Chapitre 15

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Les jours ont passé depuis les wendigos, nous avons fait une traque dans la forêt, et les bois allant tour. On en est enfin arrivé à bout. Mais bon, je peux pas dire que c'est sans grande frayeur, ça serait mentir. Nous avons repris les cours, et nôtre professeur d'éducation civique a déserté la ville. Mais bon, malgré tout nous restons sur nos gardes. La vie a repris son cour, le seul problème c'est qu'il n'y a pas de problème. Ouais, dit comme ça, je trouve ça bizarre. Mais le fait que ce soit trop calme est vraiment étrange. Très étrange même. Aujourd'hui nous attaquons le dernier jour avant d'être en week-end, nous avons eu plusieurs trou dans la semaine. Puisque nôtre prof de maths était absent, et plus de professeur d'éducation civique. Dans un sens c'est pas si mal, et je pense que c'est ce qu'elle avait de mieux à faire. Je suis mon cours de langue sans vraiment réussir à me concentrer, mon esprit s'évade à l'extérieur en regardant les nuages blancs défiler sur le font bleu.

Léna : hé... psss... Rose ça va ?

Je secoue légèrement la tête pour me sortir de ma léthargie, je pousse un léger soupir et lui souris.

Moi : oui ça va, je suis pressée que le cours soit terminé. Sérieusement j'en peux plus, et là pour une fois je ne comprends rien.

Léna : qu'est-ce que tu veux comprendre aussi en ayant la tête dans les nuages, tu pensais à qui d'ailleurs ?

Moi : je pense à rien, je regardai juste le dragon qui voulait cramer la queue du petit lapin.

Les filles se mettent à pouffer de rire, ce qui me fait rigoler moi aussi.

Moi : mais c'est pas drôle ça doit faire mal quand même, soufflais-je amuser. En tout cas, moi je ne voudrais pas me faire cramer les fesses.

Dorine : moi non plus, mais tu crois que ça vient de là l'expression avoir chaud au cul ? Dit-elle tout en rigolant.

Moi : je pense plutôt que ça date du temps où on brûlait vif les gens, ou plutôt les sorciers et sorcières sur la place publique. Là c'était le cas de le dire, ils étaient chauds comme la braise.

Nous pouffons de rire, le professeur nous regarde en fronçant les sourcils avant de reprendre son cours.

Clarisse : c'est qu'il pourrait mordre le vieux. Dit-elle en rigolant.

Léna : avoue ça serait ton kiffe.

Nous pouffons de rire de manière plutôt discrète cette fois-ci, devant la grimace de Clarisse. En même temps ça ce comprend, quand on voit le prof avec une calvitie à un stade avancé, avec des petites mèches rebelles plaquée sur le dessus de sa tête, sûrement pour cacher l'endroit où il est chauve. Ses lunettes avec des verres en cul de bouteille, qui grossient ses yeux, et les rendent globuleux. Et encore, je ne parle même pas de sa tenue vestimentaire qui le vieillit encore plus.

Léna : je ne comprends pas ta réaction, il est comment dire... Souffle-t-elle en réfléchissant.

Moi : glamour ? C'est ça, en plus tu imagines. Un super slip kangourou léopard, légèrement trop petit qui fait dépasser ses joyeuses.

Nous éclatons de rire, alors que Clarisse secoue sa tête avec frénésie comme pour retirer ces horreurs de sa tête.

Clarisse : Léna tu aurais pu lui laisser la tête dans ses nuages, maintenant moi j'ai des horreurs qui défilent dans mon cerveau. C'est juste affreux ! En plus de ça, je le vois qu'il twerk, avec ses clochettes qui ballotent dans tout les sens.

Nous partons dans un fou rire, le prof tape sur son bureau nous faisant sursauter. Nos éclats de rires redoublent, nous regardons nos fiches pour essayer de nous calmer, car à chaque regard croiser nous pouffont à nouveau de rire. Après avoir retrouver nôtre calme, nous restons silencieuses pour les dernières minutes de cours. Une fois que la sonnerie retentit, nous rangeons nos affaires pour sortir à la hâte. Arriver dans le couloir nous poussons un long soupir.

Drogo une nouvelle vie à 3 (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant