Chapitre 6

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Aura

- Il faut que je parte et vite! Dis-je en me précipitant vers la grande porte en bois.

- Tu sors d'ici et je te plombe sur les champs. M'avertit la voix d'Aaron à quelques centimètres de moi son calibre sur ma tempe.

- Laisse-moi sortir Ángel, s'il te plaît. Suppliais-je au brun.

- Tu ne comprends pas que si tu sors d'ici c'est l'enfer qui t'attend. M'avoua Aaron.

- C-Comment ça? demain-je perturbais par ce qu'il venait de dire et de son flingue sur mon crâne.

- Tous le monde t'attend la bouche grande ouverte, ils te cherchent tous dans tous les recoins du monde!

- Ils seraient prêts à payer des milliards pour t'avoir.

Je le fusille du regard. Il
n'avait pas le droit de me
ramener à la réalité.
Pourtant, c'était inévitable.
Le destin l'avait choisi.

- Je veux partir, putain! Hurlais-je le poussant et faisant tomber son arme par terre. Je veux partir!

Je vois qu'il est perturbé alors je me mets à courir dans les couloirs pour sortir de cette enfer.

Mais son corps imposant me plaque contre le mur, son torse est contre mon dos et je sens une lame sous mon cou.

- Tu ne comprends pas, tu m'appartiens à moi et moi seule. Affirma Aaron

- Si je ne peux pas t'avoir alors personne ne t'aura. Dit-il en me prenant fermement le bras toujours sa lame sous mon cou.

Il me fait descendre les marches, on atterrit dans le salon mais il tourne directement à gauche et descend des escaliers cependant totalement différents des premiers, celui-ci est abîmé de partout, il y a de la poussière et des taches de...sang?

Mon corps se fige en voyant ses taches rouges par terre et en sentant l'odeur du sang dès qu'on pénètre un long couloir sombre.

Le pas d'Aaron est dur, sa mâchoire est serrée et ses yeux sombre sont fixé devant lui.

Sans mentir, il me terrifie.

On s'arrête devant une porte avec des grilles qui avaient un peu d'écart entre elles.
Il sortit une clé de sa poche et l'entra dans la serrure, un clic retentit signifiant que la porte venait de s'ouvrir.

Il me pousse dans la pièce me faisant tomber, je me réfugie directement vers un coin de la pièce pendant que lui pénètre dans la cellule.

Pendant que je recule je touche un liquide avec mes mains, je ferme instinctivement mes yeux ne voulant pas savoir ce qu'il y a dans ma main, terrifiée.

- J'ai voulu être gentil avec toi. Commença-t-il me faisant lever les yeux en l'air.

gentil.
gentil.
gentil.

Il appelle ça être gentil? Quelle ironie, monsieur.

- Tu as dépassé les bords, j'essaye de protéger mais tu n'en fais qu'à t'as tête, Preciosa. Me gronda Aaron

T'essaye surtout de t'enrichir et d'enrichir ta mafia grâce à moi, sale chien.

- Tu vas rester ici jusqu'à que tu comprennes!

Pardon? Pardon? J'ai bien entendu. Il ose me priver de ma liberté car monsieur fait un caprice.

Ce n'est pas possible, ce n'est pas possible.

Je lève mes yeux vers lui en entendant ses bruits de pas, il sort de la salle et je me lève aussitôt, il ne peut pas me faire ça.

- Ángel... tu peux pas faire ça! Murmurais-je en n'approchant document de la porte.

Il ferme la porte et reste juste derrière celle-ci.

- Tu peux pas faire ça. Criais-je commençant à sentir mes nerfs se réveiller.

Je frappe la porte en criant son surnom pour qu'il vienne m'ouvrir, chose qu'il ne fait absolument pas.

- Ángel! Ángel je te jure que si t'ouvre pas cette putain de porte maintenant t'auras rien de moi. L'avertis-je

- Je m'en fous que tu me protèges, je me protège très bien toute seule!

- Ángel vient m'ouvrir sinon je te jure que je te colle une balle dans la tête. Ajoutais-je

Il ouvre soudainement la porte fortement, ses mains se posent sur chaque côté de mes côtes et il me plaque contre le mur, nos corps se touchent, je sens son souffle sur mes lèvres et j'entends sa respiration forte.

Il sort sa lame et la pose sur ma cuisse faisant des allers retours sur celle-ci pour venir la placer en haut de ma cuisse. Il relève doucement ma robe jusqu'à ma hanche et relève vers le haut l'élastique de mon tanga pour ensuite faire une pression sur ma hanche, je sens la lame faire une pression sur ma chaire, la douleur était un soutenable.
Je lâche un cri de douleur à m'en brisait les cordes vocales.

Aaron, lui fixe mes lèvres que je mordille de douleur. Je ne savais pas ce qu'il me faisait et j'avais encore plus peur de le découvrir.

Il s'arrête et pensant qu'il avait fini je prends une grande inspiration mais je perds aussitôt l'air que j'essaye de récupérer car un cri sort de ma bouche quand je ressens la lame reprendre sa tâche d'avant.

Lorsqu'il finit il sourit fièrement regardant l'œuvre qu'il venait de faire sur mon corps.

- Maintenant j'aimerais bien savoir qui va se prendre une balle dans la tête. Me susurre-t-il à l'orteil en caressant la cicatrice qu'il venait de faire.

Quand il partit mon corps glisse le long du mur et je pleure, oui je pleure, oui je suis minable et oui je suis faible.

Je ne voulais pas savoir ni voir ce qu'il m'avait fait mais ma curiosité allait me tuer.

Je lève ma robe et retrace la marque qu'il venait de me faire, sans la regardait je savais qu' un "À" été marqué sur mon corps au simple toucher de mes doigts.

Et mes larmes se mirent à couler encore plus sur ma joue, il venait de me marquer. Ce fils de pute venait de me marquer. Je n'avais aucune chance maintenant, aucune.

La phrase qu'il avait dite juste avant de partir devenait plus claire. Il savait que si quelqu'un voyait cette marque il me planterait une balle dans la tête.

————
- NDA -

Bonjour, Bonsoir,
J'ai grave l'impression que mon histoire elle commence à partir un peu n'importe comment du coup ça me stresse donc dites-moi si vous aimez bien et si vous comprenez.

Vita o Morte | t.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant