HARRY.
9 décembre 2014
Harry s'était levé plus tôt que d'habitude. Il buvait une tasse de café au lait tout en se réveillant tranquillement. Il essayait de faire le moins de bruit possible pour ne pas réveiller Zayn, qui dormait sur le canapé. Mais un bruit le fit sursauter, et il se retourna. Ever lui faisait face.
—— Désolée, je ne voulais pas t'effrayer, chuchota-t-elle, en prenant place devant lui et s'asseyant sur la chaise.
—— Tu es déjà réveillée ? bougonna le garçon en fixant la blonde.
—— Oui, comme je me suis couchée tôt, j'ai eu mes heures de sommeil, lui sourit-elle.
Elle attrapa un cookie dans un bocal, sur la table, et mordit dedans. Harry fit de même, mais le trempa dans son café avant.
—— Tu sais, Zayn peut se montrer fort, mais il est fragile à l'intérieur. Je veux pas que tu le brises encore plus qu'il ne l'est.
—— Tout le monde a ses faiblesses, Harry. Et je te jure que mon but n'est vraiment pas de lui faire mal. De toute façon, il n'y a rien entre nous, c'est juste qu'il s'est montré vraiment généreux avec moi, même si je ne le méritais pas vraiment. J'ai appris à le découvrir en quelques jours, lui raconta-t-elle alors qu'elle se levait pour se préparer une tasse de thé.
—— Zayn n'invite personne d'habitude. C'est vraiment rare qu'il ramène une fille à la maison. Ce n'est pas son genre. Je ne sais pas ce que tu as fait, si tu as une influence sur lui qui lui fait faire des choses qu'il ne faisait pas avant, mais il est différent. Mais j'ai l'impression qu'il est mieux. Enfin, j'en sais pas trop, fit-il en se passant une main dans ses cheveux. Bon, je file, je dois... aller courir.
Il lui fit un rapide sourire courtois, et sortit de l'appartement. Il espérait secrètement qu'Ever n'avait pas remarqué qu'il portait un jean, et donc qu'il n'allait pas réellement courir. Une fois arrivé dans la rue assez mouvement pour l'heure assez matinale, Harry se dirigea vers le parc le plus près où quelqu'un l'attendait. Il la vit assise sur un banc. Il reconnu immédiatement ses longs cheveux noirs et lisses qui volaient dans le vent. Il la rejoint, et s'assit à son tour, doucement, à côté d'elle.
—— Harry, je pensais que tu ne viendrais plus, fit-elle dans un soulagement.
—— Bonjour Maya, j'espère qu'il n'est pas trop tôt pour toi, déclara le bouclé.
La jeune femme lui sourit, contente de le voir ici. Cela faisait quelques jours qu'Harry et Maya se voyait. Et miraculeusement, Harry avait arrêté de sortir tout les soirs avec une fille différente pour l'oublier le lendemain. La brune lui avait retourné le cerveau, ça, il le savait.
EVER.
9 décembre 2014
Ever était en train de préparer le petit déjeuner pour Zayn. Après tout ce que le jeune homme avait fait pour elle, elle pouvait bien faire ça. Déjà lui avoir laissé son lit était vraiment adorable de sa part. Elle réunit sur un plateau un verre de jus d'orange, un café, des toast beurrés, des oeufs brouillés et du bacon. Elle porta doucement le plateau jusque dans le salon où elle le déposa sur la table basse. Elle s'assit sur un fauteil en face du canapé. Puis elle consulta son téléphone. Elle l'avait un peu délaissé ces derniers jours. Elle vit qu'elle avait reçu un message de Maya. « Maya » pensa-t-elle. Elle avait honte d'avoir laissé la brune sans nouvelle. Mais après tout, elle s'en irait dans moins de deux semaines, donc une amitié de plus à entretenir n'était vraiment pas requise. Elle éteignit son téléphone, et le posa sur la table basse.
Zayn grogna et se tourna de l'autre côté du canapé, laissant Ever découvrir son magnifique visage endormi. Il paraissait plus jeune dans son sommeil. Ses traits n'étaient pas tirés. Il avait l'air serein. Alors qu'Ever se doutait que le garçon était au fond rongé par des démons, qui l'empêchaient d'être heureux. Elle étudia le visage du métis pendant plusieurs minutes, avec comme l'impression que le temps s'était arrêté. Oui, elle le trouvait beau.
Doucement, elle vit le brun ciller, jusqu'à ce qu'il arrive à ouvrir ses yeux correctement. Dès qu'ils se rendit compte qu'Ever le regardait, il se redressa rapidement sur le canapé, et entreprit de se frotter les yeux, puis il passa une main dans sa chevelure pour les peigner maladroitement.
—— Bien dormi ? lui adressa-t-elle, alors qu'elle croisait les jambes.
—— Je ne pensais pas que le canapé était aussi confortable, blagua-t-il. Tu m'as préparé à manger ? Super, j'ai super faim.
Il se pencha sur la table, et engloutit le plus de choses possible. Ever le regarda amusée. Une fois qu'il eu finit, il remercia Ever pour ce délicieux repas et fila dans la salle de bain.
Il était dix heures quand Zayn arriva dans le salon. Ever était en train de critiquer mentalement des émissions de télé réalité. Les gens qui faisait ce genre d'émission ne se doutait sûrement pas que dans les années 1900, on préférait fuir, que de se faire épier toute la journée. Ever l'avait étudié. Elle aimait beaucoup les années 1900, car c'était un siècle vraiment mouvementé. Grâce à George Orwell, elle avait pu apprendre ce que c'était que le contrôle permanent, et savait que le contrôle de la population était déjà maîtrisé bien avant le 23ème siècle. « Big Brother is watching you » pensa-t-elle.
—— Je déteste ça, fit Zayn en désignant du menton la télé. Je trouve ses émissions dénigrantes et font régresser la population.
—— Je pense exactement la même chose, lui répondit-elle, en éteignant le téléviseur. Qu'est ce que tu dirais d'une petite balade pendant que le soleil est là ?
—— Je dirais que je ne suis pas contre, sourit le jeune homme. C'est parti.
Ever se leva et attrapa son manteau qui traînait sur une chaise. Elle suivit Zayn en dehors de l'appartement. Quand ils arrivèrent dans la rue, le vent glacial de la saison leur frappèrent le visage. Zayn s'entoura dans son écharpe, et vissa un bonnet noir sur sa tête, laissant ses cheveux mi-long dépasser.
Ils allèrent dans un parc, pour se balader tranquillement, sans trop de monde. Le parc était assez grand, et une énorme fontaine était présente dès l'entrée. Ever se frotta les mains entre elles pour tenter de se faire un peu de chaleur. Cette nuit avait gelée, et le sol était blanc. Ils empruntèrent un petit chemin derrière des arbres et des banc. Soudain, alors qu'ils étaient dans une grande discution, Ever remarqua quelque chose.
—— Attends, ce n'est pas Harry sur le banc, là ? lui confia-t-elle doucement en désignant un banc non loin d'eux.
Zayn suivit du regard la direction qu'indiquait Ever et s'y prit à deux fois pour bien identifier la cible.
—— Putain t'as raison, qu'est ce qu'il fout avec cette nana ?
Ever plissa ses yeux pour mieux voir. Et soudain, elle reconnu la jeune femme assise à côté de Harry.
—— Maya, marmonna-t-elle. Elle s'appelle Maya et c'est la première personne que je me suis faite en amie si on peu dire ça.
Elle se frotta le visage, sachant très bien qu'elle avait laissé la brune de côté. Elle n'avait pas voulu la revoir tout simplement parce qu'elle n'y avait pas pensé ni même en avait envie. Car elle savait très bien qu'elle allait devoir se séparer de nombreuses personnes dont elle. Cette idée lui fit soudainement mal à la tête.
—— Il ne faut surtout pas qu'on se fasse remarquer, j'ai pas envie de m'expliquer avec elle,chuchota-t-elle.
—— Très bien, on fait demi-tour. Viens, dit Zayn en lui attrapant le poignet.
Ils repartirent rapidement vers la sortie, jetant de petits coups d'œil derrière eux. Quand ils arrivent dans une rue assez peuplée, Zayn resserra son bonnet sur sa tête, et sortit des lunettes de soleil de nul part. Ils passèrent le reste de la matinée à traîner dans les rues de Londres, à acheter des babioles et à rigoler. Ever se sentait bien avec lui, et elle avait l'impression de le connaître depuis toujours.
Malheureusement, vers midi, Zayn reçu un coup de fil lui disant qu'il devait s'absenter l'après-midi. Ever fit la moue, ne sachant pas comment rentrer. Elle n'avait pas tellement regarder les rues dans lesquelles ils avaient tournés. Zayn soupira un instant.
—— Mon chauffeur va venir me chercher, tu peux venir avec moi, je ne pense pas que ça posera problèmes au management, lui dit-il en lui attrapant la main.
—— Merci, souffla-t-elle. Je suis désolée de m'imposer comme ça dans vos vies, vraiment. A la base, je devais même pas m'approcher de vous.
—— Je suis content que tu l'es fait, lui sourit-il, en déposant un doux baiser sur son front.
Bizarrement, Ever sentit un creux au plus profond d'elle. Elle releva la tête, et attrapa le regard du métis. L'hypnose recommençait. On pouvait sentir une tension entre les deux êtres. Doucement, elle passa ses doigts sur la tête du brun, soudainement poussée par un désir inattendu. Sa bouche s'était entre ouverte. Les gens dans la rue ne s'occupaient même pas d'eux, c'est comme s'ils étaient enfermés dans une bulle. Elle n'avait d'yeux plus que pour lui, et lui de même. Zayn la plaqua contre un lampadaire, et se jeta sur ses lèvres. Dans un baiser passionné, la langue du jeune homme chercha celle d'Ever, et elles entamèrent une des danses les plus sensuelles qui puisse exister.
Et c'est ce moment-là que choisit le chauffeur de Zayn pour se garer devant eux. Doucement, il détacha ses lèvres, et la fixa un instant, qui parut une éternité. Il l'amena dans la voiture avec lui.
Durant le trajet, aucun ne parla. Seul des petits regards timides s'échangeaient entre eux. Ever en était toute retournée. Le pouvoir qu'avait Zayn sur elle était immense. Vraiment. Jamais personne ne lui avait fait ressentir ce qu'elle ressentait actuellement pour lui. Elle aurait pu lui arracher ses habits dans la voiture, là, tout de suite. Mais l'idée qu'ils n'étaient pas seuls dans l'habitacle la refroidit.
—— Nous sommes arrivés Mr Malik, parla le chauffeur.
Puis il sortit de la voiture, et viens ouvrir la portière arrière. Ever sortit, suivit de Zayn. Discrètement, elle lui attrapa la main, et se rapprocha de lui. Elle n'arrêtait pas de le regarder avec de grands yeux remplis de toutes sortes d'émotion. Quelque chose la chamboulait à propos de Zayn. Ce garçon lui faisait tourner la tête. Elle ferait n'importe quoi pour le sauver. D'ailleurs, c'était sa mission. Elle devait tout risquer pour lui. Pour eux.
Ever reconnu immédiatement le bâtiment dans lequel ils allaient rentrer. C'était celui de Modest! Management. Elle se sentit alors mal, elle savait que le personnel de Modest l'avait déjà vu. Elle savait que les policiers avaient fait une enquête pour retrouver l'agresseur de la factrice, et qu'ils étaient entrés interroger le personnel. Alors avant de passer la porte d'entrée, Ever tira sur la tête de Zayn, et lui arracha son bonnet. Après tout, il n'en avait plus besoin dans Modest, c'était contrôlé. Et elle lui piqua ses lunettes de soleil. Puis elle lissa ses cheveux avec ses doigts.
—— Quoi, t'es déjà entrée dans Modest et t'as peur qu'ils te reconnaissent ? Lui murmura Zayn.
—— Oui, et je m'étais fait faire un badge, et j'avais parlé avec plusieurs personnes, lui répondit-elle aussi discrètement. Et évidement les flics sont passés par là après pour avoir mon portrait et ma piste. A cause de cette putain de factrice, maugréa-t-elle.
—— Va falloir arrêter ça Ever, je sens que tu déteins de plus en plus sur moi, lui susurra-t-il à l'oreille.
A ce contact, la jeune femme tressaillit. Elle regarda Zayn bouche bée, avant qu'il n'attrape son menton et lui ferme la bouche de force. Il lui fit un clin d'oeil, et l'entraîna à l'intérieur, en prenant soin de ne pas la faire marcher du côté de la réception. Elle le suivit jusque dans un couloir, au premier étage qui débouchait sur un grand salon, où deux grands canapés étaient présents. Tous les garçons étaient là, il ne manquait plus que Zayn. Ever observa la pièce d'un coup d'oeil. Il y avait un bureau en face des sofas, mais personne n'était derrière. Zayn s'assit à côté de Louis et fit une place pour la blonde. Elle se sentit tout d'un coup de trop dans la salle. C'est vrai, après tout, elle ne fait pas partie du groupe. Mais elle obéit tout de même au brun qui l'attendait. Il plaça son bras sur ses épaules quand elle fut assise, comme s'il voulait provoquer quelqu'un.
—— Bonjour les garçons, fit un homme en entrant.
Personne ne lui répondit. C'était un un homme assez enrobé, les cheveux grisonnant, vêtu d'un costume gris impeccable. Il avait des yeux rieurs, pourtant, il ne paraissait pas si aimable que ça. Quelque chose en lui n'inspirait pas Ever.
—— Je ne vais pas passer par quatre chemins. Il faut rebooster votre carrière, j'ai l'impression qu'on vous laisse un peu de côté les gars.
Il s'avança jusqu'à son siège, et s'assit difficilement à cause de son ventre. Puis il remarqua Ever. Et le bras protecteur de Zayn autour d'elle, en signe qu'il ne devait pas y toucher, ni lui faire du mal.
—— Je vois que tu n'es pas venu tout seul, Zayn. Enchanté, mademoiselle...
Les yeux scrutateur de l'homme se posèrent sur Ever et se regard lui déplut. Elle se sentait nu face à lui, l'annalysant de la tête au pied.
—— Robinson. Ever Robinson, fit-elle en le fixant d'un regard dur, lui montrant qu'elle était libre, qu'elle ne lui obéissait pas. Et qu'elle ne voulait rien de lui, surtout en lui donnant un faux nom.
—— Paul Thompson, manager des One Direction. Bien. Vous vous immiscez un peu dans mes plans, très chère. J'avais d'autres projets pour Zayn, raconta l'homme, en se grattant le menton et en se penchant sur ses dossiers grands ouverts.
—— Quels genres ? Intervint Zayn, soudain tendu à l'appel de son nom.
—— Et bien, ça fait assez longtemps que l'on ne t'a pas vu dans les magasines, avec une fille. Alors j'avais pensé qu'on pouvait te caser avec la nouvelle chanteuse des Blue Oaks : Anaella. Elle est très jolie et surtout en besoin de popularité.
—— Il n'en est pas question, nia le jeune homme en fusillant du regard son manager.
—— En fait, tu n'as pas le choix, Zayn Malik. J'ai déjà tout prévu avec son agent, et il est d'accord. Allez, elle n'a que 19 ans et elle est adorable cette petite.
—— Vous en faites exprès ou quoi ? Vous ne voyez pas que vos magouilles entre manager, ça ne m'intéresse pas ? Je ne veux pas en faire partie. Je trouve ça ignoble de tromper les gens comme ça, cracha Zayn, en se levant, furieux.
—— Zayn, l'appela Louis d'une voix douce.
—— Quoi ? Toi aussi tu vas t'y mettre ? grogna-t-il.
—— Mr Malik, veuillez vous rasseoir, ordonna Paul.
Zayn lui obéit, ne voulant pas causer plus de dégâts. Ce n'était sûrement pas son but. Ever ne l'avait pas quitter des yeux.
—— Voilà, tu vois quand tu veux que tu peux obéir, sourit l'homme. Mais son sourire n'arriva pas jusqu'à ses yeux.
—— Ce n'est pas pour autant que je vais faire ce que vous voulez que je fasse. Je refuse de sortir avec cette fille, parla-t-il doucement, contenant toute sa colère en lui. Il crispa quand même la mâchoire.
Doucement, Ever lui caressa la main pour essayer de le détendre. Elle voulait que Zayn se calme, mais évidemment elle voulait qu'il refuse. Paul se comportait vraiment comme un barbare. Il n'avait pas le droit de faire ça.
—— Très bien, je vais trouver un autre moyen de te faire pression. Laisse moi quelque temps, je te rappellerais plus tard, cracha l'homme en costume.
Soudain, Ever intervint, ne pouvant laisser Zayn face à tant d'impuissance. Elle se leva et alla droit sur le bureau du manager. Elle y appuya ses mains.
—— Vous n'avez pas honte de ce que vous faites ? Et vous croyez sincèrement que ça va marcher ? Vous ne pouvez pas contrôler les sentiments, si Zayn n'aime pas cette fille, ça se verra forcement sur ses expressions, fit-elle en ne cessant de le fixer. Vous n'êtes qu'un profiteur.
—— Ma chère petite, commença l'homme en se levant et en faisant le tour du bureau pour se retrouver face à elle. Zayn fera tout ce que je lui ordonnerais. Tu sais pourquoi ? Parce qui tient tellement à ceux qu'il aime qu'il fera tout, même faire semblant d'aimer Anaelle, pour les épargner. Un sourire de victoire s'afficha sur son visage.
—— Pauvre type, lança-t-elle.
Puis rapidement, elle lui attrapa les poignet et le fit tourner malgré son poids. Elle le poussa violemment contre le mur, et de sa main libre, elle lui attrapa le peu de cheveux qui lui restait et entreprit de lui frapper la tête contre le mur. L'homme ne pouvait bouger. Ce qui ne l'empêcha pas de crier et d'appeler à l'aide. Les garçons s'étaient soudainement levés, et Zayn se jetait sur Ever pour l'empêcher de continuer.
—— Eve, mais lâche-le, bordel, lui cria-t-il.
A contre-coeur, elle lui obéit. Aussitôt, Paul se retourna pour lui faire face. Mais Ever ne lui laissa pas le temps de parler.
—— Je vous préviens, si jamais vous forcez Zayn à se montrer avec cette fille, si vous continuez à torturer les membres de ce groupe, je vous tue de mes propres mains, lui cracha-t-elle à la figure. Puis elle le toisa et sortit de la salle son regarder en arrière.
Elle commença à remonter le couloir quand Zayn arriva derrière elle, suivit des quatre autres garçons.
—— Ever, l'appela le métis.
—— Quoi ? Fit-elle en se retournant brusquement. Tu crois que je vais le laisser vous mener à la baguette comme il le fait ? Cet homme veut carrément te caser avec une fille que tu ne connais même pas. Il est complètement taré. Si tu crois que je vais rester à le regarder sans rien faire, tu te fous le doigts dans l'oeil.
Dans un élan, Zayn placa Ever contre le mur, et colla ses lèvres contre les siennes. Elle fut d'abord surprise, mais accepta le baiser et l'approfondit même. Il plaça ses mains sur ses joues pour prendre appuie. Ever fit glisser ses mains sur le corps du métis, et lui attrapa le pull à la hauteur de ses hanches. Doucement, après plusieurs secondes, ou minutes, il s'écarta d'elle. Il la regarda un instant.
—— Tu es vraiment folle, lui murmura-t-elle. Mais c'est comme ça que tu me plais.
Elle était toute chamboulée par ce baiser. Elle tenta de se remettre de ses émotions en cillant plusieurs fois.
—— Cette nuit, je ne te laisserais pas dormir sur le canapé, lui chuchota-t-elle, haletante.
Il sourit face à sa remarque, et lui embrassa tendrement la joue. Puis il l'entraîna vers la sortie, où les autres garçons devaient déjà les attendre.
En sortant, elle redonna son bonnet et ses lunettes à Zayn. Les quatre autres membres étaient tous là.
—— Ecoute Ever, commença Louis. On n'approuve pas vraiment ta façon de faire, la violence ne résout rien.
—— Mais, continua Liam en jetant un coup d'œil à Zayn, nous te remercions d'avoir tenter de raisonner Paul. Personne n'a jamais fait ça pour nous, et même nous même, nous n'avons pas le cran de nous mesurer à Paul comme tu l'as fait. Alors merci, lui dit-il en lui souriant.
Ever regarda les autres garçons, qui eux aussi lui souriait. Alors elle leur rendit leurs sourires, et vint se blottir dans les bras grands ouverts de Zayn, qui lui embrassa la tête.
Elle était fière de ce qu'elle avait fait aujourd'hui. Fière d'avoir défendu les garçons comme ça et d'avoir réussit à trouver une certaine admiration de leurs parts.