Chapitre 14

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"Je n'aime même pas la pastèque," dit Bakugo en regardant ma bouche. "Je pense que c'est toi. Tu as un goût tellement délicieux."

"Mon haleine matinale ne demande qu'à être différente," dis-je, essayant d'alléger l'ambiance parce que mon cœur martèle dans ma poitrine et je n'arrive pas à détourner le regard.

"Reste cette nuit," dit-il. "Laisse-moi en juger par moi-même."

Je suis tombé directement dans celui-là... Toujours en train de plaider pour être la pute la plus stupide du monde.

"On avait dit que ce n'était pas un rencard," dis-je, ma voix à bout de souffle.

"Appelle ça comme tu veux," dit-il. "Reste."

"Pourquoi ?" Je demande. "Tu as dit que tu ne me toucherais pas. Tu veux me regarder dormir ?"

"J'ai dit que je ne te toucherais pas à moins que tu ne le demandes," répond-il. "Je n'ai jamais promis que je n'allais pas essayer de te faire changer d'avis, Dumbass."

"Et comment tu ferais ça ?" je demande, ignorant l'insulte.

Pour une raison quelconque, cela ne semble pas m'énerver autant qu'avant.

"Approche-toi et découvre le par toi-même," dit-il.

"Tu ne me toucheras pas ?" je demande, sceptique.

"Si je mens, je vais en enfer," dit-il. "Regarde. Je vais même m'asseoir sur mes mains."

Je me penche sur la console, espérant... Je ne sais pas quoi. Son souffle est chaud sur mon cou, chatouille ma peau sensible et me fait frissonner.

"Je me pencherais plus près de toi," dit-il, sa voix tombant bas, les mots venant lentement. "Comme ça... je te dirais que j'ai acheté douze sortes différentes de bonbons à la fraise depuis la première fois que je t'ai embrassé en essayant de recréer ta saveur sur ma langue. Que je me suis endormis hier soir en me souvenant du goût de ta chatte et du son que tu fais quand tu jouis. La façon dont ta chatte agrippe ma queue et que je t'ai regardé dormir à ton bureau tout l'après-midi alors que je revivais la façon dont tu m'as avalé dans ta jolie gorge."

"Oooooo-kayyyyyy," dis-je en me jetant de l'autre côté de la voiture. "Ça suffit. Hummmmm... Ouais. Uh. Ouais... ok. Merde. Je pense que je ne vais pas recommencer. Nope. Noooooooope."

"Je te dois des excuses," dit-il, le coin de sa bouche incliné dans le moindre soupçon d'un sourire narquois. "Pour avoir laissé mon subconscient te décontenancer. Chaque chose qu'on a pu faire ensemble a été bien meilleure que dans mes rêves."

"La ferme," je soupire en secouant la tête. "Tu rêves de moi ? Com'on."

"Depuis des mois," dit-il en soutenant mes yeux.

Ummm... uhhhhh... Je ne sais pas qui est supposé diriger le navire, mais nous sommes loin du cap.

"Tu dis juste ça comme ça," dis-je, respirant difficilement pour une raison que je ne peux pas expliquer.

"J'aimerais," dit-il, son regard tombant sur ma bouche. "Je détestais rêver de toi. Me réveiller avec ma queue dans la main et ton nom sur les lèvres. Savoir que tu me détestais. Qu'on se détestait. Ça me mettait hors de moi à chaque fois. Je détestais ça."

RIVALS ~ Traduction Où les histoires vivent. Découvrez maintenant