Quand tu m'as quitté
Je me suis senti abandonné
Comme une poupée jetable, vidée
Après avoir tout donner
.
Tu étais mon rayon de soleil
Mon objectif quotidien
Je te considérais sans pareil
Je me considérais tien
.
Peut-être que j'ai eu tort
De t'aimer autant
Mais j'accepte mon sort
Je laisse couler le temps
.
J'aurais tout donné
Pour te garder auprès de moi
J'aurai fais sonner
Les carillons d'églises, du haut des toits
.
Mais ce n'étais pas ton avenir
Tout ce que tu souhaitais devenir
Ne laissais pas de place pour moi
Il ne sert à rien de demander pourquoi
.
Je me suis senti stagner après ton départ
Comme une fleur sans témoins
En manque de pluie, laissée au loin
Les rayons de soleil sont rares
.
Tu m'as forcé à vivre une vie
Dont je ne voulais pas
Difficile de retrouver l'envie
Pour animer mes pas
.
J'ai tant besoin d'aimer
Et d'être aimé
Que ta perte m'a laissé dans l'abîme
En pleurs et abîmé
.
Dieu merci, la vie continue
Avec ou sans toi
Qu'importe à quel point je suis ému
Je ne fais pas la loi
.
Si d'aventure, l'amour me trouvait
Je saurais l'accueillir gaiement
Sans mauvais sentiment
La tenant pas la main, là où je vais
.
On ne souffre pas d'amour
Mais de son absence
J'en souhaiterai tous les jours
Mais personne pour mener cette danse
.
Ce poème n'est pas un cri mais un besoin
L'écho puissant d'un état lointain
Pour en guérir, encore faut-il reconnaître
Les raisons du mal que j'ai vu naître
.
Puissent ces écrits libérer mes larmes
Puissent-ils me faire baisser la garde
Faire tomber les armes
Faire la paix avec les souvenirs que je garde
.
Comme il est dur d'accepter de voir
En soi naître le désespoir
On prend le bonheur pour un dû
Mais pourtant on se retrouve perdu
.
À ton départ j'ai cru ma fin arrivée
Plus rien à vivre, plus rien à faire
Mais regarde tout ce qui m'est arrivé
J'ai amis, famille et tant à faire
.
J'accepte le vide en moi, bien présent
Il saura se remplir au bon moment
J'y crois sans y croire, mais peu importe
Tant que l'esprit m'escorte