𝐅𝐈𝐑𝐄𝐒𝐓𝐎𝐍𝐄 - T3

09. Tourne la radio

Firestone

Si l'argent ne fait pas le bonheur alors dis-moi pourquoi je suis heureux maintenant ?

Pourquoi plus jeune, j'étais si mal ?

J'ai seulement appris que l'argent m'aidait à me sentir mieux, quitte à rendre les autres malheureux.

- Vous avez besoin de quelque chose monsieur ?

Je me tournais vers cette femme de couleur foncée. Je regardais la tête des mannequins avec différentes perruques. Laquelle lui irait le mieux ? Est-ce que je ferais mieux de reprendre la même couleur que ses cheveux d'avant ?

- Vous avez des perruques qui font naturelle ? Demandais-je, sans être confiant de moi. 

Elle haussa les sourcils. Ses cheveux ne semblaient pas réel surtout sur la tête de Hope.

- C'est pour une personne blanche c'est ça ?

J'hochais positivement la tête et elle me guida devant la caisse. Je les regardais attentivement. Laquelle je devrais vraiment prendre ? 

De toute façon, c'était juste pour un temps, en attendant que ses cheveux repoussent.

- Celle du milieu, avec les cheveux noirs.

- C'est du bleu nuit.

Le problème était qu'il n'y avait de perruque noire assez réel pour sa tête. Je fini par acquiescer, lui faisant comprendre que je la prendrais quand même. 

Je regardais mon portable qui indiquait vingt-deux heures. Je n'avais pas de mission prévue pour demain, mais il fallait trouver une solution pour que crâne d'œuf puisse reprendre une vie normale après ma mission. 

Elle m'avait bien fait rire en me parlant de rembourser tout ce que je lui achète. Surtout quand derrière, elle demande du caviar. 

Je demandais si elle allait me dépouiller avant de partir à ce stade.

- Cent trente dollars.

Je déglutis difficilement ma salive, en l'interrogeant du regard.

- Vous voyez bien que ce sont des vrais cheveux et pas du synthétique. Ça provient d'Inde. Les indiennes se les sacrifies pour votre copine.

- Vous en portez une alors ne faites pas de comparaison débile.

Je fini par payer avec mon portable et sortit de son magasin. Si elle en veut une autre, elle se débrouillera toute seule. 

Je sortis sa liste de course et l'analysa. 

Taille de vêtement en S et Saphir la pensait trop grosse. Elle est même trop maigre cette femme. De la nourriture ? Elle peut se servir dans la cuisine. 

Je rentrais dans une grande épicerie, à chercher comme un con tout ce qu'elle voulait. 

Des serviettes hygiéniques ou des tampons ? Mon cœur rata un battement. Comment j'allais pouvoir trouver de la bonne marque ?

Je cherchais sur internet lesquelles étaient mieux, mais en analysant de plus près les paquets, c'était juste rempli de conneries. Google m'indiquait des serviettes hygiéniques bio. 

Evidement dans ce genre d'épicerie, tu ne pouvais pas en trouver. 

Je soupirais et m'avança timidement vers une salariée qui rangeait les rayons.