The Spy // Rafe Cameron

16/ Long Voyage

Ne lis en aucun cas ce chapitre si tu n'as pas lu le 15 car Wattpad bug (encore ).

06:45 bateau en mer 4 jours plus tard

On est sur un bateau tandis que le soleil se lève. Rafe et moi sommes sur le pont et Mathéo est dans la cabine.

On a mis en place un plan il y a quatre jour. On se dirige vers le bureau de l'agence d'espionnage dans lequel j'étais. On compte aller en bateau jusqu'au Canada et de la on prendra un avion pour l'Allemagne.

Rafe regarde le ciel qui commence à se couvrir. Il soupire.

Rafe : Qui devait s'occuper de la météo en mer déjà ?

Il dit cela sarcastiquement.

Moi : Tu sais bien.

Rafe : C'est sur qu'on n'a pas ramenés Miss Météo. Dommage pour lui, ça ressemble à Mathéo.

Il se dirige en direction de la cabine.

Rafe : Alors Météo ?

Mathéo : Pourquoi tu m'appelles comme ça ?

Rafe : Regarde le ciel Météo.

Le brun lève les yeux et vous les nuages gris.

Mathéo : Et merde...

Moi : Tu n'avais pas dis que c'était dégagé ?

Mathéo : Si mais c'est ce qui était marqué sur l'appli !

Il farfouille dans le sac au sol pour en ressortir son téléphone. Il fait défiler les icônes avant de me montrer le téléphone.

Mathéo : T'as vu ?

Je lève les yeux au ciel et soupire.

Moi : Ça aurait pus être juste si on était en Juin Météo.

Mathéo : Quoi ?

Il regarde le téléphone étonné. Son visage se décompose quand il voit le mois de l'annonce météo. Rafe se tord de rire tandis que je vais sur le pont. Il n'est même pas fichu de s'occuper de la météo et on le laisse diriger se bateau ? On est suicidaires.

Des bras m'entourent et un menton de pose sur mon épaule. Je reconnais le parfum et le shampooing de mon bien aimé.

Moi : Hey..

Rafe : Hey..

On reste ainsi enlacés, le vent dans le visage sur le pont d'un bateau conduit par un assisté mental. Le même assisté mental qui chante du hard rock tout seul dans une cabine de bateau.

Le calme s'empare de nous. Je pose ma tête contre lui, en arrière. Je pourrais rester ici autant de temps que la vie m'en donnerait pour vivre. Le sel marin me picote le nez et les yeux et le vent s'engouffre dans mes cheveux qui me font guise de voile de mariée. Rafe prend ma main et dépose un petit baiser dessus. Ce petit baiser qui me fait ressentir une sorte de chaleur dans le bas de mon ventre. Cette sensation que je n'éprouve que pour lui et lui seul.

Soudain, une sensation de doute m'assaillit.

Moi : Rafe.

Rafe : Oui princesse ?

Moi : Tu crois que j'ai pris la bonne décision en décidant de faire ce voyage ?

Il se redresse et pose sa tête sur la mienne en fixant l'horizon.

Rafe : Tu ne le sauras que quand tu attendras le but de cette mission.

Je souris. Qu'est-ce que je l'aime.

Rafe : Par contre si l'autre con ne ferme pas vite sa grande gueule c'est moi qui vais la lui fermer. Et vite.

Je rigole à sa remarque. Il peut être un peu agressive avec Mathéo mais tant que ce n'est pas contre moi ni voulu je ne lui en voudrais jamais. Je ne peux rien lui reprocher et rien ne peut me faire lui faire la tête. Car je ne le répéterai jamais assez :
J'aime mon drogué de copain.

D'ailleurs cette histoire de drogue me rappelle une ancienne amie de l'asile dans lequel j'avais été envoyée. Elle avait le chique de vouloir sortir avec les mecs qui consommaient de la drogue. Cette pensée me fit sourire. Ça fait un moment que je n'avais pas pense à elle. Elle me manque un peu cette psychopathe. Bon vieux temps.

Bref.

12:30, bateau en mer

Ça fait plus de cinq heures qu'on est sur ce maudit bateau qui avance sans fins. On vogue, on vogue, on vogue.

Mathéo et Rafe ont commencé à pêcher il y a environ une heure. Ils n'ont pas pris grand chose ces nazes.

Vu qu'ils se chargent de la pêche je m'occupe du reste du repas. Quels machos ceux là !

Bref, je fais revenir les champignons et dresse les assiettes après avoir cuis les quelques poissons que j'avais. Je mets les assiettes sur une table sur le pont et attends que les garçons reviennent.

Une fois qu'ils arrivent, je leur demande de se mettre à table et au mange. Rafe et Mathéo sont en pleine bagarre orale et moi je regarde les oiseaux, lassée.

14:15, Caroline, aéroport deux jours plus tard

Enfin ! On va pouvoir prendre l'avion pour nous rendre en Europe ! Plus précisément l'Allemagne. On vient de passer les capteurs électroniques qu'on avait piratés pour pas que nos armes et autres ne sonnent. Mathéo a eu un petit problème mais est quand même passé.

On embarque pour l'avion et on a des place côtes à côtes. Je suis entré Rafe et Mathéo. Ce dernier est le plus proche de l'allée.

Ma tête repose contre Rafe. On regarde tous les deux un film policier sur une tablette devans nous. 

22:00, avion

Je suis à deux doigts de m'endormir. Les garçons dorment déjà comme une bonne partie de l'avion. On atterrit dans trois heures donc il faut que je dorme mais je ne trouve pas le sommeil.

L'avion est calme. Ma tête est toujours sur l'épaule de Rafe. Je regard la tablette, éteinte. Je tends le bras pour essayer de l'attraper. Mes doigts effleurent la surface froide. Je m'avance un peu plus et essaie de ne pas réveiller mon copain. Je me penche et...

Misère.

Je fais tomber la tablette sur le sol. Elle fais du bruit et réveille Mathéo. Rafe, lui, pousse juste un grognement. Quel nul !

Mathéo : Mag ? Tu dors pas ?

Moi : Si je suis dans un sommeil si profond que je peux te parler. Idiot.

Il lève les yeux au ciel.

Mathéo : Il est quelle heure ?

Je pointe ma montre du doigt.

Mathéo : On atterrit dans trois heures tu devrais dormir.

J'acquiesce et m'installe confortablement sur les genoux de Rafe. Je repense à tout notre voyage en souriant. Dans cette humeur là, je m'endors dans un songe assez court à mon goût.