Elvira Pérez

Chapitre 12 : Pardonne-moi

"Notre vengeance sera le pardon."

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Valentino

- Fourrez-moi tout ça dans la pièce près des cellules. Il faut que je prévienne Samaël que nous avons toutes les armes.

David Smith est désormais mort. Notre livreur d'armes a assuré que ce n'était pas lui qui a vendu sa marchandise aux hommes qui nous avaient attaqués. Pourtant ses registres et relever de comptes, nous ont bien prouver qu'il s'agissait bien de sa boutique. Alejandro l'a décapité après n'avoir voulu rien avouer sur ses clients. Sa boutique illégale nous appartient désormais et je vous laisse imaginer la quantité de munitions que nous nous sommes permis d'emporter chez nous .. au cartel de Medellín.

C'est maintenant finit avec lui, cela nous fait un point en moins. Maintenant, Ruby Mendes. Le petit sicario de Don Javier pourri dans l'une de nos cellules. Faut avouer qu'il nous a pas mal aider en donnant des informations et tuer ce gamin d'à peine vingt pige me fait pas mal chier, mais il reste tout de même un traître envers son cartel, certes nous l'avions menacer avec sa grand-mère et faut avouer que c'est pas pardonnable, mais c'était ça ou rien. Le choix est vite fait.

Je descends brusquement les escaliers menant aux cellules. L'odeur de la mort me monte au nez et je ne peux me retenir un léger grognement d'écœurement.

- Alors mon petit Mendes ton séjour dans le cartel de Samaël ta bien plus ? Demandais-je sur un ton théâtral.

- Ma grand-mère ?

- Ta grand-mère va très bien Mendes, elle a échappé à une légère crise cardiaque par la peur de te perdre, c'était moins une pour elle, mais maintenant elle va bien. Autres choses ?

Je m'approche de lui pour le détacher de cette chaise métallique et rouiller. Il est à bout de force, le sang sécher sur sa peau, son œil gauche fermer et bloquer par la sécheresse du sang. Son corps et faible, il n'a pas bu ni manger depuis des jours. Et maintenant je mets fin à ses souffrances, il n'a plus d'intérêt pour nous.

- Une prière avant de retrouver l'enfer Mendes ?

Il ne dit rien. Ne me supplie même pas de l'épargner. En fait, il n'attend que ça. Alors en grande enjambée, j'attrape une lame et me précipite vers lui. Mais il ne réagit toujours pas.

- On se retrouvera Mendes, passe le bonjour à Escobar de ma part.

Et ma lame a trouvé son cœur. Ruby Mendes est officiellement mort. Je retire mon arme et essuie le sang sur ce corps mort.

Une âme innocente prise.

- Il sera le message pour sa pute de patron. J'ai plus de temps à perdre.

Je retourne vers la voix qui vient de résonner et c'est sans surprise que Samaël se tient devant la cellule, bras croisé accompagner de son visage impénétrable.

- Tu lui coupes la tête et l'envoies au cartel mexicain. Lince a trouvé une terre ou celui-ci, vient parfois vérifier ses livraisons de coc. Mets sa tête dans un carton et donne-le à Guzman. Il s'occupera du reste.