Elvira Pérez

Chapitre 67 : Seulement toi

L'unique réponse c'était la famille.

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Elvira.

- Oui, c'est un vrai vivant qui te parle.

Il ne s'adressait à personne d'autre que moi.

Car, il n'y avait qu'avec moi, qu'il parlait. 

Un lourd silence s'installe dans la pièce, tandis que je sentais le décrochement de mon cœur. 

Il battait si vite, que j'avais l'impression de partir dans le chemin de la mort. 

Il était vivant. 

Mon grand-frère Alessandro était en vie. 

Depuis tout ce temps... 

Je sens les regards lourd se poser sur lui, mais également moi. 

J'aimerais donner un signe, mais je ne peux me débloquer de ce choque humain qui me fixe avec toute la fierté qu'il puisse offrir. Je suis totalement paralysé sur cette chaise. Mes oreilles sifflent par cette mélodie de violon qui tinte dans mes tympans. 

Une seule chose résonne en moi...

.... Il était vivant depuis le début.

- Tu devrais être mort.

La voix glaciale de mon second frère, Alejandro, me retire de ma transe pour laquelle les larmes commençaient à me monter. 

Par pitié, je veux découvrir le comment, du pourquoi. 

Pourquoi, Alessandro ?

Pourquoi, tu n'es pas mort ?

- Je vois que ce n'est toujours pas rentrer dans ta tête, Alejandro. Mais moi seul, décide de mon destin.

Il venait de revoir son petit frère, mais il ne lui offrit pourtant aucune délicatesse. Mon ventre se contracta quand je réalise qu'il parle vraiment. 

Il n'est pas lassé de communiquer. Les mots semblent sortirent de sa bouche comme une nouvelle habitude à laquelle il y trouve une fierté et du courage. 

Mon grand frère....   

Je n'ai plus de visage dur. Mais un visage affichant un désespoir et une tristesse pour la personne que j'ai le plus aimé dans ma vie. 

Celui pour qui j'ai donné tout mon avenir.  

Celui pour qui j'ai donné mon âme au diable pour honorer sa mort. 

Celui que j'ai aimé le premier dans mon existence. 

Celui qui est mon ombre.

Ma lèvre tremble, et je jurerais entendre les battements de cœur agité de Luis près de moi. 

- Comment peux-tu être vivant, el peligro ?

Cette fois, c'est Samaël qui pose la question. 

Les semblables de mon frère s'installent en même que lui sur les chaises encore vide de cette grande table à manger, formant un partage de deux équipes.  

- Ma soit disant mort, n'était rien d'autre qu'une mascarade pour effectuer le commencement de mon plan, répond-il.

Son plan.