merde jusqu'au coup à cause de lui, pour lui.

Alors qu'il m'a rien donné d'un père.

Moi : Zeus je vais bien, c'est un coup de fatigue... je prends mon doudou dans mes bras, Zeus a été me le chercher dans la semaine, et il a aussi ramené des livres, mais je l'es avait déjà tous lu...

Il m'a promis de m'en acheter d'autres quand il ira en ville.

Zeus : Non, tu vas mal, je n'ai pas su prendre assez soin de toi, et si quelqu'un te voit dans cet état ils vont me tuer, ils rentrent ce soir.

Mon corps se gèle, ce soir il y aura tout le monde ici, au QG, je n'étais pas prête mentalement.

Moi : J'ai mes règles, c'est tout, ça arrive de se sentir mal. j'essaie de me convaincre moi même de ce que je dis, mais sans grande conviction.

Zeus : Je ne supporte plus cette situation, j'avouerai pour toi. je ferme les yeux.
Moi : C'est injuste, je suis comme ça à cause de vous ! Vous m'avez kidnappé, priver de ma famille, de mon ami, et vous m'avez menti, humilié, blessé, mais c'est à moi de me remettre de tout ça et d'être heureuse ! C'est tout bonnement impossible, j'avais des objectifs dans ma vie, avant votre arrivée, et maintenant je suis réduit à la captivité. Vous  ne vous rendez même pas compte que vous avez détruit une vie, la mienne. Alors me dicte pas comment je suis censé me sentir ou être. Ça ne marchera pas. je suis énervée, pas contre Zeus, pas contre lui contre les autres.

Mais il n'y avait que lui aujourd'hui alors il s'est tout pris en pleine face, je suis tellement désolé...

Je me lève rapidement pour regagner ma chambre, mais lorsque je monte les escaliers tout devient noir, je n'ai pas la force pour m'énerver et courir dans ses escaliers.

Alors les forces me quittent et je tombe dans les pommes en dévalant les escaliers.

Ayden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant