Drogo une nouvelle vie à 3 (tome 2)

Chapitre 16

Quelques mois on passait depuis que Drogo, et ses frères étaient partis combattre les chasseurs. Je peux vous dire qu'ils en ont pris tout les trois pour leur grade, quand j'ai appris l'histoire de la mutinerie. Je crois que c'était la première fois que je ne leur avais pas adressé la parole pendant deux semaines, bon j'ai quand même finit par capituler. Mais je pense que la prochaine fois qu'ils me feront un coup pareil, je doublerai la punition. En attendant, il y en a un qui n'est pas prêt de recommencer. Aujourd'hui est un jour assez particulier, c'est le réveillon de Noël. Niveau décoration on a vu les choses en grands pour le premier Noël de Daigo, mais le plus beau dans tout ça c'est de voir Daigo émerveillé grâce à la magie de Noël. J'avoue qu'à cette époque de l'année, je retombe en enfance tout en retrouvant cette légère insouciance. Sarah et Jen sont venues aider pour préparer le repas, ce soir tout le monde sera là. Ça me stresse un peu car ça fait longtemps qu'on ne c'est pas tous réunis, intérieurement je suis un volcan en éruption, alors qu'en façade j'essaie de paraître plus calme et détendue. Je m'occupe un maximum avec les filles, mais mon manque de conversation n'est pas passé inaperçu. Quelques heures plus tard, Dorine, Léna, et Clarisse nous ont rejoint. Bizarrement je me sens étrangère dans ma propre maison, bon je vais pas mentir j'y suis pour beaucoup. Après avoir finis de tout préparer pour les repas, nous sommes tous partis en forêt, chercher de la mousse, des branches de sapins, une buche, des écorces et du houx. En rentrant je m'occupe de donner le goûté à Daigo, après quoi nous nous lançons dans la décoration des chemins de table.

Drogo : tu veux qu'on face quoi avec les garçons ?

Moi : vous allez remplir les boites d'écorces que vous allez émietter. Dans une boite vous mettrez de la peinture argenté, dans l'autre de la peinture bleu pailleté et l'autre vous la laisserez naturel.

Miguel : et si on a pas envie de faire ça, mais qu'on voudrait faire autres choses. Dit-il avec un sourire en coin.

Moi : j'ai une idée, mets ta main à ton cul et fait l'avion. Soufflais-je moqueuse.

Il rigole, et les garçons ce mettent au travail, avec les filles nous prenons les buches que les garçons nous ont préparé.

Sarah : on fait toute les mêmes ?

Moi : non faites comme vous le sentez.

Je regarde un instant ma buche avant de me mettre à l'ouvrage, je prends la dremel pour faire 3 petits trous de la grosseur d'une bougie. Après quoi je récupère 3 agrafes à bois que je pose sur l'envers dans les trous, en y mettant un point de colle pour maintenir les agrafes en l'air. Après quoi je prends une bougie argenté que J'allume, je remplis de moitié le trou avant d'y mettre une bougie, pour en faire de même avec les autres. Je redresse la tête quand je me sens observer.

Moi : il y a un problème ?

Eux : non pas du tout.

Drogo : tu avais juste l'air très concentrer. Répondit-il en me faisant un clin-d'oeil, accompagner d'un tendre sourire.

Je réponds à son sourire, je me remets au travail sentant mes joues s'enflammées, ce qui ne passe pas inaperçu vu leur rire.

Rodrigue : c'est l'effet Drogo ? Ou le fait que tu étais nôtre centre d'attention du moment ? Demande-t-il légèrement amusé.

Moi : un peu des deux. Soufflais-je en rougissant de plus belle.

Alors que Rodrigue allait encore l'ouvrir, Miguel lui met une claque derrière la tête. Je pousse un léger soupir avant de me concentrer à nouveau sur ma buche, je dispose un peu de mousse autour de ma bougie. Après un bref aperçu de ce que ça donnera, je mets quelques points de colle sur l'écorce avec le pistolet, après quoi je fixe la mousse dessus. Je rajoute quelque branche de sapin et de houx, avant de piquer une bombe de peinture argenté, et de bleu pailleté. J'en mets une légère couche sur quelques feuilles de houx, et sur quelques branches de sapin. Je rajoute une petite guirlandes de perle bleu que je colle, avec des minis boules. Après quoi j'admire mon travail, qui reste plus ou moins naturel sans être trop charger.