Chapitre 5

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TON PDV

L: je t'ai ordonné DE ME MONTRER CE QUE TU CACHAIS DERRIÈRE TON DOS!!!
ME POUSSE PAS À EMPLOYER LA FORCE MERDE!!!

Hurle t-il en s'approchant de moi. Je commence a trembler. Ayant peur qu'il me fasse quelque chose, je sors ma main de derrière mon dos pour la mettre face à lui. Il semble encore plus énervé. Il saisit mon poignet doucement et me demande

L: qui t'as fait ça??

Moi: j-je me suis coincée les d-

Bégayais-je

L: QUI T'AS FAIT ÇA!!!!!!

Je reponds alors, paniquée

Moi: personne!!

Livai ferme les yeux et prends une grande inspiration comme pour essayer de se calmer. Il me re-regarde pour me dire

L: je rêve ou tu oses mentir au Caporal-chef??

Je reste muette et baisse la tête

L: putain t/p! Dit la vérité merde!

Il m'a appelé par mon prénom... j'crois qu'il est hors de lui mais qu'il contient sa rage prête à exploser à n'importe quel moment

L: c'est Karl n'est-ce pas??

J'écarquille les yeux. Aucun son n'ose passer les barrières de mes lèvres

L: même sans parler ton silence en dit long!
Pourquoi il a fait ca? Et ne m'oblige pas a me répéter, j'ai horreur de ça.

Moi: ...

L: OH!!!! *soupire* écoute!
Soit, tu profites du fait qu'on soit tous les 2 seuls dans ta chambre pour tout me dire là maintenant.
Ou soit, tu devras tout avouer devant mon escouade et le Major Erwin dans mon bureau tout à l'heure.
Inutile de te rappeler que Jean est dans mon escouade si??

Je me raidis a l'entente du prénom de mon meilleur ami... je ne peux pas le laisser savoir ça... je ne peux pas lui dire ça...

L: Fait ton choix de manière à n'avoir aucun regret.

Je prends une grande inspiration avant de relever la tête face a lui et de lui demander

Moi: promettez-moi que tout ça restera entre nous... et que vous ne direz rien a personne... surtout pas a Jean...

L: tch! Si je te demande de tout me dire maintenant sachant qu'on est seuls c'est que je ne dirais rien a personne!

Moi: promettez-le...

L: tch!! Promis!

Je l'invite donc à prendre place sur mon lit et lui déballe tout de A à Z...
Je n'ose pas affronter le regard du Caporal. Je regarde donc, a la place, ma blessure.

L: si je comprends bien, c'est de ma faute.

Moi: voyons caporal... Biensur que non...
Tout est de ma faute... si durant l'entraînement je n'aurais pas fait tomber ce collier, rien d-

L: shhhhtt.. rien n'est de ta faute!
C'est de sa faute à lui! Ni de la mienne, ni de la tienne!

Moi: m-

L: j'ai dit chute!

Me coupe le Caporal avec un ton autoritaire

L: il habite où?

Moi: 37 Rue du Magasin.

L: d'accord, maintenant que je sais tout, je vais m'en aller.

Moi: d'accord...

Livaï X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant