Joystu : Le nouveau départ [ TERMINÉ ]

Chapitre 2 : On l'a enfin !

Nous venons de rentrer dans l'ascenseur, silencieux... ça sent un peu le malaise non... bon heu je suis extrêmement gêné. Personne ne parle.

T- Jordan ?

J- Oui Théo ?

T- Qu'est-ce qui est jaune et qui attend ?

J- Ben Jonathan !

T- Ben nan, tes dents !

Théo part en fou rire solo, sans vraiment faire rire qui que ce soit bien sûr, même pas un sourire.
Il a vraiment tout foiré.
je doit sentir tout autant plus gêné que l'agent immobilier, qui va commencer un rire jaune pour éviter la gêne à l'état extrême.

AI- Et bien je vois que votre collègue a le sens de l'humour pour cette visite !

J- Ho ben oui, c'est une habitude maintenant. Il manque quelque peu de professionnalisme dans ces moments là...

Je regarde Théo dans le coin de l'œil pour lui faire comprendre qu'il gâche tout avec ses blagues, comme d'habitude.

J- ...mais il sait toujours heu.... mettre de l'ambiance si on peu dire ça comme ça.

AI- Oui je vois ! Bon, et bien après vous monsieur.

Nous nous avançons quelques pas plus loin et arrivons dans la zone de visite.
Un couloir immense, avec des salles gigantesques à perte de vue... bon heuu... oui j'abuse un peu quand même mais bon, voilà quoi.

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Quelques minutes après la visite complète du lieu concerné
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T- Franchement, Jordan, je vais être honnête avec toi. J'adore cet endroit, il y a énormément de place, c'est pas trop petit, les pièces sont immense et je me sent grave à l'aise. Alors franchement, si tu veux qu'on parte sur celle là, je te suis direct mon reuf !

J- Ben écoute bro j'allais te dire exactement la même chose, alors y a plus qu'une chose à dire. On la prend !

AI- vous partez pour cette endroit du coup

J et T- Oui c'est exact !

Nous commençons donc à signer les papiers ect... je vous épargne les détails

C'est alors que je sort mon chèque pour délivrer ma part du marché, et comme prévu, une somme assez conséquente, j'en ai tellement pas envie d'entendre parler que j'en oublie le montant.
Je commence à trembler de la main, m'empêchant d'écrire sur le chèque.

T- Tu tremble gros. Tu tremble gros !

J- N'importe quoi ! Donc ouai à arranger on est le combien ?

AI- On est le 16 Mars.

J- et voilà pour vous.

Je finit d'écrire sur mon chèque et le tend à l'agent

AI- merci.

L'agent nous tend ainsi les clés de l'établissement.

AI- Bon ben les gars, messieurs ! Félicitations ! Donc heu... faites ce que vous faites au bureau.

J- Hé bien merci beaucoup à vous aussi, vous nous avez vachement bien aidé, et super enthousiasme dans votre travail et c'est très agréable.

AI- Merci beaucoup, et bien bonne continuation à vous, au revoir.

J- Au revoir monsieur.

T- Au revoir.

L'agent part des lieux, et je retourne avec un regard surexcité vers mon reuf.

J- ON A ENFIN TROUVÉ !

T- OUAI !!

On saute chacun dans les bras de l'autre et on sautille dans le même rythme de rebond.

Jusqu'au moment où Théo va un peu trop loin dans ses gestes. Je sent sa main détourner vers mon derrière, jusqu'à finir par le toucher. Je sais qu'il est pas très mâture, mais à en arriver là quand même pas.

J- Eh mec tu fais quoi là ?!

T- Ah excuse moi bro, pardon vraiment je voulais pas je suis vraiment désolé !

J- t'inquiète je vais pas te tuer pour ça non plus, tu reste mon super pote !

T- Ou... Ouai c vrai !

Malgré ce geste qui est "non voulu" de la part de Théo, m'a journée s'est finalement super bien passé. Et c'est alors que je rentre chez moi, fatigué.

J- Salu.... Mais qu'est ce que tu fout !

C- C'est pas assez clair la valise non !?

J- Mais pou...

C- Y a pas de mais tu m'entend ! On arrive plus à s'entendre tout les deux, on arrête pas de se cracher dessus à longueur de journée, ça marche plus entre nous depuis longtemps ! Donc maintenant c'est terminé ! Point bar.

J- Je... JE SUIS DÉSOLÉ POUR CE MATIN MAIS...

C- C'EST FINI ! NE DIT PLUS RIEN ! De tout manière je le savais que tu n'étais qu'on bon à rien, à part faire tes vidéos youtubeu touteu la journéeu, tu ne sais rien faire d'autre !

J- C'EST MON MÉTIER JE TE RAPPELLE !

C- bon, va chialer sur ton canapé, et va appeler ton reuf comme tu le dis pour te consoler je te laisse, je me casse et puis j'irais chercher le reste de mes affaires demain ! Bye encu** !

Franchement la je sais plus quoi dire à ce moment là, je la laisse donc faire son cinéma, elle prend sa valise, me jette le double des clés de la maison en pleine face, et claque la porte.

Je m'allonge sur le canapé, les larmes plus bouillantes qu'un volcan en éruption, qui s'écoulent sur mon visage larmoyant.
Je prend mon téléphone, la main tremblante, et envoie un message à Theo pour dire que je ne vais pas bien.

J'envoie seulement ce message à lui, parce que je sais que lui ne me jugera pas sur les faits de mon états.

À suivre