Elvira Pérez

Chapitre 10 : Suspect

"La chance qui dure est toujours suspecte."

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Elvira.

La lourdeur et brûlure de ces crimes que j'ai commis cette nuit, me forcent à ouvrir les yeux. Mon corps est encore lourd, je n'ai pas assez dormi, mais je sais que je ne pourrais sommeiller à nouveau.

Encore une fois, Elvira a pris vie. Mais mon côté noir en est satisfait, car j'ai aidé les miens et c'est tout ce qui compte. Cette nuit, prendre vie n'a pas était ma première fois. J'ai fait bien pire, la Base Militaire m'a confiée des mission bien plus complexes que celle-ci, mais à chacune j'étais protégée. D'ailleurs, je ne serai pas vous donnez la raison à laquelle. Pourquoi j'étais la préférée. Tous m'adoraient et me protégeaient avec plus d'attention que les autres soldats.

Je me redresse et une nausée me monte à l'œsophage. Je me précipite dans la salle bain, en une fraction de seconde le liquide s'éjecte de ma bouche pour plonger dans la cuvette des toilettes. Ma tête tourne, le liquide acide a brûlé ma gorge, mon corps est faible et je sens que je ne vais pas tarder à m'effondrer, mais j'essaie de résister, car je sais que tout ceci n'est que mental. Ce n'est pas la première fois, à chaque lendemain de mes missions, ces symptômes me viennent toujours.

Il faut que je résiste.

Je me jette de l'eau glacée au visage histoire de me rafraîchir.

Un coup d'œil à ma montre qui me donne treize heures, ça fera l'affaire pour continuer la journée.

Je m'avance jusqu'au couloir, mais quand je me présente dans le salon, c'est avec surprise que je rencontre Ivanna plonger dans la cuisine.

Que fit-elle là ?

-Ivanna ?

-Elvira est-ce que ça va ? Tu es toute pâle ! S'écrit-elle en se précipitant vers moi et m'incitant à m'asseoir sur l'un des canapés.

D'ailleurs, en regardant de plus près, je m'aperçois que certaines taches de sang sont visibles sur ce tissu beige.

-Tiens hermana, prend ça.

Ma meilleure amie me tend un médicament de vitamines, accompagner d'un verre d'eau. Ne comptant pas faire de scènes, je le prends et avale ce verre d'eau d'un trait.

Je l'observe de plus près, sa magnifique robe jaune pâle mettant en valeur ses courbes jusqu'aux chevilles, de joli sandales blanche, ses cheveux marron foncer boucler lui arrivant à rat du coup. Et ses grand yeux marron claire ne fait aucun doute. Cette fille a l'origine brésilienne est d'une beauté à couper le souffle.

- C'est ton frère qui est venu me voir ce matin. Il m'a dit qu'après cette torride nuit, tu serais contente d'avoir un peu de compagnie. Et surtout, il n'y avait personne pour rester près de la maison.

- Alors il t'a, envoyé toi faire la baby-sitter, c'est ça, dis-je avec mauvaise humeur.

Sérieusement, chu pas un putain de bébé, je sais me garder toute seul putain.