Chapitre 6 : Génération

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'' Douce noirceur de la nuit. Comme une génération. ''





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Alejandro




Une douche. Une nuit de sommeil. Du calme.

Je ne réclame que ça.

Quatre jours, que mon jefe et moi on est au milieu de nul part, dans un hôtel pourri. Accompagné de Lince ( Lynx). On appelle comme ça, parce qu'à son jeune âge, ce gamin a des yeux de lynx quand il s'agit de technologie. Un putain de surdoué en informatique.

Depuis quatre jours, nous n'avons eu que des aubaines. Des informations sur Don Javier nous sont données comme des lancés de billets. On sait même pas comment c'est possible. En sept ans, nous avons jamais eu autant d'informations donné sur cette pourriture. Tout ceci est louche. Mais pour l'instant, vaut mieux profité de ces opportunités. Cela fait quatre jours que Lince passe jours nuits à vérifier que toute informations sont bonne.

De simples petits indices qui peuvent nous aider à trouver tous des détails important. Et bordel ce gamin et incroyablement douée, car le jour même où nous sommes arrivée, le gosse a réussi à nous trouver une piste sur l'un de ses sicario proche.

Aujourd'hui. Soledad*. Ruby Mendes, un sicario qui va rendre visite à sa grand-mère Rosa. Colombienne, la vieille dame est placée dans une maison de retraite à quelques minutes de notre hôtel. Celui-ci étant qu'un simple soldat pour la pute de Mexicain, il a pu entrer dans le territoire sans être remarqué. Mais dommage pour lui.

Car aujourd'hui, nous aussi nous allons rendre visite à grand-mère.

Samaël a confié la favela à son bras droit pendant son absence, Valentino étant quelqu'un de confiance et doué dans son rôle de tueur. C'est Santiago et Pacho qui ne vont pas tarder à arriver afin de venir en renfort. Je regarde ma montre 6h30. Mendes arrive à 14h30. J'ai le temps de faire une sieste ?

Si seulement.

Et ma sœur.

Je sais même pas comment elle va. Je n'ai même pas pu l'appeler, et ni la prévenir de mon absence. J'ai demandé à Valentino de veiller sur elle. Mais il a aussi le cartel à gérer. Il ne peut pas toujours être là pour là voir, et ça me ronge de l'intérieur. Entre ses terreurs nocturnes, le fait qu'elle soit seule à la maison et qu'elle court un grand danger, j'ai envie de tout brisé autour de moi pour laisser échapper toute cette tension. Mais je ne peux pas. Alors je vais me la fermer et essayé de penser à autre chose..

Pourquoi pas elle..... hein.

Mi cariño. Il y a bien longtemps que je ne l'ai pas vue.

Elle aussi, je sais même pas comment elle va.

Elvira PérezOù les histoires vivent. Découvrez maintenant