Suite à l'exécution de Charlie Khaos, son fils, Nathan, fut envoyé à l'orphelinat. Cette seule information signifiait une chose : la suite des évènements s'étant déroulés le soir de l'arrestation de Charlie, aura mené à ce qu'il redoutait le plus.
— Je suis désolé pour toi petit, j'aurais aimé te garder avec moi, mais malheureusement je ne peux pas. lui dit le garde au casque rouge avant de le déposer devant l'orphelinat.
C'était un grand bâtiment, assez vieillot, et très à l'écart de la ville principale. Tout autour, il y avait d'immenses murs infranchissables, à se demander si cet endroit était un orphelinat, ou une prison.
— Bon bah voilà, je te laisse ici tes affaires. Évite de trop les montrer, j'ai eu un mal fou à te les récupérer, on avait pour ordre de tout détruire. Enfin, c'est la moindre des choses pour moi de te donner ça...
La porte de l'orphelinat s'ouvrit.
— Désolé de ne pas pouvoir faire plus, bon courage petit. conclut-il avant de partir.
Tout était flou dans l'esprit de Nathan, depuis qu'il avait appris la mort de sa mère, les événements s'enchaînaient sans vraiment avoir de sens.
— Entre. Et appelle moi madame Grunchs. dit sèchement la femme ayant ouvert la porte de l'orphelinat.
On imposa à l'enfant une visite des lieux, dont il n'avait pas grand-chose à faire. Les informations ne rentraient pas dans son esprit, la femme lui répétait sans cesse "tu écoutes quand on te parle ?" tout en le frappant au visage. Mais le garçon ne réagissait pas plus que ça.
Au final, en guise de punition, la femme, folle de rage, prit le carton de l'enfant, dans lequel le garde avait laissé jouets et vêtements.
— J'espère que tu seras le prochain à mourir ! S'exclama-t-elle avant de laisser l'enfant seul devant sa chambre.
Et c'est ainsi que Nathan s'installa, et dû passer les 2 premières semaines de sa vie ici à porter chaque jour les mêmes vêtements.
Ces 2 semaines se sont écoulées sans vraiment s'écouler. Nathan ne s'était toujours pas remis. Le temps défilait, il défilait encore et encore, sans que rien ne se passe vraiment.
— Hé, hé ! l'interpella une fille qui devait avoir 2 ou 3 ans de plus que lui.
C'était une jolie fille selon les goûts de Nathan. Blonde, des yeux bleus claires, souriante, avec un regard angélique, elle était habillée tout en noir de la tête au pied, et portait des gants.
Nathan ne répondit pas.
— Pourquoi tu as l'air aussi absent depuis ton arrivé ? s'interrogea la jeune fille.
Elle n'eut aucune réponse.
— Bon, hé bah si tu veux, je peux au moins te prêter des vêtements ! Tu pues dans ceux-là ! Si jamais t'as envie de parler, je suis là !
Visiblement, Nathan n'avait pas très envie de parler, étant donné que 4 années se sont écoulées sans qu'il n'adresse la parole à cette jeune fille, malgré ses multiples tentatives de lui parler.
Nathan avait désormais 12 ans.
L'état de choc dans lequel l'avait laissé la mort de ses parents s'était peu à peu dissipé, mais Nathan ne parlait plus. Il n'avait pas perdu l'usage de la parole, il lui arrivait de parler lorsqu'il était seul. Mais en présence d'autre personne, il se sentait incapable de décrocher le moindre mot.
— Comment ça va Nathan aujourd'hui ? demanda cette fille répondant au nom de Diana, qui lui parlait chaque jour depuis maintenant 4 ans.
Comme elle s'y attendait, Nathan ne lui répondit pas, il hocha cependant la tête de haut en bas.
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Funeteku
FantasyLa technologie, ils en ont tous peur, ils pensent que cette avancée les détruira. Les funetekus, un peuple vivant caché de tous traque les « inventeurs », ceux qui font usage de la technologie et tentent de la développer. Est-ce une erreur de conten...