Joystu : Le nouveau départ [ TERMINÉ ]

Chapitre 15 : Mauvais pressentiment

Un médecin arrive dans la pièce.
Je le connais plutôt pas mal étant donné que c'est mon oncle Charles, même si je ne le connais pas vraiment dans le domaine du travail, j'ai été pris en charge par lui que 3 fois en 10 ans.

Ch (Charles) - Bon, cher neveux, tu penses t'être bien rétabli depuis que je suis passé te voir ?

J- Ça a l'air oui, après je suis pas médecin.

Ch- Oui c'est vrai que tu es loin d'être un médecin je peux te l'assurer. Bon j'ai des résultats de ton état actuel.

J- Oui.

Ch- et bien étant donné que tu as perdu quand même beaucoup de sang et qu'on en avait pas en poche pour t'en remettre, alors que ton coeur s'est quand meme bien fragilisé avec cet événement. On a demandé à tes amis si il était du sang A mais aucun d'eux n'en fait partie, y compris tes proches.Donc vu que pour l'instant on a pas pu te ressourcer de ce besoin vital on va devoir attendre. Mais normalement d'ici demain on va en recevoir. Alors vu que tu es en quelques sorte "fragile" évite de faire de gros efforts, d'accord ?

J- oui, bien entendu.

Ch- Bon et bien je vais vous laisser partir alors. Jordan tes affaire son dans cette petite pièce là bas juste à côté des toilettes. Je conseille quand même que tu te fasse aider par un des tes amis parce que si tu le fais tout seul tu risque de te faire mal tout seul.

T- Ouai vous inquiétez je vais l'aider.

Ch- t'inquiète pas Théo tu peux me tutoyer, je sais ce qu'il y a entre vous deux. Faites attention à vous ok, on est jamais prudent de ce qui peut arriver à l'extérieur, vous en avez l'exemple même d'il y a quelques heures.

T- oui, en tout cas merci beaucoup de nous avoir pris en charge.

Ch- pas de soucis vous êtes de la famille quand même. Au revoir.

J- Au revoir tonton.

T- Au revoir Charles.

Mon oncle sort de la piece, ferme la porte, puis va continuer son travail à un autre endroit dans le bâtiment.

T- Bon, tu viens, On va t'habiller.

Je m'habille donc avec l'aide de Théo, malgré qu'il m'aide cela reste quand même difficile, non par la blessure mais par cette douleur à la poitrine, qui n'a pas l'air de vouloir s'en aller.

J'aurais quand même du en parler à mon oncle, mais sur le moment j'y ai pas pensé. Et puis, Théo et Clémence me disent que ce n'est rien de grave, donc bon...

Nous sortons des urgences, et marchons en direction de la voiture, et direction la maison, car on a tous besoin de repos.
Une fois arrivée vers l'appartement, nous entrons à l'intérieur, mais malgré ça, on a encore des marches à monter, où prendre un ascenseur.

C- Tu penses que tu vas réussir à monter sans difficultés, ou tu veux qu'on t'aide ?

J- Nan c'était bon merci, c'est juste des marches, c'est pas ça qui va me tuer.

T- Elle te propose juste de l'aide soit pas agressif Jo...

J- Je n'ai pas besoin d'aide.

T- O...Ok, fait gaffe quand même.

J- Oui, vous inquiétez pas pour moi.

Nous commençons donc à monter les marches, nous devons monter jusqu'au 2ème étage, ça paraît quand même un peu dur pour moi.

Arrivé au premier étage, la douleur à ma poitrine ne s'est qu'empiré par rapport à tout à l'heure. Mon rythme cardiaque rapide, lent, irrégulier, j'ai de plus en plus de mal à respirer, c'est horrible, comme si l'air était devenu étouffante.

Je continue quand même de continuer à monter les escaliers, et malgré cette douleur, j'arrive à aller jusqu'au deuxième étage. On ouvre la porte de mon logement, et je fonce m'écrouler sur le canapé.

C- Jordan, me dit pas que t'as encore pas de chance ?! Qu'est-ce qui va pas dit nous.

J- J'ai... [grande inspiration]... je me sent pas bien... [grande expiration]... j'ai du mal à respirer, mon cœur bat à mille à l'heure, je me sent vraiment pas bien.

C- Et ça dure depuis quand cette douleur ?

J- Depuis que je me suis réveillé aux urgences.

C- Putain t'aurais pas pu le dire.... bon, écoute moi Jordan. Il va falloir que tu essaie de te calmer, tu respire, et tu inspire, pas la peine de stresser ok.

T- Du coup heu... je fais quoi moi.

C- Prépare un appel avec les urgences au cas où.

T- O... Ok.

C- Bon Jordan, tout vas bien, tu y arrive ?

J- Je me sent pas bien, je suis fatigué... j'ai mal, j'ai envie de dormir...

C- Non Jordan tu ne vas pas dormir c'est pas parce que tu te sent mal comme ça qu'il faut dormir.

J'essaie pourtant de me débattre, mais je n'y arrive plus, mon rythme cardiaque et ma respiration deviennent de plus en plus lent. Mes paupières deviennent de plus en plus lourdes. Je n'y arrive plus, je ferme les yeux, je n'entend plus rien, je me sent apaisé.

C- Eh, Jordan ! Tu m'entend ?! Eh, t'endors pas Jordan t'endors pas !! Théo appelle maintenant.

Théo, de nouveau effrayé, tremblant par rapport à la situation, commence à appeler les urgences, tandis que Clémence essaie de sauver Jordan du mieux qu'elle le peut.

À suivre :