Chapitre 8

679 25 41
                                    


Deku attrape mes mains, les tirant au-dessus de ma tête, les tenant avec l'une des siennes alors qu'il tire sur le lien de mon peignoir. Il glisse librement, le tissu s'ouvre, révélant mon corps. Il se mord la lèvre et me regarde juste une seconde.

"God," grogne-t-il. "J'y ai pensé tellement de fois..."

Yo... cerveau... T'enregistre cette putain de phrase, pas vrai... ? Nous ne l'oublierons JAMAIS, pas vrai ? Même si nous attrapons la maladie d'Alzheimer ou une merde dans le genre quand nous vieillirons... ça RESTE ici.

Sa main glisse sur le côté de ma taille, le moindre contact du bout des doigts me fait frissonner. Il ne me regarde toujours pas. Il observe juste mon corps. A l'endroit où il me touche, sa main se déplace lentement vers mon sein. Plus il monte, moins je suis capable de respirer. Mes respirations sont de plus en plus courtes.

"J'adore ça," dit-il. "Le bruit que fait ta respiration quand je te touche. C'est tellement érotique."

Mec, si tu n'arrêtes pas de me taquiner...

Je répands une pulsation de plaisir à travers lui, siphonnant l'énergie de tout autour de moi et la poussant lentement en lui, une vague taquine, jusqu'à ce que sa respiration reflète la mienne.

"Moi aussi," dis-je.

Ses doigts courent sur le côté de ma poitrine et je demande silencieusement plus. Soit il ne peut pas entendre ma supplication silencieuse, soit il l'ignore exprès. Je m'étouffe dans un hoquet alors que ses doigts remontent sur ma poitrine et sur mon épaule, la libérant de mon peignoir.

Jeezus... il est encore en train de me déshabiller et je suis à mi-chemin d'avoir un orgasme. Je lui donne une petite bouffée d'énergie. Pas autant que j'en avais en réserve, juste assez pour le choquer un peu. Ses yeux se tournent vers les miens et il respire plus fort, les yeux vitreux de désir.

"Hey Mikey... je pense qu'il aime ça...," dis-je en souriant.

Bitch, ne me dis pas que tu viens juste de citer Matrix... Reprends toi et BAISE cet homme. MERDE.

"Jeezus," grogne-t-il.

"Tu veux que je le fasse encore ?" je demande en le regardant à travers mes cils, me sentant comme le diable en personne.

Je le regarde littéralement se débattre dans sa tête, des pensées traversant son visage avant qu'il ne hoche la tête, apparemment incapable de dire les mots à haute voix.

"Embrasse-moi," dis-je. "C'est encore mieux quand tu ne sais pas que ça arrive."

"Ça me rend... un peu fou," dit-il. "Je... je veux... God... je veux te faire mal... de la manière... la plus sexy qui soit."

"Je ne t'arrête pas," dis-je. "Je peux l'endurer."

"Ne... ne me dis pas ça," dit-il. "J'essaie d'être sympa là."

"En restant un boyscout ?" je me moque.

"Arrête de dire ça," grogne-t-il, ses lèvres s'écrasant contre les miennes.

Sa langue glisse entre mes lèvres, caressant le palais de ma bouche. Je ne sais pas si quelqu'un a déjà fait ça auparavant. Je frissonne alors qu'il recule et mord ma lèvre inférieure.

"Alors montre-moi... que tu n'en est pas un," dis-je.

Je l'inonde d'une bouffée de plaisir, le laissant étinceler dans tout son corps, se terminant par une brusque secousse électrique.

RIVALS ~ Traduction Où les histoires vivent. Découvrez maintenant