RIVALS ~ Traduction

Chapitre 1

Vous est-il déjà arrivé de rencontrer quelqu'un et de le détester instantanément ? Peu importe ce qu'ils disent... ou ce qu'ils font, vous les DÉTESTEZ simplement ? Je n'ai été comme ça qu'avec une seule personne dans toute ma vie. En fait, je pense que Bakugo est la seule personne que j'aie jamais détestée. Il est juste tellemeeeeeent... ugh... il est tellement lui.

Je lui lance un regard noir par-dessus la table de la salle de conférence alors que nous sommes informés d'une nouvelle mission mais il s'en fiche, le sourire narquois au coin de sa bouche ne sert qu'à m'énerver davantage. Cela fait trois ans que je suis diplômée de l'école des héros. J'ai passé ces années en stage à l'agence Endeavor. Je ne sais pas pourquoi ils ne l'ont pas renommé après sa mort dans la lutte contre son fils, mais je m'en fiche. Travailler là-bas a été un tremplin, utile pour l'expérience, mais je n'ai jamais eu l'intention de rester. J'avais postulé sur un coup de tête, certaine qu'ils ne m'embaucheraient jamais puisque mon alter n'est pas lié au feu.

Quand ils avaient fait l'offre, j'avais ajusté mes plans et je m'étais engagé sur un contrat de trois ans. Cela s'est terminé il y a deux mois. Après Endeavor, j'avais immédiatement commencé à travailler ici et mon patron, Halo, a décidé de tester mon alter dès le premier jour.

En gros, je manipule l'énergie. Je peux la transférer d'une chose à une autre. Je peux la stocker en moi ou dans des objets inanimés. Je peux l'envoyer dans mes cellules et les faire se diviser mille fois plus vite que la normale - et ainsi, les faire se régénérer. Je peux la voler à la matière, n'importe quel type de matière, y compris les humains, bien que cela me fasse peur de le faire. Cela ne me dérange pas de prendre l'énergie que les gens utilisent contre moi, mais en fait, absorber leur énergie vitale me fait me sentir... bizarre. Je ne l'ai fait qu'une seule fois et c'était une situation de vie ou de mort.

Pour le test, Halo m'avait opposé à Bakugo parce qu'il n'y avait personne d'autre dans l'agence capable de générer autant d'énergie brute. Plus âgé que moi de deux ans et bien plus expérimenté dans le travail de héros, Bakugo avait clairement indiqué que cet exercice était en dessous de lui. Il avait été condescendant, rabaissant et juste un connard en général alors que nous avions pris nos places sur le terrain d'entraînement à quelques pâtés de maisons de nos bureaux. Je ne suis pas particulièrement fier de la façon dont j'ai essayé de gérer la situation, mais je n'en ai pas vraiment honte non plus.

Le son de la voix de mon patron s'estompe alors que je repense à la façon dont tout cela a commencé. Ce n'est pas comme si je pouvais participer à cette mission de toute façon. Pas avec Bakugo en charge du personnel de mission.

Deux mois avant

Déterminé à mettre fin à ce qu'il considère comme une perte de temps le plus rapidement possible, Bakugo vole vers moi avec deux coups de canons tiré de ses bras, en n'en balançant un pour me frapper au visage alors qu'il se rapproche. Il n'est pas difficile d'absorber son énergie cinétique au moment de l'impact et de la rediriger en énergie gravitationnelle dans le sol directement sous lui. Au lieu de me frapper comme il s'y attendait, il tombe comme un rocher, son corps complètement immobile alors que l'énergie gravitationnelle de cette petite parcelle de terre augmente soudainement d'environ mille pour cent.

J'aurais pu en rediriger une partie en énergie sonore ou la disperser en énergie thermique. J'aurais même pu étendre la parcelle de terre où l'énergie gravitationnelle augmentait pour qu'elle ne soit pas si concentrée. Je m'accroupis devant lui et tapote sa joue un peu plus fort que nécessaire, lui rendant un peu de la condescendance qu'il m'avait déjà lancée. Il me fixe, son regard meurtrier alors que je souris doucement.

"Tu devrais être plus gentil avec la petite nouvelle," dis-je, gardant ma voix basse pour que les gens qui regardent ne peuvent entendre. "Tu ne sais jamais quand quelqu'un sera assez fort pour te faire passer pour un idiot." Je recule, lui laissant de l'espace avant de libérer l'énergie emmagasinée dans la terre.