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Salam Aleykoum
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AMLA

S'en suivi des années de galère financière, 4 exactement, quasi tout le long de mes études.

Mes parents ? Ils ont appris ma bêtise et m'ont reniés, et je les comprenais. Je me sentais tellement sale après avoir fait ça, et les mots de mes parents ont été les pires à ne jamais entendre.

Ma mère m'a dit qu'elle s'était tuée a me « dresser » pour rien, et mon père, lui avait juste des larmes aux yeux, et cette image de lui me déchire.

Ils m'ont bien sûr comparé à mon frère et j'ai su là, que je n'avais pas ma place chez eux, alors mon idée d'aller sur Paris s'est confirmée et j'ai plié bagage pour faire mes études loin de tout ce beau monde.

Cependant j'ai souffert par la suite, j'ai réellement souffert, et même à ma pire ennemie je ne le souhaite pas.

Je suis tout d'abord arrivée dans le fameux centre, je m'y étais déjà inscrite par téléphone donc ma place y était déjà, c'était une petite résidence tranquille, et surtout avec des chambres.

J'avais ce critère d'exigence puisque les autres sont ceux avec dortoir et il m'est inconcevable de dormir dans un dortoir, pour la simple et bonne raison que j'ai besoin d'intimité.

Par la suite j'ai dû y renoncer, je me disais bien qu'il y avait un soucis avec le prix, j'avais compris une certaine somme à l'année alors qu'elle était par mois. En et tant qu'étudiante, c'est le genre de luxe que je ne peux pas me permettre.

Alors j'ai d'abord airé, pour but de trouver un endroit où dormir, j'étais tellement désespérée que n'importe quel lieu m'aurais fait l'affaire.

Je ne voulais bien sûr pas avertir Wassil et sa mère, pensant qu'il s'agissait juste de la volonté de Dieu après ma bêtise.

Je suis d'abord restée quelques jours à la rue, je faisais des allers retours entre un lieu isolé, le travail et mes études.

Concernant mon hygiène c'était simple, je me nettoyais le corps avec des lingettes et me brossais les dents dans les toilettes de mon université, c'était le seul endroit pour.

Lorsque mon premier salaire me fut versé, je me suis immédiatement rendu en mairie pour me trouver un lieu de vie.

C'était tellement rapide que je pensais en avoir fini avec la galère, alors qu'elle ne faisait que de commencer...

Le « loyer » était presque donné, j'aurais dû me rendre compte de la supercherie.

C'était un endroit insalubre et très sale, mais c'était malheureusement la seule chose en convenance avec mes moyens, alors j'ai travaillé sur moi et je me suis focalisée sur mes études.

Les deux premières semaines se sont passées naturellement bien, c'est clair qu'il manquait les moyens mais je vivais mieux que le début de mon mois de septembre.

Et ensuite, il n'y a pas un seul jour où je n'ai pas souhaité ma propre mort.

J'ai été humiliée et rabaissée, pourquoi ? Pour ma couleur de peau.

Amla: « sentier du bonheur »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant