chapitre 26

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point de vue Ashley :

Jeudi, 00h10

Il rentre au bout de 10 minutes, je le sais parce que  j'entends la porte de fermer et le moteur démarrer.

Je veux pas le regarder, j'ai la tête posée contre la fenêtre, je contemple la route.

Je veux pas le voir, parce que je sais qu'il l'a tué, et je ne supporte pas l'idée de le regarder après ça.

Alors la route est mon seule amie.

Mais je sais que je vais craquer et voir si il va bien.

Faire ça pour moi, il est complètement fou.

Je tourne la tête, mon cerveau me dit non mais mon coeur me dit si.

Et je le regarde, sa chemise est déchirés au milieu, il a du sang sur les mains, le visage, le torse, le pantalon, de partout.

Je pousse un faible cri, il se retourne et me regarde, je pose ma main sur ma bouche quand je vois son sourcil ouvert.

Mon dieu, je détache ma ceinture et je m'approche de lui, je le regarde en secouant la tête.

Moi : Hadès, mais t'as foutu quoi ? il rigole et détourne le regard, réponds moi ! je tremble, pas de peur, de froid, il me fera rien, pas parce qu'il m'apprécie je suis pas bête au point de penser ça, mais parce que les battements de son cœur ce sont apaisés...

Hadès : J'ai remis ses idées en place, il ne recommencera plus... il rigole tel un psychopathe, puis il me lance enfin un regard, le chauffage bordel ! il hurle ça au chauffeur.

Il l'a fait parce qu'il a vu que je tremblais parce que lui, Hadès n'a pas froid, jamais, parce que ses pensées sont l'enfer, et en enfer il y fait tellement chaud.

C'est pour ça dissocier bien le corps de l'âme.

Corps froid mais âme chaude, chaude de meurtre, mais c'est une forme de chaleur.

Il ferme la fenêtre qui permettait de voir le chauffeur, sa limousine est très moderne, on est maintenant seuls...

J'appuie mon regard pour qu'ils me disent des détails.
Hadès : Moins tu en seras mieux ça se passera, mais considère le comme mort. je bouge pas, fixe, l'entendre le dire de sa bouche, c'est si naturelle.

Je m'enfonce dans le siège du milieu, je ne veux pas reprendre ma place, je fixe droit devant moi, je suis énervée, parce qu'il a tué pour moi, parce qu'il s'est sali les mains, parce qu'il est blessé, physiquement, parce qu'il est impossible de le blesser intérieurement.

Moi : Hadès, je me tourne et le regarde, s'il te plaît, ne refait plus jamais ça. il hausse un sourcil d'incompréhension, et j'ajoute ne tue plus jamais pour moi. et il dit rien, il me regarde et moi aussi.
Hadès : Ça me fait plaisir et il rigole, je secoue la tête, mais j'entends votre merci Aphrodite, et il me va droit au coeur. il rigole un peu plus, et je souris en rigolant faiblement.

Je m'approche de lui, je passe mon doigts sur son sourcil en sang, je lâche ses yeux pour regarder son torse ensanglanté.

Moi : Il faut nettoyer ça...
Hadès : Non, c'est mon nouveau style, je l'aime bien. il sourit de toutes ses dents.
Moi : Et moi je le déteste. j'attrape les mouchoirs qui sont posé et j'en tire plusieurs, avant de nettoyer son torse.

Dire ce que c'est du sang me dégoûte. Je nettoie et ça part assez facilement, malgré quelques croûtes sèchent.
J'en tire un de plus et je m'approche de lui, j'essaie de faire disparaître le sang de son sourcil, il faudra désinfecter à l'hôtel.

Je m'approche de lui mais j'arrive pas, mes bras sont tout petit et avec le mouvement de la voiture il bouge, je suis pas attaché alors je me pose sur ses cuisse mettant une jambe de chaque côté des siennes.

Je suis à califourchon sur lui, la robe est pas très pratique donc elle remonte un peu, mais c'est pas grave, parce que là, je pense à lui, et à ce qu'il a fait pour moi.

Même si c'était pas le meilleur des moyens comment il l'a fait, il a essayé à sa manière, de me montrer qu'il tient à moi, ou qu'il veut me protéger.

Un truc dans le genre, et même si il assume pas, je suis peut être nulle en relation, mais ça, c'est pas anodin.

Il sourit face à ma position, je ne regarde pas ses yeux je suis mal a l'aise, d'être comme ça sur lui...

Je continue de nettoyer son sourcil pendant qu'il se mords la lèvre, sa peau est assez chaude, je souris, monsieur est excité.

Le chauffeur freine d'un coup et mon corps s'abat sur lui, je pose mes mains sur sa tête pour pas que la mienne fonce dans l'arrière de la voiture.

Hadès : Réellement excitant, je me pousse vite de lui, mes seins était collés juste en dessous de son menton, et je sais à son sourire et à sa voix, qu'il en a bien profité, tu es sexy, très sexy ce soir Ashley... il mord ses lèvres.

Son regard divague tout le long de mon corps, de mes hanches, à ma taille, à mes seins, à mes clavicules, à mon cou, à mon menton, à mes lèvres où il restent un peu plus longtemps, puis à mes yeux où il ne les lâche pas.

Il pose ses mains sur mes hanches, mais je sursaute, ça m'a fait penser au pervers du casino, je frissonne, mais pas de plaisir ou de désir, de peur.

Il le sent et il retire vite ses mains, son regard me dévorant, se calme un peu, il passe une main dans mon dos et me colle contre son torse, et il en met une sur ma tête, me serrant dans ses bras.

Il est si... doux ? Si différent de d'habitude, je suis mitigée, je profite du moment, mais je crains quand il enlèvera se côté de lui et qu'il fera de moi juste un souvenir, ou qu'il me dira que je suis un objet, ou une putain d'erreur...

Mais je me laisse faire, juste pour cette soirée, parce que ça me rassure, et ça me fait oublier ce que j'ai vécu.

Et même si pour beaucoup se faire toucher le cul c'est rien, c'est le début de tout, et c'est mauvais, si mauvais...

Hadès : Dors Ash, je suis là, je te protège. sa voix rauque me réconforte et mes bras enroule ses côtes, et je ferme les yeux.

Son odeur m'aide, elle m'apaise et je baisse toute ma sécurité, je ferme les yeux, s'il te plaît Hadès, protège moi, de lui, de eux, ne me laisse pas.

J'ai mis tout sur toi, ma confiance, ma tendresse, ma vulnérabilité, tout.

Je ferme les yeux, et je m'endors, bercés par son odeur et sa peau.

Ayden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant