Enfants Perdus

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Les Enfants Perdus dansent tandis que Peter Pan, assis avec sa flûte de Pan, regarde Henry et Isabelle. Il se lève et les approche.

Peter : Vous ne voulez pas faire la fête ?

Henry : On a rien à fêter.

Peter : Rien à fêter ? Alors, tu ne te rends pas compte qu'on fait ça rien que pour toi ?

Henry : Moi ? Et pourquoi ?

Peter : Parce que tu vas sauver la magie. Et si tu veux mon avis, c'est bien la meilleure raison qu'on ait de faire la fête. Regarde-les.

Henry : D'abord, je ne suis pas comme eux, ni comme toi.

Peter : Bien sûr que si. Tu es un garçon, comme nous. Peut-être que si je joue, tu voudras danser.

Il pose ses lèvres sur la flûte.

Henry secoue la tête.

Henry : Désolé, je n'entends pas ce que tu joues.

Peter : Intéressant. En fait, cette flûte est enchantée. Seulement certains enfants l'entendent.

Henry : Lesquels ?

Peter : Tu le sauras bientôt.

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Les Enfants Perdus chantent.

Isabelle et Henry les observent de loin.

Un Enfant Perdu, Devin, s'approche de Henry en le poussant avec un bâton.

Devin : Alors, c'est toi le garçon que Peter cherche depuis toutes ces années.

Cette fois, il pousse Henry plus fort. Henry recule.

Isabelle : Eh ! Laisse-le ! T'as qu'à lui demander.

Devin attaque joyeusement Henry.

Surpris, Henry saute hors de sa portée.

Henry : Arrête !

Devin : Si tu t'effarouches pour ça, comment tu vas supporter tout ce que Peter te réserve pour la suite ?

Baissant les yeux, Henry remarque un bâton gisant sur le sol. Devin hoche la tête et l'encourage à prendre son bâton.

Dès que Henry est armé, Devin le charge. Ils se lancent dans une bagarre espiègle.

Peter : Pas mal. Mais ce serait plus amusant avec de vraies épées, non ?

Henry : J'ai jamais... Jamais eu une vraie épée.

Peter : Tu es au Pays Imaginaire et ton cœur est celui du Plus Pur des Croyants. Tu peux faire tout ce que tu veux.

Il place une main sur l'épaule de Henry.

Peter : Il suffit que tu y croies, Henry. Ferme les yeux et imagine que tu tiens une véritable épée.

Henry ferme ses yeux. En les rouvrant, il tient une lame à la main.

Peter : Eh bien, qu'est-ce que tu attends ? Attaque-le.

Isabelle : Non !

Henry charge Devin. Les regardant, les Enfants Perdus acclament.

Peter : Tape encore ! Ne te laisse pas faire ! Oui, continue ! Allez ! C'est ça !

Isabelle : Arrête, Henry ! Tu vaux mieux que ça !

Avec un coup de sabre, Henry coupe le bâton de son adversaire en deux.

Peter : Tu peux le faire !

En chargeant encore une fois, Henry frappe son adversaire et le fait saigner.

Henry : Excuse-moi. C'était un accident.

Peter : Allons, Henry, ne sais-tu pas que c'est l'un des avantages à faire partie des Enfants Perdus. On n'a jamais besoin de s'excuser. Applaudissez-le.

Les Enfants Perdus applaudissent fort.

Peter encourage Henry à lever le bras dans un geste victorieux.

Henry : Ouais.

Isabelle : Pays ImaginaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant