Près d'un an après une rupture douloureuse, Izuku fait la rencontre d'un jeune homme aux yeux rouges dans la petite librairie où il travaille. Pour lui qui avait décidé de ne plus aimer personne, de couper les ponts avec ses proches et de se morfond...
Lorsque mon réveil sonna, je réussis par miracle à me réveiller sans trop ressentir de nausées. Encore légèrement endormi, je remplis la gamelle de Fuyu de croquette avant de changer son eau, qu'il avait presque finie. Après une dernière caresse à mon chien et avalé une barre de céréales, je sortis de mon petit appartement et me dirigeais vers mon lieu de travail, un petit sac de sport au bras.
Ding !
Mon portable venait tout juste de s'allumer que j'avais déjà une nouvelle notification... de Katsuki ?! Qui datait d'hier soir ?! Putain j'avais oublié de regarder mon tel...
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J'envoyai ma réponse un sourire aux lèvres, encore légèrement honteux d'avoir été si peu correct avec lui dans mes manières. Enfin, de ce que j'avais pu voir du personnage, il n'allait pas en faire tout un plat - le gars était moins délicat qu'un arracheur de dents. (Nda : j'aime de plus en plus mes comparaisons et métaphores) Il me répondit immédiatement, et je me fis la réflexion qu'il répondait vite pour quelqu'un qui bossait.
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Je levais les yeux au ciel, amusé par notre échange et reposais mon portable. La faim me tiraillait l'estomac et je devais arriver à l'heure si je ne voulais pas finir par me faire virer - Reko était assez sympa pour me laisser le temps de me reprendre, mais je savais que c'était par amitié. En parlant d'amitié... Le visage d'Ochako s'imprima dans mon esprit et je soupirais, me rappelant que je n'avais pas encore fait la paix avec elle.
Bientôt, mais pas encore tout de suite.
Oui, c'était un peu lâche mais bon, je voulais me laisser un peu de repos avant de repartir à la charge... Surtout que je sentais que ces retrouvailles-là ne se passeraient pas aussi bien que celles avec Tenya.
12 décembre, matinée
-Izuku !
Je clignais des yeux, reconnectant avec la réalité. Reko venait de m'interpeller depuis l'autre bout du magasin, des livres dans les bras, sur le point de tomber au sol.
-Aller viens m'aider espèce d'endormi !
Je m'empêchai de lui lancer une réplique cinglante et me précipitai vers lui, rattrapant les livres qui finirent par glisser de ses bras. Après l'avoir aidé à trier et ranger les nouveaux arrivages, je repris tranquillement mon poste derrière la caisse, attendant quelque chose ou quelqu'un sans vraiment savoir qui ou quoi.
