Vita o Morte | t.1

Chapitre 8

Aura

Mon souffle se coupe lorsque je sens la main d'Aaron sur ma cuisse, il me la caresse grâce à son pouce.

- Calme toi, c'était seulement une blague. Sa voix paraissait inquiète mais son visage lui, était neutre

Il s'arrête sur la bande d'urgence de l'autoroute et ouvre les deux fenêtres de devant.

Il prend ma main et commence à la chatouiller, mais qu'est-ce qu'il essaye de faire.
Je regarde sa main caresser la mienne perdue.

- Regarde-moi et concentres-toi sur ma voix. Je le regarde et hoche la tête en tentant de reprendre ma respiration.

Son regard était beaucoup plus doux et tendre, il s'approche de ma tête.

- Quand tu veux j'arrête. Je ne comprends pas où il veut en venir.

Il vient poser des baisés partout sur mon visage en commençant par mes joues, ma mâchoire, mon nez et mon front.
Et j'ai compris ce qui
essayait de me faire, il
voulait distraire mon cerveau et que je ne pense plus à ce qu'il venait de se passer.

- Ferme les yeux. Ce que je fis lui faisant confiance.

Et il embrasse mes deux paupières, il répète la même action pendant 3 mins tout en me caressant la main et le bras.

Lorsque je me calme, il reprend son air de d'habitude c'est-à-dire froid et effrayant.

- Tu racontes ça à quelqu'un et t'auras une magnifique balle entre les yeux. Me menaça le brun.

Je le comprends pas et je le comprendrais jamais, cet homme est tellement lunatique. Il se tourne vers moi et me regarde droit dans les yeux, ses iris gris dégagent une terreur incroyable.
J'analyse son visage, sa cicatrice le rend tellement attirant et tellement terrifiant.
Sa bouche est un peu rosée.

Mais lorsque je sens un métal froid sur ma tempe j'arrête tous mes geste et toutes mes pensées.

J'observe Aaron et lui aussi a un calibre sur la tête. Un homme cagoulé et vêtu tout en noir tient le pistolet. Je regarde Aaron pour savoir à quoi il pense mais il me fait un simple clin d'œil, ce qui ne me rassure pas.

- Mani in aria. Cria l'homme derrière moi en Italien.
(les mains en l'air)

Je ne comprends pas l'italien alors j'imite simplement Aaron qui lève ses mains vers le haut.

- Non sei più così intelligente, Ángel. S'exclama l'homme derrière le brun.
(On fait moins le malin, Ángel)

- La tua ragazza è davvero brava. Provoqua l'homme cagoulé.
(Ta copine est vraiment bonne)

- Chiudi la bocca stronzo. Dit le brun.
(ferme ta gueule connard)

- tututu zitto o ti sparo. Prononça l'homme en poussant la tête d'Aaron avec son calibre.
(tais-toi sinon je te plombe)

J'étais terrifiée.
Que nous voulaient ces hommes?
Pourquoi était ils là?
Qu'est-ce que nous avions fait?

Aaron reste calme et je comprends pas comment il
fait. Il tourne sa tête vers moi et je compris dans ses yeux qu'on devait se rendre. Je fais un hochement de tête et 3 secondes plus tard j'ouvre la porte pour sortir.