L'homme de noir vêtu
A pris son propre parti
Beaucoup de voix se sont tues
Même si elles ne sont pas parties
.
Ma plus grande rébellion
Choisir la joie
Même si l'opposition est million
Je reste fièrement dans mon camp à moi
.
Vous ne me verrez pas brûler
Sur le bûcher
Et même si je dois trembler
Toute corde sera tranchée
.
Qui sont les sages, qui sont les fous ?
Au fond, pour être honnête
Je m'en fous
La souffrance psychologique n'est plus ma quête
.
Je laisse derrière moi les années noires
Les ailes brûlées, les cœurs en miettes
Je donne à la naissance toute sa gloire
En acceptant la mort sans qu'elle n'empiète
.
J'ai perdu trop de temps
À ruiner mon propre bonheur
Pour ne pas chérir mes sentiments
Et réparer mon cœur
.
Les nuages s'écartent
Pour éclairer mon visage
Mes mains seront jointes jusqu'a ce qu'ils partent
Pour vénérer ce soleil de bon présage
.
Oui, j'ai mal; et oui, je doute
Mon cœur se serre, mon dos se voûte
Mais malgré tout je prends le temps de sourire
Pour remplacer chaque soupir
.
Je ne suis peut-être pas en extase
Mais je suis heureux
Je suis enfin dans une nouvelle phase
Et je ne rêverai pas de mieux