Partie 3

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_ Ma chérie.

_ Je ne comprends pas ce qui m'arrive. Dis-je l'air apeurée

_C'est rien, c'est peut-être juste le stresse

_Je veux quitter cette ville.

_Quoi? Mais qu'est-ce que tu racontes.

_Tu comprends pas, je suis entrain de devenir folle, si je reste ici, mon état risque de s'aggraver.

_Mais ma chérie, je comprends mais ce n'est pas parce que tu vois des fantômes et tout que ça veut dire que tu es folle, ...., ou oui, peut être.

_Aller Dady, je t'en supplie, cette ville, je ne la sens pas.

_Humm, tu devrais aller à l'hôpital de la ville, nous irons demain pour passer un scanner cérébral.

_ Mais ce n'est pas moi, c'est la ville, nous pouvons la passer dans une autre ville. J'ai un mauvais pressentiment.

_ Il faut que je t'avoue un truc.

_ Quoi?

_ J'ai trouvé un job ici et c'est très bien payé.

_ Comment as tu pu même trouvé cette ville c'est un bled paumé?

_J'ai eu beaucoup de chance.

_Tu pourras en trouver un autre ailleurs, quittons cette ville.

_Non ma cherie, on peut pas se permettre un demenagement dans une autre ville. On est sur la paille.

_ Comment ça?

_ On est fauché.

_ Je ne comprends pas, on a fait des économies durant des années pour pouvoir se marier, partir en lune de miel et acheter une maison hors de la ville.

_ J'ai eu des petits soucis.

_ Des petits soucis?

_ Promets moi de ne pas te mettre en colère?

_ Je sens que je vais être obligée de l'être. Dis je en frappant sa main qui voulait caresser mon visage.

_ Durant la preparation de notre marriage, le patron m'avait enfin invité dans la table de jeu, et j'avais réussi à lui soutirer 50 mille dollars.

_ Dady. Dis je d'une voix plaintive.

_ Il m'a invité plusieurs fois et à chaque fois j'en perdais et ça devenait une addiction jusqu'à ce que je remarque qu'il y avait une trop grosse somme manquante alors j'ai joué pour le double car je savais et j'étais sur de gagner.

_ Dady. Dis je en versant une larme.

Il n'arrivait même pas à me regarder dans les yeux.

_ Et j'ai réussi mais des hommes sont venu et m'ont menacé deux jours avant notre mariage.

_ Ce soir là?

_ Oui j'avais bu, pas parce que je doutais de t'épouser mais parce que je ne savais pas quoi faire. Alors j'ai demandé un délai d'une semaine, j'ai trouvé cette ville par hasard dans une boutique de souvenir le jour de ma soirée de « vie de garçon » et nous voilà.

_L'argent ?

_ Je ne voulais pas de problème alors je l'ai envoyé par la poste.

_ Pourquoi t'as fait ça, on aurait pu quitter le pays?

_ Et pour aller où s'ils sont prêts à tuer pour cet argent, c'est qu'il y a vraiment un truc pas net.

_ Comment nous allons vivre? Dis je en paniquant.

_ Il y avait assez d'argent pour payer la maison et acheter des meubles et pour nous nourrir mais ne t'inquiète pas aujourd'hui j'ai été en ville et j'ai trouvé un travail de comptable, chez le maire, c'est peut être une petite ville mais ça paye bien et c'est tranquille.

_ Il faut que j'aille prendre l'air _ Synthia.

_ Plus tard s'il te plaît.

_ D'accord.

Je me dirigeais vers la porte d'entrée.

_ je t'aime. L'entendis je dire derrière moi.

Une fois dehors je remarquais une planche par terre et cette histoire de magasin me revient dans l'esprit, je commence à avoir des bouffés de chaleur. Je rentre dans la maison et me dirige vers les toilettes pour me rincer le visage, peut être que ça finira par mettre mes idées en place.

Le problème ce n'est pas tant qu'il ait perdu tout notre argent, c'est pour ne m'avoir rien dit et me mener à la baguette comme une pauvre idiote. Je rentre dans les toilettes et commence à me rincer le visage quand j'entends la porte s'ouvrir.

_ je n'ai pas assez réfléchi.

Je le sens toucher ma cuisse lentement.

_ Le sexe ne résoudra rien.

Je le sens collé son corps au mien, mettre sa main dans mon coup en le caressant.

Je n'ouvrirai pas les yeux, je ne lui donnerai pas le plaisir de voir mon désir.

_ Ouvre les yeux Synthia.

Ce que je m'empressais de faire en ne reconnaissant pas la voix de mon mari.

Je me mis à crier de toute mes forces en voyant un visage brûlé.

_ Synthia ouvre la porte. Cria Dady derrière celle-ci.

Je pousse le corps loin de moi.

_ Tu ne m'apprécies plus autant qu'hier ? Demanda cette chose.

_ Va-t-en. Dis je en criant et pleurant.

Il était ignoble brûlé, rougi et il sentait la chair calciné.

Je serai dégoûtée de la viande toute ma vie.

_ Ou peut être c'est cette apparence qui te dégoûte. Dit la chose en changeant de visage devant moi et maintenant ce n'était autre que Nomed.

_ Va-t-en s'il te plaît. Dis je en rentrant dans la baignoire.

_ Tu es exactement là où je voulais que tu sois. Dit il en allumant le robinet.

J'essaie de sortir mais il me maintient à l'intérieur, je n'arrêtais pas de crier et Dady n'arrêtait de frapper à la porte, c'est la dernière chose dont je me souviens avant de m'évanouir.

_ Synthia s'il te plaît, réveille toi.

_ Mon amour ne me laisse pas ainsi, on vient de se marier, on est supposé vivre des milliers d'aventures. 

Je fini par ouvrir les yeux et crache de l'eau enfin c'est ce que je pensais avant de voir c'était un truc noir qui ressemblait à de la cendre de bois mouillé et je fini par m'en souvenir, ce qui me fit commencer à paniquer.

_ Calmes toi.

_ Il..é..tait là

_ Calmes...

_ Il a tenté de me tuer.

_ Qui ça ?

_ Nomed.

_Qui est Nomed ? Quand je suis rentré il n'y avait personne juste toi dans la bassine d'eau mais ton corps

refusait de remonter à la surface, j'ai bien cru que c'était fini.

_ je ne pouvais pas sortir de l'eau. Dit elle en pleurant.

_ Je le sais et si avant j'en doutais et pensais a une mauvaise blague de ta part, maintenant après ce que je viens de voir, ce que tu viens de recracher, il faut bien que je l'admette, il y a quelque chose qui cloche. Rendors toi, je resterai là, il faut que tu te reposes. 


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Auteures:

Hallie Nissa Michel

Jimla M. Théodate

EL-Thaïna Dérilus

Quand un démon s'y jointOù les histoires vivent. Découvrez maintenant