Je rêve de colombes qui volent
Et de leurs jeunes qui décollent
Du sol
Vers le ciel
.
Je rêve d'un doux rayon de soleil
Caressant mes joues vermeilles
De fleurs butinées par les abeilles
Et le miel
.
Je rêve éveillé
Mon présent est impossible
Selon mes jours passés
C'est pourquoi je rêve éveillé
.
Oui, la joie n'était que chimère
Uniquement mesurable par son absence
Ma langue mordue par son silence
Aujourd'hui elle danse, comme vague en mer
.
J'ai perdu l'essentiel
Seulement pour le retrouver en moi
Mains jointes, je prie le ciel
Avec ma nouvelle amie la joie
.
Elle est douce comme l'ami perdu
Mais revenu par le hasard de la vie
Comme le je t'aime entendu
Après des années, enfin compris
.
Si l'enfer est mental, aveuglant
Le paradis se montre comme une mère
À l'enfant qui naît au présent
Comme le déshydraté se réveillant en mer
.
Ma joie tu es comme le premier amour perdu
Qui me revient sans avoir pris une ride, nostalgique
Ma joie, ma tendre, tu n'es ni ma récompense ni mon dû
Tu te donne à moi comme la pluie sur ma forêt idyllique
.
Ma belle, toi qui me fait reprendre vie
Mes mots ne témoigneront jamais ta grandeur
Laisse-moi te dire, avant le silence admirateur
Que je te remercie
