𝐅𝐈𝐑𝐄𝐒𝐓𝐎𝐍𝐄 - T3

53. Amour, synonyme de revanche

NDA : 

Yoo, les girls. C'est la dernière NDA jusqu'à la fin de Firestone. 

Alors n'oubliez pas les TW : Violence, mutilation, traumatisme et patati patata. 

Je voudrais laisser les derniers chapitres sans NDA pour faire quelque chose de propre. 

De plus, à la fin du chapitre, il y a quelque chose d'important à lire, et que je ne peux plus supporter. 

Pour le moment, je vous laisse profiter des derniers chapitres, et bonne lecture les girls !

Firestone 

Je suis le démon gardien venu approfondir tes peines,

Te montrer que tu peux te relever quand même.

Je suis l'homme qui t'a attendu tant d'années...

J'attends seulement que tu t'en souviennes.

Si certains souvenirs sont faussés dans votre mémoire, ils reviennent petit à petit. Coupant votre souffle, lorsqu'ils s'ancrent dans votre cerveau. Faisant battre votre cœur à une vitesse phénoménale, lorsqu'ils se rappellent vos ressentiments. Jamais rien n'est caché éternellement dans notre cerveau. Tout revient, quitte à ce que ça prenne plus de temps que prévu. Cet organe nous protège sûrement... 

Mais pour combien de temps ? 

Combien de temps les souvenirs faussés de ma mère allaient me rendre heureux ? 

Combien de temps, le gentil petit garçon que j'étais, allait se changer en un petit diablotin qui n'a peur de rien. Presque de rien. 

La mort est un mot qui hante chacune de mes pensées. J'ai peur d'elle... Je crains qu'il ne se passe plus rien après. 

Où va mon âme ? Comment le monde peut savoir que je serais mort ? Vais-je apercevoir la réaction de mon seul proche lorsqu'il comprendra que j'ai disparu ? Vais-je ressentir quelque chose ? Comprendre que je ne suis plus de ce monde ?

─ Phénix ?

─ Hum...

Je relève la tête vers Saphir qui me tend une cannette de bière. Emeraude est assise sur le canapé en face de moi, nettoyant encore son arbalète. J'arrive à comprendre pourquoi elle tient à ce que son arme soit propre et toute brillante. Ça nous enlève un poids sur la conscience. Celle d'être des tueurs à gages. 

Mais c'est notre boulot... 

D'agir comme si nous étions possédés. Mais comparé aux autres... Je ne tue que ceux qui le méritent. Et je me fiche de ce que ça peut me coûter. 

Ils sont sans cesse en train de répéter « Comment peut-il tuer des hommes, mais pas des animaux... » 

Qu'ont-ils fait pour que je leur enlève leurs âmes ? Ils ont volé de l'argent ? Buter une personne sans défense ? Non. Ils ont plus de conscience que nous. Ils sont plus humbles que chacun de nous.