Chapitre Sept

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LIAM.
28 novembre 2014
  
  

—— Non Liam, on ne donnera pas un million d'euros pour cette foutue association, s'écria le manager, furieux contre le chanteur.

—— Mais pourquoi je ne peux pas simplement déduire cet argent de mon salaire ? s'énerva le châtain à son tour.

—— Ça ne colle pas avec l'image qu'on veut vous donner. Tu ne peux pas donner un million alors que les autres ne donnent rien, expliqua l'homme.

—— Je suis sûr qu'ils sont tous prêts à donner, on peut faire une somme globale. Ou alors un don anonyme, si c'est ça qui vous inquiète, souffla Liam, désespéré.

—— Écoute mon grand, tu gardes cet argent, tu en auras sûrement besoin, dit-il, sans expression.

—— Moi ? Ou vous ? s'écria Liam, en serrant les poings, à bout de nerf. J'en ai mare de cette situation, je ne peux jamais faire ce que je veux. Vivement que ce putain de contrat soit finit.

—— En attendant, tu es sous mon commandement, et tu sais très bien ce qu'il peut arriver si tu n'obéis pas, hurla l'homme, complètement fou.

     

Liam n'osa rien ajouter, il savait très bien pourquoi il obéissait. Il s'en alla, en claquant la porte derrière lui. C'était tout ce qu'il pouvait faire. Il devait encore tenir un mois, un tout petit mois. Et le contrat avec Modest sera terminé, ils ne seront plus obligés de le renouveler. Mais ils allaient devoir trouver une autre agence. Ou alors tout arrêter. Les garçons avaient besoin d'une mise en point entre eux, mais personne ne voulait se lancer dans cette discussion. Ils trouvaient toujours le moyen de repousser le sujet à plus tard.

    

Liam sortit du grand bâtiment en verre teinté, et s'engouffra dans sa voiture. Il n'avait rien à faire. Il venait de terminer son rendez-vous individuel avec le management, et Niall allait bientôt prendre la relève. Il mit le contact et conduit jusque dans le centre de Londres. Il avait besoin de se changer les idées, de se défouler.

   

Quelques minutes plus tard, il arriva à la salle de sport, à Regent Street. Quand il entra, il se sentit déjà mieux. C'était ici que Liam venait se déchaîner quand il était trop énervé, quand il avait des envies de meurtre. Il sortit la carte du centre de son porte-feuille, et passa sans problèmes aux vestiaires. Il avait un casier où il rangeait toujours des affaires propres. Il fit son code, et ouvrit la porte. Il attrapa ses affaires, et partit se changer, sans adresser la parole à qui que ce soit.

   

Liam était entrain de défoncer un punching-ball, il y mettait tout son poids. Quand il était jeune, il avait fait de la boxe, si bien qu'il savait les mouvements à adopter. Le châtain était tout transpirant, et son tee-shirt était complètement trempé. Mais Liam se sentait beaucoup mieux. Il arrivait à se contrôler intérieurement seulement s'il pratiquait ses entraînements régulièrement. Ce qu'il faisait.


  

   
EVER.
28 novembre 2014

 
—— Mademoiselle, votre café, dit une vendeuse.
    
Ever sortit de ses pensées et attrapa le gobelet que lui tendait la femme. Elle la remercia et s'en alla du Starbucks. Dans la rue, le vent la frigorifia, et elle s'empressa de prendre une gorgée de sa boisson chaude. La blonde était entrain de traîner dans les rues de Piccadilly, attendant l'heure du rendez-vous. Elle était émerveillé par la beauté et l'harmonie qui régnait dans la capitale.
   
Les gens semblaient détendus, ils riaient, ne se souciaient de rien. Ever les enviait tellement, elle aussi aurait voulu avoir une vie aussi simple, vivre dans un monde aussi serein de que leur. Elle en voulait vraiment au Gouvernement de leur avoir gâcher la vie. Elle se rendait compte que sans le bombardement, ils auraient pu être un peuple évolué, que chaque personne faisant partie de la société aurait pu ajouter son savoir pour que le monde se développe.
  
Elle décida d'aller à Green Park à pied, comme elle était juste à côté. C'était un des rares parcs de Londres qui était toujours d'actualité chez Ever. Les nombreux sièges présents dans l'espace vert étaient aussi là, malheureusement, il devait en rester qu'une dizaine.
   
Ever s'assit sur une chaise pliante près de l'entrée, à côté d'une fontaine d'eau. Il n'y avait pas beaucoup de monde, étant donné les basses températures. Pas loin d'elle, un homme âgé lisait un journal. Rien d'inquiétant. Il restait cinq minutes avant que l'heure du rendez-vous soit dépassée.
    
Alors Ever sortit son portable, et entreprit de découvrir les fonctionnalités qu'il avait. Elle vit qu'elle avait un message. Maya lui demandait si elle était libre ce soir pour retourner au Heaven. Ever lui répondit qu'elle allait voir, qu'elle n'était pas sûre de sortir ce soir. La jeune femme ne pensait pas tellement à sa soirée, plutôt à ce qu'elle allait dire à Niall quand il arriverait.
   
Une demi heure plus tard, elle était toujours assise sur son siège, à attendre la venue d'un chanteur qui ne viendrait jamais.
  
« Comment j'ai vu me faire berner à ce point là, pensa-elle, furieuse. On dirait que ma menace n'a pas vraiment fonctionné. Le pire, c'est que j'ai rien à dire à la presse, je n'ai rien vu sur son portable ».
   
Ever se leva, agacée, et sortit du parc sans regarder derrière elle. La blonde ne savait plus ce qu'elle devait faire maintenant. Elle avait perdue la seule chance qu'elle avait de les revoir. Le chanteur s'était bien foutu d'elle. Si elle le voyait, il allait passer un sale quart d'heure. Alors qu'un taxi s'arrêta, elle s'engouffra à l'intérieur.
   
Dix minutes plus tard, elle était arrivée dans le quartier de Soho, et descendait dans Owford Street. La rue était assez connue pour ses grands magasins luxueux et très cher. Mais Ever pouvait se permettre d'acheter ce qu'elle voulait ici. En effet, la valeur de l'argent ici était dix fois moins élevé qu'au XXIIIème siècle. La livre avait reçu une dévaluation importante au cours des derniers deux cents ans. La rue n'était pas tellement bondé de monde, au contraire de ce qu'elle avait put s'imaginer. Sûrement parce que les magasins fermaient dans une demi heure.
    
Ever tourna pour arriver dans une boutique qu'elle connaissait, puisqu'elle existait toujours chez elle. Yves Saint Laurent, un magasin français, avait su garder assez de notoriété pour que sa collection se poursuive à travers les siècles. Le magasin était très spacieux, et de beaux habits se trouvaient exposés devant elle.
  
Elle s'avança et caressa une robe de ses fines mains. Elle était en soie verte, avec quelques perles blanches qui ornaient l'encolure. Ever changea de rayon, et se retrouva dans le compartiment des jupes. Elle loucha sur une jolie noire, typée patineuse. Ever la regarda de plus près et la toucha. Elle était douce. Elle sélectionna sa taille, et la prit avec elle. Plus loin, des hauts attendaient patiemment que quelqu'un daigne les regarder. Ever s'y entreprit.
  
Un haut court, bordeaux, en dentelle avec de fines bretelles l'interpella. Elle le regarda, et le prit. Les vêtements du XXIème siècle étaient très voyant, et on pouvait lire beaucoup de personnalité dans chaque pièce. C'est ce que Ever aimait, dans cette ancienne mode. Elle espérait tout de même que ce qu'elle voulait acheter correspondait à peu près à la tendance actuelle. Alors qu'elle se dirigeait vers les cabines d'essayage sans se préoccuper d'autre chose, elle buta dans quelqu'un et se retrouva par terre, sans rien comprendre.
   
—— Excuse moi, je n'ai pas vu où j'allais, s'exclama une voix masculine.
—— C'est bon, c'est de ma faute, enchaîna Ever, en se relevant.
  
Elle regarda l'inconnu qui l'avait fait tomber et se figea quand elle se rendit compte qu'il s'agissait de Zayn Malik. Elle s'attendait à tout sauf à lui. Lui aussi, quand il la vit, paru étonné. Ever sentait le sentiment de mal aise du garçon. Aussitôt, elle ouvrit la bouche pour parler, mais il la coupa.
  
—— Désolé que Niall soit pas venu, il était... occupé, fit-il, en essayant d'éviter son regard.
—— Désolé ? Et toi, tu ne pouvais pas venir ? Ça confirme vraiment mon idée que j'ai de vous. Vous n'êtes que des pourris gâtés qui n'ont aucun respect pour les autres, dit-elle, furieuse.
  
Le chanteur resta estomaqué devant les paroles de la blonde. Il prit un certain temps avant de réaliser qu'il devait dire quelque chose.
   
—— Je crois que t'es mal placée pour dire ça, railla t-il sous un regard méprisant. Mademoiselle chantage, vous n'êtes pas mieux que nous. Franchement, voler le téléphone de Niall pour avoir un rendez-vous avec lui... c'est l'oeuvre d'un psychopathe.
—— Quoi ? Il m'avait bousculé, et il avait fait tomber son téléphone. Un gardien est venu me le donner en pensant que c'était le mien. Jamais je l'aurais prit sinon, déboula t-elle sur la défensive.
—— En attendant, tu t'es bien permit de regarder ce qu'il y avait à l'intérieur, et ça, sans aucun scrupule, déclara le brun en la toisant.
   
Ever ne baissa pas les yeux et soutint le regard du métis. Pour qui se prenait-il pour lui parler ainsi ?
   
—— Très bien, j'irais livrer tout ce que je sais à la presse. J'ai assez d'infos pour pourrir votre carrière il me semble, dit-elle, un sourire machiavélique sur les lèvres.
   
Zayn prit sur lui, ferma les yeux un instant et inspira un grand coup.
  
—— Pourquoi veux-tu nous voir échouer ? Peut-être que moi je t'agace, mais les autres ne t'ont rien fait. Alors ne va pas t'en prendre à eux, si tu veux une cible, je suis là, dit-il en cherchant désespérément une réponse dans le plus profond de ses yeux bleus.
   
Ever n'ajouta rien. Elle ne savait pas quoi faire, ni dire. Tout ce qu'elle voulait, s'était réussir sa fichue mission, pour pouvoir en recommencer une autre derrière. Car si elle arrivait à sauver les One Direction de leur fameux accident, elle pourrait savoir en rentrant chez elle si ça à fonctionner. Si elle peut vraiment changer le cours du temps. Et ils pourront enfin empêcher le Bombardement, et vivre dans un monde où les dictateurs n'existent plus.
     
—— Je ne veux pas vous voir échouer, je veux seulement vous connaître, savoir qui vous êtes réellement, fit-elle en soutenant le regard du brun. Vous êtes tellement inaccessible que j'ai pas trouvé d'autres solutions. Et quand le portable est venu à moi, j'ai saisi ma chance.
—— Tu veux dire que tu es fan de nous ? S'enquit le chanteur, légèrement étonné, en posant sa main sur son coeur. 
   
Ever se mordit les joues pour se retenir de rire. Elle avait l'impression que Zayn ne connaissait pas la modestie.
   
—— Pour rien te cacher, je suis fan de Niall et c'est pour ça que je lui ai donné ce rendez-vous,mentit-elle, en évitant de croiser son regard.
   
Zayn la regarda, éberlué. Jamais il n'aurait cru avoir affaire à une psychopathe comme elle.
  
—— Et bien je suis sûr qu'il va être ravi de le savoir, déclara-t-il, avec un sourire en coin.
  
Ever ne savait pas quoi rajouter. Alors elle ramassa ses affaires qu'elle avait laissé par terre, et regarda le basané, prête à attaquer si besoin.
  
—— Est-ce que j'aurais l'honneur de vous revoir, toi et Niall ? demanda-t-elle, essayant de ne pas paraître suspecte.
  
—— Ce soir, tout les membres du groupe se rejoigne au Heaven. On y est souvent d'ailleurs, c'est notre boîte préférée, fit le métis, sans expression. Je te laisse à tes occupations, j'ai pas envie de finir enfermé toute la nuit dans ce magasin.
  
Puis elle le regarda s'en aller, passer une main dans ses cheveux, et jeter un coup d'oeil derrière lui. Quand il vit qu'Ever le regardait, un sourire plein de sous-entendus fendit son visage. La blonde se mit à rougir légèrement. Elle se surprit elle-même à éprouver ce sentiment. Elle ne voyait pas pourquoi elle rougissait, ce n'était pas à son habitude. Elle reprit ses esprits, et se dirigea vers les cabines. Le brun lui avait fait perdre un temps précieux, le magasin allait bientôt fermer.
     
 
Dans sa chambre, elle fit un effort pour ranger ses affaires. Les femmes de ménage de Astor Victoria, l'hôtel où résidait Ever, passait quotidiennement, mais ne s'occupaient que du sol, du lit, et des vitres. Elle était passée à la douche, s'était maquillée et coiffée. Elle avait hésité entre deux paires de chaussures, avant de se décider. Elle avait réussi à emmener beaucoup d'affaires pour passer un mois ici. Les nouvelles technologies avaient permit de développer un système de valises qui pouvaient contenir plus de 100kg, tout en restant petites, et pratiques.
  
Quand elle ouvrit le tiroir pour ranger un pull, Ever tomba sur le livre de sa mère. Elle posa le pull, et attrapa le livre. Elle s'assit doucement sur son lit, et ouvrit le livre au hasard. Un morceau de papier glissa du livre. Aussitôt, elle s'en empara et le lut avec attention. C'était un extrait de cyber journal, qui parlait de l'accident des One Direction.
   
« Une terrible nouvelle s'abat sur le monde. Ce mercredi 24 décembre 2014, nous avons perdu trois de nos plus belles étoiles. En effet, Harry Styles, Liam Payne et Louis Tomlinson sont morts dans un accident de voiture. Les deux autres membre de One Direction, Zayn Malik et Niall Horan, sont actuellement à l'hôpital, dans le coma. Les médecins font de leurs mieux pour essayer de réanimer les deux garçons, malheureusement ils ne se réveillent pas. Les spécialistes doutent fortement qu'ils puissent réussir à faire quelque chose, l'état des chanteurs est abominable. Mais il faut espérer qu'un miracle se produise et que les deux étoiles se réveillent [...] Les cinq compères étaient dans leur van, prêt à partir faire la fête pour le vingt-deuxième anniversaire de Louis Tomlinson. Malheureusement, un bus est arrivé trop vite, le chauffeur n'a pas eu le temps de freiner que le bus lui rentrait dedans. Le véhicule s'est retourné plusieurs fois sur lui-même avant de r-atterrir sur ses quatre roues. La carrosserie s'est retrouvée arrachée, et les garçons inconscients. Quand une équipe est arrivée, ils ont déclaré la mort de trois garçons, évacuant les deux autres sur des civières pour les conduire à l'hôpital. Les fans sont actuellement en deuil, en pleure pour leurs idoles. Elles prient pour que Zayn et Niall se rétablissent. »
   
Ever s'arrêta de lire. Elle ressentit un petit picotement au fond de son cœur. C'était sûrement le fait de savoir que leurs destins étaient entre ses mains qui la rendait un peu émotive. Elle n'avait pas eu les détails de leurs morts avant ça, et même si Zayn et Niall n'étaient pas encore morts sur le bout de papier, elle savait très bien qu'ils n'avaient pas réussit à survivre. Et si elle échouait ?
   
Pour la première fois depuis le début de la mission, cette idée la traversa. Elle s'était toujours sentie confiante, et sûre d'elle même. Mais là, un doute l'envahie et elle n'aimait pas ça du tout. Elle n'était pas ce genre de fille qui s'effondrait à chaque difficulté. Elle n'avait pas eu le choix. Elle serait déjà par terre sinon. Non, Ever endossait et trouvait une solution à chaque problème, rien n'était impossible pour elle. Depuis qu'elle travaillait pour l'ESSI, elle n'avait jamais manqué à une seule de ses missions, et ça, durant les deux ans.
    
Quand elle sortit de l'hôtel avec sa veste noire sur le dos, le vent glacial lui gela le visage. Elle s'empressa de monter dans un taxi, n'ayant pas envie de se rendre jusqu'au métro sous cette basse température.
   
    
Quelques minutes plus tard, elle était accompagné de Maya et de Jay, au bar. Elle commençait à s'habituer à eux, et à les apprécier. Mais elle se rendait à l'évidence, elle ne devait pas trop s'attacher. Toutes ces personnes auront disparues de sa vie d'ici un mois.
   
—— J'y repensais hier, et il y a quelque chose qui m'est venu à l'esprit, s'intéressa Jay en lui servant un verre. Tu m'as dit que tu habitais à Hastings, mais tu ne m'as pas dit ce que tu fais dans la vie. Étudiante ?
—— Eh bien, fit Ever. J'avais commencé des études dans... dans la médecine, mais j'ai arrêté en cours de route. Je n'avais plus la foi, et je me suis mise à faire des petits boulots, continua t-elle, en prenant l'exemple d'Owen, son frère.
   
Les deux la fixèrent sans rien ajouter. Elle leur fit un petit sourire, avant d'avaler la totalité de son verre. Ever inspecta la pièce du regard. Il y avait beaucoup de monde sur la piste, et il était difficile de reconnaître qui que ce soit. Soudain, elle croisa le regard d'un jeune homme, qu'elle reconnu immédiatement. Il fallait qu'elle s'en approche. Elle devait lui parler, trouver un moyen de le revoir. Encore. Mais avant qu'elle ne puisse tenter quoi que ce soit, un serveur arriva devant elle et lui tendit un verre. Un whisky.
   
—— Tiens, c'est pour toi.
—— Mais je n'ai rien commandé, dit Ever en fronçant les sourcils.
—— Ça vient du jeune homme là-bas, déclara-t-il en pointant du doigt un coin de la salle.
  
Ever suivit attentivement la direction que montrait le serveur. Et elle le vit, assis à la même place qu'hier, qui la fixait. Aussitôt, elle attrapa le verre, et se dirigea vers lui. Il ne devait pas s'échapper.
   
—— Merci mais j'en ai un peu mare du whisky, fit-elle, en s'asseyant en face de lui. Un mojito n'aurait pas été de refus.
—— Alors mademoiselle psychopathe, comment vas-tu ce soir ? Tu veux que j'aille te chercher Niall, dit-il sous le ton de la moquerie, affichant un sourire espiègle.
—— Très drôle, dit-elle en lui lançant un regard méprisant. N'empêche que j'ai quand même beaucoup d'infos sur vous alors si j'étais toi, je ferais moins mon malin.
—— Arrête, ça marche plus tes menaces, souffla t-il en se rapprochant d'elle, laissant seulement quelques centimètres d'écart entre eux.
—— Qu-quoi ? émit la blonde, un peu gênée par la proximité soudaine qu'avait mit le brun.
—— Je sais très bien que tu n'as jamais eu d'informations sur nous. A chaque fois que tu me parlais de ça, tu baissais les yeux, t'évitais de croiser mon regard. Et c'est exactement le signe qui me montre que tu mens. Alors si je me trompe, dis-moi tout ce que tu sais, lança t-il fièrement, en se reculant dans la banquette, et admirant l'expression de surprise de le jeune femme.
    
Il l'avait devancé. Elle ne pouvait plus faire pression, elle n'avait à présent aucune idée pour la suite. Elle ne savait pas ce qu'elle allait raconter à Zayn.
    
Tel est prit qui croyait prendre.

Change Their DestinyOù les histoires vivent. Découvrez maintenant