Tous ces jours qui passent
Comme un défilé
S'entassent
Immobiles et effilés
.
Je ne peux pas me définir
Par ces vingt quatre heures
Une commence quand l'autre va se finir
Je dois calmer mes peurs
.
Au fond je sais qu'il y a
Bien plus que ce que je vois
Au fond je sais qu'il y a
De la vérité dans ma voix
.
Alors je détends mon corps
Pour laisser le temps le marquer
Comme hier, aujourd'hui et demain encore
Je m'allonge pour ne pas m'arquer
.
Contrairement à la banalité du quotidien
Je sens au fond de mon âme que
Je n'ai pas à attendre dans cette queue
Car je ressemble à ces nuages aériens
.
Rien qu'en existant
Je sais que je transcende le temps
Je sais que le monde vit en moi
Autant que je marche en lui maintes fois
.
Même si la la vie m'emporte
Dans ses courants à sens uniques
Ma vérité s'exerce constamment et porte
Ce message inaltérable et laconique
.
"Je suis".