Chapitre 2 : Neo

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N/A: Hellooo ! Le chapitre 2 est enfin là. C'est long, un chapitre par semaine, vous trouvez pas ?!  

Hâte de savoir ce que vous en pensez. Après avoir fini de lire, dites-moi en commentaire qui est votre personnage préféré pour l'instant. :) 

Bonne lecture, xoxo

Je lui demande de me suivre. J'ai d'abord pensé à nous enfermer aux toilettes, mais nous n'aurions pas le temps de les atteindre. Nous avons alors longé le couloir jusqu'aux cuisines, là où il y a probablement de quoi se défendre. Des couteaux, n'importe quoi. Je demande à Lidia, une fois arrivées, de se cacher en dessous des comptoirs métalliques, pendant que je cherche désespérément le plus gros couteau que je puisse trouver. J'en attrape un au hasard.

Nous entendons le rire sadique de l'homme se rapprocher considérablement de l'endroit où nous sommes cachés. Vraisemblablement, il nous a vu, ou entendu. Je rejoins Lidia précipitamment, la serrant le plus fort possible contre moi, comme si mes bras avaient le pouvoir de la protéger.

L'homme se trouve maintenant derrière le comptoir, il marche très lentement, comme s'il savait que de toute façon, nous étions foutues.

Je suis agitée, mais ça n'est rien à coté de Lidia. Elle tremble tellement que j'ai peur qu'il l'entende. Les larmes coulent le long de ses joues. Même si j'arrive à l'atteindre, je ne saurai quoi faire avec l'arme blanche que j'ai entre les mains. Celle-ci est grande et pointue, mais jamais je n'ai poignardé quelque chose ou quelqu'un auparavant, et l'idée de le faire m'angoisse encore plus. Je ne sais même pas si le corps humain est solide, ou si le couteau le transpercerai comme du beurre.

L'homme se rapproche de plus en plus. Peut-être qu'il sait déjà où nous sommes, et qu'il fait juste durer la torture un peu plus longtemps.

Il se penche et nous découvre. Je me positionne devant Lidia, mais l'homme n'a pas le temps de faire quoi que ce soit, nous entendons un grognement venant d'une tierce personne.

Le tireur tombe contre le comptoir en face de nous et se cogne la tête violemment. Une marre de sang se crée autour de lui. Je ne comprends pas tout de suite ce qui se passe.

J'aperçois un deuxième homme, très maigre, d'origine maghrébine, qui porte un second coup de poing au tireur avant d'attraper l'arme à feu qui était tombée à terre et lui tire dessus. Une balle dans la tête, il me semble, je n'ai pas vérifié.

Pendant quelques instant, c'est le silence complet. Nous ne pouvons entendre que le bruit trépidant de nos respirations. Le garçon attrape la mitraillette que le tireur — maintenant mort — portait autour du cou, et l'enroule autour du sien. Il s'approche de nous, je me méfie et recule légèrement, il me tend la main. Il n'a pas l'air dangereux, alors je la saisie. Il m'aide à me relever, il exécute la même action avec Lidia. Il nous demande si nous allons bien et je regarde la jeune femme à ma droite pour connaitre sa réponse. Lorsqu'elle répond positivement, j'acquiesce de la tête à mon tour.

Il nous explique calmement qu'il va nous aider à sortir d'ici, mais que nous devons rester sur nos gardes. Il nous tend la plus petite des deux armes qu'il possède. Lidia est trop maladroite pour utiliser une arme, alors je la saisie, même si je ne sais pas du tout comment elle fonctionne. Il m'indique qu'elle est chargée, et que je n'ai qu'à appuyer sur la gâchette dans le cas où un autre terroriste se pointerai. Je ne sais même pas viser, je pourrai me blesser moi-même.

Le jeune homme ouvre la fenêtre qui mène vers l'extérieur tout en nous indiquant que nous allons nous échapper par l'arrière. Nous courons le long de chemins étroits et boueux jusqu'à se retrouver assez loin du bâtiment pour se dire en sécurité. Le mélange de stresse, d'excitation et de la course rendent ma respiration encore plus dure à reprendre. De plus, ma blessure à l'épaule saigne toujours.

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