Chapitre 16 : La fin du calvaire

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Après avoir émit le message, Valmeda commence à vaciller à cause du manque d'oxygène, jusqu'au moment où un médecin de combat du commando la rattrape et lui tend un masque à gaz relié à une pierre magique : "Attend, je te mets ça, tu pourras mieux respirer. La cheffe d'escouade des marines prend une grande inspiration.
- Vous savez vous faire désirer les gars.
- Désolé, vous avez fait du bon boulot, on prend la relève."

Effectivement, les mages maîtrisant l'air se pressent de recycler l'atmosphère du quai. Des ingénieurs de combats, apparemment spécialisés dans les infrastructures spatiales suivent les commandos qui se dispersent aux quatre coins de la station. Des tirs se font entendre ici et là.
Du côté de l'espace, d'autres opérateurs formés aux combats dans l'espace s'infiltrent au niveau de la salle du réacteur qui est éventrée, suivit d'autres spécialistes en retraits, légèrement armées d'une petite mitraillette de type MP7 et transportant des caisses lourdes par deux. Heureusement pour eux, l'apesanteur leur évite de subir le poids du curieux matériel.

Le groupe de commandos de l'espace qui est en tête pose pied dans le couloir grâce à la brèche qui donne sur la porte d'ascenseur ou le groupe de Iori était passé un peu plus tôt. Assombri par l'absence de courant, l'endroit est plus que lugubre. Quelques cadavres flottent dans le vide, leur visage fixé par l'atrocité d'une suffocation glaciale :

"Oh bordel ... Ils ont eut aucune chance." Fait l'un des opérateurs en tête. Leur équipement en apparence ne semble pas plus lourde qu'un équipement terrestre. La magie a permis grandement à la création de ces commandos, grâces à des incantations qui permettent la formation d'un atmosphère artificiel depuis le tissus de leur tenue dans un temps limité. Cette incantation peut se régénérer grâce à des pierres magique où on y a insufflé une grande quantité d'air. Théoriquement, ils pourraient donc sortir en tenue normale, mais la sécurité oblige le port d'une combinaison semblable à celle de plongée et d'un masque respiratoire en cas de problème avec l'incantation ou que l'opérateur tombe à court de pierre magique.

"Contact !" Cri son équipier qui tire plusieurs coups sur un androïde coincé sous les décombres avec son arme encore en main.
"Traité.
- Okay ... Les ingés, c'est à vous, on a dégagé l'entrée.
- Okay 2-5, on arrive." 
Les spécialistes arrivent avec leur cargaison qu'ils ouvrent sans laisser le temps à la caisse de toucher le sol. Ils déplient une espèce de bâche renforcée qui forme un sas de fortune, qui est ensuite fixé et consolidé au chalumeau contre la parois avec des extensions de plaques en kevlar si nécessaire. Une fois la brèche rebouchée avec ce dépannage, si le système d'aération ne fonctionne pas, les ingénieurs procèdent de la même manière qu'on enchante une tenue pour aller dans l'espace. Mais ce coup-ci, on la pose dans un points central de la pièce le temps qu'un atmosphère artificiel se reforme. 
"Fuite d'air négligeable, 896 millibars, on est bon les gars, vous pouvez retirer vos masques. Ils restent des micros fuites qu'on va boucher, mais le sas est opérationnel.
- Bien pris. On avance pour chercher des survivants et relancer le réacteur au niveau inférieur. Bonne chance les gars."
Tout le monde sent une sueur froide leur couler du casque car ils sont tout simplement les pionniers formés au combat dans l'espace, et c'est leur baptême du feu. 

Un détachement de cette force spéciale de l'espace, composé de médecins de combats, d'ingénieurs en magie formés à l'utilisation d'un réacteur du même genre que celui de la station et spécialistes au combat rapproché armés de fusils à pompe en plus de leur fusil d'assaut, se déploient pour sécuriser le niveau. Des détonations de calibre 12 se font entendre au fur et à mesure que l'air générée par la pierre magique réinvestisse les lieux.
Un des binômes se fait surprendre au coin d'un couloir, par un androïde qui surgit et leur tire dessus. L'orc qui ouvre la marche, se prend les projectiles sans avoir put se mettre à l'abris à cause de l'absence de gravité. Son équipière, une elfe, réplique avec son Remington 870 qui tire une volée de plombs enchantés d'une rune de magie de foudre, qui vaporise l'androïde en un tas de cendre. Si les ennemis étaient des êtres vivants, ça serait considéré comme un crime de guerre.

"Dareck ! Dareck ! Ca va ?! L'orc flottant dans le vide, le souffle coupé à cause de la rafale qu'il a reçu, appuie avec sa main droite sur son cou.
- Haah ... Haah ... Rrraah l'enfoiré ! J'en ai pris une dans le cou !
- Laisse-moi regarder."
Son équipière, rattrape l'orc, retire sa main et constate que la balle a faillit toucher la carotide.
"Ne bouge surtout pas, ça a faillit toucher l'artère. J'appelle de l'aide. Roméo 2-5 de Roméo 6-4, on a un blessé à terre. Plusieurs impacts reçus sur le porte-plaque et blessure ouverte au cou.
- Bien pris, 6-4, je vous envoie deux médics."

Au niveau inférieur, un premier groupe de quatre humains investissent les lieux. L'un des hommes donne une tape à l'épaule de son chef et montre avec la lampe torche de sa HK-416, un tas de carcasses fumantes d'androïdes visiblement soufflés par l'explosion qui venait de la porte juste à côté : "Une porte piégée, il y a peut être quelqu'un à l'intérieur." Le chef fait un signe de tête pour dire à ses trois équipiers d'aller vérifier le temps qu'il garde le couloir. En se faufilant dans la pièce de maintenance, les opérateurs remarquent que le conduit d'aération qui se présente en face d'eux a été découpé au chalumeau. L'un d'eux se faufile à l'intérieur, pistolet en main avec sa lampe allumée et remarque qu'au croisement à 5 mètres sur sa droite, le reflet d'un bâton lumineux vert. Il chuchotte : "Goupille ... " Pas de réponse : "Goupille !" Insiste-t-il. Il entend juste un gémissement. Il se rapproche doucement du croisement du conduit et tombe sur le groupe de Iori, endormi ou inconscient à cause du manque d'air. Louis est le premier à reprendre connaissance et à se précipiter sur son arme : "Goupille ! Goupille ! Hurle l'opérateur.
- Cu-Cuillère ... Répond Louis, baissant son arme, n'espérant plus l'arrivée de renforts. Son esprit fatigué fait que parfois un errant a besoin également de repos, même si ça dure moins longtemps qu'un être vivant.
- Chef, on a des survivants ici, il va me falloir un coup de main et une pierre magique d'air, on en a quatre ici."


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