Chapitre 14

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Aura

Du sang, beaucoup de sang coule de son nez, de ses lèvres et de son arcade sourcilière.

Al capone était devenu méconnaissable, de la sueur glisse de son front atterrissant sur le sol rejoignant son sang sec.

Ses gémissements deviennent de moins en moins fort contrairement aux coups d'Aaron.

J'avais demandée plusieurs fois à Aaron d'arrêter mais celui-ci ne m'écoutait pas et continuait.

Mais la peur prenait le dessus, Aaron me faisait peur, cette colère en lui m'effrayait.

- Ángel je t'en supplie arrête. Commençais-je

- Ferme ta gueule Aura. Me cria le brun

- Tu me penses toujours gentil hein? Continua Aaron en criant et en donnant un coup à son "punching ball"

- Alors Aura tu as peur? Me demanda-t-il en criant et frappant Al capone

- Pourquoi t'es dans tous ces états? S'interpose Al Capone. Tout ça pour une simple petite pute Ángel.

Je te pensais mieux que ça. Tu me fais penser à Élio un minable qui essaye de vendre de la cam en bas de son immeuble. Continue Al capone

- Ferme ta gueule Stronzo di merda. Dit Aaron en lui redonnant un coup. (connard de merde)

J'étais paralysé, ma main gauche qui s'était positionnée sur ma bouche depuis un bon bout de temps, tremblait.

Les autres hommes dans les autres cellules encouragent Aaron.

- Il va mourir Ángel! Criais-je

Juste après ça, après ma phrase, après mes mots, Al capone s'évanouit sur son matelas.

Aaron se relève, sort un mouchoir blanc de sa poche et essuie sa main gauche recouverte du sang d'Al capone, tout comme ses vêtements.

- Maintenant tu vas arrêter de croire que je suis ta chienne et que je suis gentil Aura.

Il se retourne, se trouvant face à moi, il s'approche de moi, son torse collé contre ma poitrine, le froid des barreaux touchant mon corps me faisant frissonner.

- J'espère que tu as compris Aura. 

Il ouvre la cellules et fait glisser les barreaux vers la gauche me faisant tomber en arrière, je me rattrape de justesse aux fers pendant que l'Italien marche vers la sortie.

- Va te préparer. Dit-il en sortant une cigarette et me jetant la clé de la cellule.

Je referme la cellule et court pour rattraper Aaron lui redonnant la clé.

Je monte dans ma chambre et rentre directement dans ma salle de bain.

Je positionne mes paumes de mains sur le robinet laissant un mètre d'espace entre elles.

Qu'est-ce qu'il vient de se passer, bordel.

Aaron était tellement furieux, ces traits étaient très tracés, sa cage thoracique se levait et descendait tellement vite.

Ce n'était même plus Aaron il était devenu Ángel, un homme terrifiant.

Mes mains se positionnent sur mon visage remontant doucement vers mes cheveux et les tirent tout en prenant une grande respiration.

Quelqu'un toque à la porte et j'entends Élise me demande si elle peut entrer, j'accepte et elle pénètre dans la même pièce que moi.

- Je voulais juste vous prévenir que si vous aviez besoin d'aide pour votre corset appeler moi.

Vita o Morte | t.1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant