chapitre 37

1.4K 42 11
                                    


point de vue Ashley :

Samedi, 23h15

Ça y est, on y est, Aphrodite et Hadès y sont.

Enfin Rachelle et Daniel.

Je vois des hommes, 8 et 8 femmes, je comprends chaque homme a un bras droit.

Je cherche Jacob du regard, j'essaie de me faire discrète, et je le vois, mon coeur s'arrête.

Il s'arrête, il est avec Mina, logique, elle n'a pas changé, elle a toujours la mine sévère, un tailleur parfait et des cheveux courts.

Jacob, en revanche, il porte un costard, tellement différent de avant, de avec ma mère, il est sérieux, et il a une barbe, il est musclé, un peu pour son âge, rien à voir avec Hadès, mais quand même.

Je les regarde mais je sens les yeux verts d'Hadès sur moi, je dois pas les fixer trop longtemps, sinon ils vont s'en rendre compte.

Alors je détourne les yeux, Hadès sait qui est mon père, il l'a vu se faire tabasser pendant qu'il volé des documents, en parlant de ça, je vois aucun bleu, ou égratignures sur son visage.

Il s'en est bien remis, ça devait pas être méchant comme me le disait Hadès.

Et Mina, je l'a déteste, il doit savoir aussi qui elle est, hein Hadès, parce que tu sais tout.

Mina, qui m'a volé mon père, et qui lui a donné une autre fille.

Je suis sure que tu connais la vie de tous les hommes et de toutes les femmes ici présentes.

On est les plus jeunes, les autres ont tous au moins l'âge de mon père, au moins 50 ans, et plus on meme 70, autant femmes que hommes.

On s'assoit, il ne manque personne, la table est pleine, 8 duo, 8 femmes et 8 hommes.

Je ne fais pas attention aux regards sur moi, je suis Aphrodite alors je sors mon sang froid.

?? : Il ne manquait plus que vous ! Moi je suis Gerald Grunge, et je suis le banquier principal de l'Etat de l'Arizona. Le banquier principal de la Californie est ici, il montre Jacob du doigt, et Mina, avec sa femme Mina, c'est Jacob Richards.

Je baisse les yeux sur la table, je dois pas le regarder, parce que je sais pas si je pourrais m'empêcher de l'assassiner lui et Mina, ou de détourner mon regard remplie de haine.

Alors je ne le regarde pas.

Hadès : C'est bon, j'ai reçu un mail, je connais tout le monde, je ne viens pas les mains vides. Donc nous sommes là pour ?
Jacob : Tu es bien téméraire mon grand, ça me plaît, sa voix, ça fait si longtemps, elle n'a pas changé, elle est pareille, et elle me fait déglutir faiblement, et elle fait crispée la mâchoire d'Hadès, mais je pense plus que c'est à cause de ses paroles, on veut collaborer avec vous, avec l'Australie, pour l'économie des États Unis entière, on est ici pour le gouvernement.

Hadés hoche la tête, il ne se laisse pas impressionner, moi je me force à fixer un point sur la table pour ne pas craquer, pas le regarder, je dois réussir cette mission, et c'est assez simple, je dois juste fermer ma gueule, et rester en place.

Plus vite ça sera fini, plus vite j'aurais des chances de retourner a ma vie d'avant.

Mais vous pensez que je serais toujours là même ? Moi non.

Hadès : Et comment nos pays pourraient collaborer pour notre économie monsieur Richards ? son ton insolent ne le quitte jamais, vraiment jamais, mais je sais qui il est, et je sais qu'il peut se le permettre, comme je sais qu'il a une arme sur lui.
Jacob : Vente d'enfants. mon regard sur la table se noie, il se noie après ses paroles.

Je ne dis rien, je ne montre rien, mais j'ai le coeur, le coeur si brisée.

Mon père, il est en train de me dire qu'il propose un trafic d'enfants ? Pour l'économie ? J'hallucine, de toutes les manières possibles.

Jacob et Mina, mais qui êtes vous vraiment.

Personne a la table ne semble choquée, sauf moi, bien sûr je ne le montre pas, mais si vous saviez comme ma tête veut exploser.

Hadès : Vous avez déjà fonctionné comme ça avec d'autres pays et depuis combien de temps ? Hadés, il rentre dans son jeu, il ne va pas accepter quand même !?
Gerald : Oui, avec des pays comme la Corée, la France, le Mexique ou encore la Chine, depuis plus de 30 ans, nous fonctionnons parfois comme ca.
Hadès : Très bien... Et qui sont les enfants choisis ? plus il parle et plus je crois qu'il va le faire et plus ça devient compliquer pour moi de rester de marbre.
Jacob : Les enfants ? Vous vous préoccupez vraiment d'eux ? Ils sont choisis, au pif parmi d'autres, des orphelins, ou des jeunes SDF, ne vous en faites pas, aucune personne qui n'a de famille.

Ces mots viennent vraiment de sortir de mon géniteur ? Je suis en enfer, et c'est bien pire que tout ce que je croyais avec Hadès, suis-je vraiment en train d'assister à une réunion sur du trafic humain et de jeunes enfants ?

Je le crois bien.

Hadès : Vous avez déjà eu des imprévus ? il pose ses coudes sur la table avant de croiser ses bras.
Jacob : Un seul, mais le cas était spéciale, et il n'a posé aucun problème par la suite. mes oreilles sifflent, et j'ai du mal à rester en place.

J'adore les enfants, et la, sous mes yeux on parle de trafic humains, tellement normalement, comme si ça n'avait pas d'importance, mon propre père, avec qui j'ai grandi pendant 14 ans quand même...

Comment peut-il agir ainsi ?

Et c'est lui qui monopolise la conversation, alors il doit être important, réellement important, pour la société.

Et ça me brise encore plus, je le pensais monstrueux avec moi, mais il l'es avec bien plus de gens.

J'ai envie de vomir.

Hadès : Et cet imprévu ? Se nommait-il Ashley Richards ?

Ayden Où les histoires vivent. Découvrez maintenant