Un toutou démon rien que pour moi!

Chapitre 14

Je me retourne dans le lit, moi qui voulais faire une sieste, j'arrive pas à dormir... Dès que je faire les yeux je vois le démon couvert de sang de mon ancienne amie et le pire c'est que j'adore ça... Mais où est passé la journaliste enjouée que j'étais il n'y a pas si longtemps, j'ai tué un homme et je ne me suis jamais sentit aussi vivante que lorsque je plantais ce couteau dans le corps de l'homme qui m'a tant pris...

Lise : Tout ça c'est la faute d'Alastor...

J'enfouis mon visage dans le coussin, je ne suis pas tombée amoureuse depuis le lycée et me voilà en train de tomber raide dingue d'un monstre ! Je relève les yeux d'un coup et rougis. Alastor n'est pas un monstre, c'est homme charmant, je ne sais plus où j'en suis !

Lise : Satané lui !

Je balance le coussin à travers la pièce, je pense que mon corps et mon cerveau et resté à l'époque du lycée, je réagissais exactement de la même façon... Je finis par me lever, j'arrive pas à dormir, autant sortir un peu... Dès que je pose la main sur la poigné de la porte on y toque, alors j'ouvre.

Alastor : Ah vous êtes réveillée, splendide ! Que diriez-vous de vous balader ?

Lise : C'est ce que je comptais faire de toute façon.

Alastor : Parfait !

Il me fais un petit signe d'une grande élégance pour m'invité à sortir dans la pièce et il ferme derrière moi, je me sens comme une princesse, j'ai un grand sourire béat au visage, eh oh ! Calmez-vous les hormones ! On sort de l'hôtel.

Alastor : Cette ville est restée la même, mais en même temps j'ai une impression de changement...

Lise : Peut-être que tu la voix de plus haut ? La taille ça change le point de vue des chose, tu n'as qu'à te dire que je voie la vie comme un enfant de 8 ans.

Alastor : Je vous répète que vous n'êtes pas si petite.

Lise : Ah oui ? Bah baisse toi à ma hauteur pour voir !

Alastor : Si ça peut vous donner confiance en vous, très bien.

Il se baisse, c'est encore plus frustrant de voir à quel point il se baisse pour atteindre ma taille...

Alastor : Ah oui, très bien je comprends vos plaintes.

Lise : Tu vois, ma vie n'est qu'un film du seigneur des anneaux incessant où je joue Frodon... Tu peux être Legolas si tu veux.

Alastor : Je serais surement d'accord si je comprenais un traitre mot de se que vous avez dit...

Je rigole, et profite qu'il est encore baissé pour lui faire un bisous sur la joue avant de partir en courant et rigolant.

Lise : Tu m'as laissé une ouverture ! C'est ta faute !

Je parcours une vingtaine de mètres avant de me retourner, il n'a pas bougé d'un pouce.

Lise : Bah Alastor...

PVD Alastor

Je pose ma main sur ma joue, quel sentiment fort... Le vieillard, qui n'est absolument pas plus jeune que moi, aurait raison alors... Je... Je ne suis jamais tombé amoureux, c'est une des nombreuses raison pour lesquels je ne me suis pas marié... Mais... Je pensais être totalement dans l'incapacité d'aimer comme ça. Je reprend un peu mes esprits et me redresse avant de la rejoindre sans que ma main ne quitte ma joue.