Chapitre 20

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Le semaine s'est durement passée, aussi bien que pour le bataillon ainsi que pour la soldate en congé.
En parlant d'elle, elle de trouve au pied de la tombe d'Erwin sous la pluie..
Elle y dépose de belles tulipes jaunes. Ces fleurs lui rappellent quand Erwin lui en offrait à chaque visite alors qu'elle n'était encore qu'une jeune fille.
Désormais, c'est à son tour.
Elle ne peux s'empêcher de laisser couler ses larmes, il était comme un père pour elle, mais ça elle n'a malheureusement jamais pu lui dire malgré leur complicité qui le montrait.

Perdue dans ses pensées, elle ne s'était pas rendue compte que désormais elle était au pied de la tombe de sa fille Livia dont elle y dépose des fleurs de couleurs bleus, comme la couleur qu'avait ses yeux.
Effectivement, la jeune maman était venue rendre visite à sa fille à la morgue accompagné d'Hansi. Elle s'accrochais désespérément à la nouvelle Major pour ne pas flancher à la vue du corps tout froid de sa fille.
C'était très dur pour elle mais elle l'a tout de même prise dans ses bras. Elle lui a fait essayé un bonnet qu'elle avait tricoté juste pour elle mais le bonnet était trop grand pour un bébé de presque 6 mois.
Elle a même senti son odeur qu'elle ne sentirait plus jamais. Son odeur était semblable au paradis.
Selon les médecins, la maman a fait une fausse couche car dans son cerveau, elle ne voulait pas de cet enfant, du coup le corps à fonctionné comme si il n'y avait aucun bébé dans son ventre. Et elle se maudit. Elle se sent responsable de sa mort.
Elle qui était censée lui donner la vie, elle le lui a ôter.

Elle s'agenouille donc à côté de sa pierre tombale avant de l'enlacer et de pleurer en posant son front contre celui-ci.
Elle sers très fort le bonnet de sa fille dans ses mains.
Elle lui chuchote milles pardons, milles excuses.

Elle hurle sa peine. Encaisser n'est plus possible pour elle, elle n'y arrive pas, elle n'y arrive plus...
Entre Karl, Erwin, Livia plus la fatigue du travail en tant que soldat et couturière, elle n'en peux plus.
Elle hurle à s'en casser la gorge.

Alertée par les cris, la major, reconnaissant la voix, sort immédiatement de son bureau pour retrouver la jeune mère qui hurle sa détresse, sachant d'avance où l'a trouvé.

En sortant du QG, elle l'a vois, agenouillée devant la pierre tombale de sa fille qui a été enterrée hier entrain de crier « à l'aide ». Elle cours alors vers elle et tente de la rassurer comme elle le peux.
Elle allait se retourner pour donner l'ordre à un soldat de ramener un parapluie mais elle tombe face à face avec Livai, horrifié par la scène.

Il ne le montre pas devant les autres, mais Livai est très inquiet pour sa subordonnée.
Il sait à quel point la perte d'un proche est très douloureux. Lui-même a perdu beaucoup de frères d'armes et sa mère.
Mais alors perdre son enfant, il ne veux même pas imaginer la douleur.
Selon une étude qu'il avait lu dans les journaux, la perte d'un enfant est la chose la plus douloureuse. Bien plus douloureux que de perdre un parent.
Elle qui avait surement du s'imaginer avec sa fille dans ses bras, l'allaiter, l'habiller, l'embrasser, l'a voir courir de partout, sourire, rire, calmer ses pleurs, changer sa couche, entendre dire son mini elle « maman »... elle en a tellement du en rêver...

Mais tous ses rêves de maman ont été brisés par son supérieur.

C'est de sa faute si elle s'est faite tabassée par Karl. Ses doigts brisés au sein du QG, les violences domestiques qu'elle a subies par sa putain de faute...
C'est de sa faute si elle s'est mariée avec lui. Si il ne l'aurais pas envoyé chez elle ce jour là, rien de tout ça n'aurait eu lieu.
C'est de sa faute si elle est tombée enceinte de ses nombreux viols car encore une fois, c'est lui qui l'a envoyé vers se psychopathe dans le but de l'arrêter et de l'emprisonner.

Livaï X ReaderOù les histoires vivent. Découvrez maintenant