Chapitre 10

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Nous sommes entrain de combattre des titans a l'intérieur du mur et on galère à s'en sortir.
Je suis en manque de gaz et mes grappins sont cassés. Impossible d'utiliser mon équipement. Il ne reste plus que 3 titans à abattre et Eren voulait s'en charger en se transformant, donc nous nous trouvons actuellement sur le mur en attendant qu'Eren agisse.
Je le vois alors sauter du mur pour se transformer mais des que l'éclair orange apparu, l'onde de choque la suit.
Malheureusement, étant très affaibli et fatiguée, l'onde de choque me pousse du côté extérieur du mur et je tombe alors le long du mur.
Je crie a plein poumon pour que l'on vienne m'aider mais, personne n'a l'air de me remarquer, ni de m'entendre.
Étant à seulement quelque mètres du sol, je vois donc les têtes commencer a apparaître une par une par dessus le mur. Ils me regardent en me laissant tomber, avec aucune expression sur leur visages.
Hansi. Erwin. Mikasa. Armin. Jean. Caporal. Tous.

D'un coup, j'ouvre mes yeux et prends une énorme inspiration et expire aussitôt. Je regarde autour de moi puis je remarque alors que je suis dans une chambre inconnue qui est éclairée par la lune.
C'était un cauchemar..
Je me redresse pour m'asseoir puis j'entends

?: bon sang! Qu'est-ce qu'il t'arrive?

Cette voix, aucun doute, c'était le caporal. Il se tient à ma gauche en me regardant d'un air inquiet et aussi agacé.
Sentant une forte chaleur dans ma main, je reporte mon attention sur elle lorsque je remarque que celle ci est tout simplement dans celles du caporal.

Moi: rien j'ai... j'ai juste fait un cauchemar.

L: raconte le moi.

Me dit-il d'une voix ferme, déterminé a savoir la raison pour laquelle j'ai eu si peur.

Moi: quelle heure est-il?

L: 3h13 du mat. Maintenant raconte moi ce foutu cauchemar.

Insiste le noiraud avant de s'asseoir au bord du lit a mes côtés.

Moi: eh bien...

Je lui raconte alors tout mon cauchemar. Durant mon récit, il ne manifeste aucune réaction. Il est toujours aussi neutre.
Des que j'ai fini mon récit, il me dit

L: idiote. Hier, tu as sauté toi même du mur sans équipement en sachant très bien que je te rattraperai et là tu me raconte que je ne t'ai pas rattrapé dans ta chute et que je me suis contenté de te regarder tomber de plus de 50m de haut? Tch.

Il a complètement raison.
Ne sachant pas quoi répondre, je lui demandes.

Moi: d'ailleurs, c'est moi qui vous ai réveillé?

L: non. J'étais déjà debout depuis un certain temps.

Moi: d'accord..

Le caporal n'a pas menti. Il était bel et bien déjà debout depuis un certain temps entrain de contempler la soldate qui dormais.
Lui aussi avait fait un cauchemar, cauchemar dans lequel Karl tuait t/p sous ses yeux. Ayant eu peur, il s'était réveillé en sueur pour se diriger vers sa belle et prendre son pouls. Le soulagement qu'il a eu quand il senti son coeur battre était immense.
Comme si savoir que son coeur battait n'était pas suffisant, il a pris la main gauche de la fille dans les siennes.

Mais ça, biensur, il ne lui diras jamais.

Après ce blanc, la fillette le brisa en bougeant dans le lit avant de demander

Moi: ou avez-vous dormis?

L: sur le canapé ou tu dormais

Moi: pourquoi ne pas avoir dormis dans votre lit et me laisser sur le canapé?

L: tch.

Moi: je vais retourner dans ma chambre

Reponds la soldate en sortant du lit ses 2 pieds avec sa main sur la tete. En un mouvement, le caporal la rallonge sur son lit

L: dors ici.

Moi: pourquoi?

L: Jean dors dans ta chambre.
Et je ne vais certainement pas te laisser dormir sur le petit fauteuil.

Moi: mais je ne vais pas, moi non plus, vous laisser dormir sur le canapé!

L: tch. Arrête de faire l'enfant.

Moi: ca ne me dérange pas de dormir avec J-

L: tait toi.

La jeune fille se tut mais repris la parole aussi tot avec les joues rougies camouflées par la sombre nuit.

Moi: c'est un lit 2 places. Ça doit être suffisant pour nous. Venez dormir confortablement.

L: abuse pas toi non plus.

Lui réponds le caporal toujours aussi neutre

Moi: c'est soit ça, soit je dors avec Jean.
A vous de voir caporal.

Livai la dévisage. Il est hors de question qu'il dorme avec sa subordonnée.

L: fait ce que tu veux. J'm'en cadre.

A peine il a finit de prononcer cette phrase qu'il sentit la jeune c/c lui tirer le bras pour l'allonger sur son lit.
Elle rabat alors la couverture sur eux avant que la fille ne se tourne dos a lui a l'extrémité du lit

Moi: maintenant bonne nuit.

Lui souhaite la plus jeune.
Le caporal lui est déstabilisé. Jamais il ne s'était retrouvé dans un lit avec une femme. Il se contente alors d'imiter la jeune femme en lui tournant le dos à l'autre extrémité du lit avant de lui souhaiter lui aussi une bonne nuit.

Apres s'être assuré que le caporal dormait bel et bien, la soldate quitte la chambre de son supérieur en pointe des pieds discrètement. Une fois sorti de cette chambre, elle se dirige alors vers la sienne avant de voir que le caporal n'avait pas menti. Jean dormais là.
Elle pourrait très bien aller dans la chambre de Jean pour y dormir ou bien de dormir avec Jean mais elle a une autre idée en tête.
Elle chercha dans cette étage une chambre bien particulière avec inscrit sur la porte, le nom et prénom de cette personne. Une fois qu'elle l'a trouvé, elle entre en toute discrétion avant de constater la personne y dormir paisiblement sur son lit avec des feuilles éparpillés partout sur celui-ci et par terre.
Elle entre alors dans le lit avant de se glisser dans les bras de la personne qui dormais comme un bébé. La jeune fille ferme les yeux avant de chuchoter a l'intention de la personne qui ne l'entendait pas tellement que son sommeil était profond














Moi: bonne nuit Hansi.

Livaï X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant