Vita o Morte | t.1

chapitre 19

Aura

— Fume pas trop. Crache Aaron

— Laisse-moi planer, Ángel. Dis-je en prenant une seconde taffe.

Il me regarde intensément et je continue de partager le joint avec Eduardo.

— Preciosa?

Je relève la tête, laissant entrelacer mon regard à ses iris grises.

— Oui?

— Suis moi.

Il se lève ne me laissant pas le temps de répliquer, je souffle et me lève mais la main de Eduardo qui emprisonne mon bras m'arrête.

— Bonne chance ma star.

Je souris et marche vers le brun qui se trouve à l'avant de l'avion m'attendant devant une porte.

Mes jambes tremblent et j'essaie de rester debout en me tenant au mur, putain c'est de la bonne beuh!

Aaron ouvre la porte et j'analyse la pièce.

C'est la cabine de pilotage, les pilotes sont assis sur leurs chaises, ils se retournent vers Aaron.

— Sortez. Ordonne froidement Aaron.

Ils exécutent l'ordre et l'admire les environs tout en avançant.

— Tu voulais planer n'est-ce pas?

Je souris face à sa phrase.

Je m'assois sur la chaise du pilote car mes jambes beaucoup trop pour que je reste debout, Aaron se met à ma droite et m'explique les commandes.

— Je ne savais pas que tu connaissais autant de choses sur les avions.

— Tu ne connais rien de moi. Chuchote-t-il à mon oreille.

Mon regard dérive vers le calibre qui est dans sa poche arrière, un sourire se développe sur mon visage.

Ma main vient entouré l'arme mais la main d'Aaron entoure mon poignet et replace ma main sur ma cuisse.

— Bien essayer.

Il continue ses explications mais mes jambes n'arrêtent pas de trembler me faisant lâcher un soupir d'agacement.

— Habitue-toi parce que je te ferais plus trembler que cette beuh.

Mes yeux s'ouvrent en grand et mes joues rougissent, il me regarde avec un sourire en coin me rendant encore plus gêné.

Nous sortons, j'arrive à mieux marcher mais Aaron met sa main sur  ma taille pour me tenir, je me redirige vers ma place et ne trouve plus Eduardo.

Et mon joint alors?

— Preciosa, j'ai un travail pour toi?

— Dit-moi?

— Un homme avec qui je travaille depuis très longtemps m'a contacté. Commence-t-il en se servant du whisky. Sa fille est mariée et vit avec son mari mais il pense qu'elle subit des violences conjugales.

Mais quel chien ce mari.

— J'aimerais que tu enquête, deux de mes hommes seront avec toi pour assurer ta sécurité.

— Ce sera quand?

— Le plus vite que possible, je n'aime pas m'attarder sur ce genre de sujet.