- On ne devrait pas en avoir pour longtemps. On vous laisse la garde de la base, on part faire les courses !
Le groupe de quatre parti sur le sentier qui sentait l'air frais de la montagne accompagnés de fusils et de pistolets, au cas où des créatures viendraient les taquiner. Des oiseaux chantaient dans le ciel bleu sans aucun nuage, le vent caressait doucement les arbres, signe que la fin de l'hiver approchait petit à petit.
Pour l'instant, tout était plutôt calme. Mais qu'en serait-il une fois arrivés en ville ? Ils n'en savaieng rien, et pourtant, ils continuaient de marcher, à l'affût du moindre bruit qui pourrait les alerter.
*
**Tout était étonnamment vide. Tout était dépeuplé, inoccupé, calme. Pas une tête ne dépassait à l'horizon dans les rues désertes. Et malgré le fait que l'apocalypse avait débuté il y a seulement quatre mois, les routes étaient défoncées, craquelées : on voyait des racines d'arbre sortir du sol, comme si le goudron était aussi maléable que de la pâte à modeler.
L'atmosphère était sombre et oppressante, seuls quelques corbeau venaient par ci par là et croassaient.Ils marchèrent pendant un instant, armes à la main et à l'affût du moindre bruit. Maintenant qu'ils étaient en ville, l'ennemi devait être plus présent que dans une simple forêt.
- Vous savez où il y a un magasin dans le coin ? demanda Côme en brisant le silence. On vient de loin, ça fait environ trois mois qu'on marche.
Baudering haussa les épaules : il ne connaissait pas bien le quartier dans lequel ils se trouvaient.
- Laissez-moi passer devant, dit alors Lise. J'ai habité par là avant d'aller dans la montagne.
Ils prirent des petites et des grandes rues, traversèrent des places d'habitude pleines de gens puis arrivèrent en face d'un grand magasin.
- Voilà, on est arrivés.
Tout le monde remercia Lise et ils entrèrent par les portes coulissantes qui étaient en morceaux,puis Chaïm alla chercher un caddie pour avoir plus d'espace.
Tout était sans dessus dessous, éparpillé et en morceaux, mais toujours aucune trace d'un quelconque zombie ne faisait surface, donnant une impression post-apocalyptique où seuls séjournaient des bâtiments délabrés. Baudering gardait les arrières de la file tandis que Côme surveillait l'avant, Chaïm poussait le chariot et Lise vidait le rayon conserve dans le caddie. Tout était organisé.
- C'est bizarre quand même... dit enfin Chaïm qui y pensait depuis maintenant un moment. On est en ville, et pourtant il n'y a pas âme qui vive.
- C'est étrange, en effet, approuva Côme. Mais dis-toi que la chance est avec nous pour une première fois depuis le début de ce gros bordel !
- Comme on dit, trop de malchance tue la malchance ! sourit Lise.
- Mais personne n'a jamais dit ça ! s'exclama Baudering. Et puis reconcentrez-vous sur les courses, on n'a pas tout notre temps.
*
**- C'est bon, on a tout ce qu'il nous faut ? demanda le plus costaud.
Tout le monde fit oui de la tête et ils se dirigèrent vers la porte par laquelle ils étaient entrés.
En arrivant devant le lieu, tous restèrent muets un instant.
Les grilles étaient fermées.
- C'est quoi ce bordel ? souffla Lise. On était pas censés être seuls ?
- A priori non, répondit Chaïm.
Pendant qu'ils cherchaient le mécanisme permettant de rouvrir l'entrée, Baudering observa les environs à travers les trous du grillage. Il aperçut alors une ombre furtive détaler comme un lapin au loin. Lise remarqua également la silhouette et l'appela en lui demandant de l'aide.
- Tais-toi, Lise, ordonna Baudering. C'est la personne qui nous a enfermée. Ça ne servirait à rien de l'appeler, d'autant plus que ça peut rameuter tous les zombies du coin.
- Mais quel serait l'intérêt de nous enfermer ? En tant qu'humain, on pourrait plutôt s'entraider plutôt que de se faire la guerre.
- Mais est-ce seulement un humain ?
*
**Côme actionna le levier et rejoignit les autres devant la porte. La grille s'élevait de nouveau, et ils purent sortir du magasin en poussant le caddie sur la route.
- Nous sommes enfin dehors ! s'exclama Chaïm. Rentrons vite !
- Et cherchons à savoir pour quelle raison nous avons été enfermés, ajouta le Yesewis.
Sur le chemin pour remonter à la base et au grand bonheur de tous, ils ne croisèrent pas même une mouche qui volait. Personne. Mais en s'approchant de leur abri, des cadavres étaient éparpillés ici et là, baignés dans du sang. Certains corps étaient coupés en deux, tandis que d'autres n'avaient plus ni bras ni jambes ni tête.
Heureusement, ce n'était que des zombies et aucun visage connu n'était là.
La traînée de morts allait jusque dans la base mais elle partait également au fin fond d'un chemin encore inexploré par les rescapés.
- Je vais suivre ce chemin, puis je reviens tout de suite ! lança Baudering en avançant sur le petit sentier. Continuez sans moi !
Les autres acquiescèrent et se dépêchèrent de rentrer tandis que le brun s'avantuera plus profondément dans les bois. Il marcha tout droit pendant un long moment puis il tomba sur un énorme trou béant. Il était en haut d'une falaise, et en face se trouvait l'autre morceaux de la route, mais il était impossible de passer de l'autre côté.
Déçu de ne pas avoir un quelconque indice qui pourrait les aider, il se retourna et fit demi-tour vers la base. Lorsqu'il arriva, il fit le tour des rapides personnes qui se trouvaient dans la pièce. Mais il manquait quelqu'un.
Time. Elle n'était pas là.
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Un avenir... Je sauverai le monde à ma façon
AbenteuerBaudering vit sur Puruto. Le gouvernement l'envoie un jour accomplir la mission de sa vie. En effet, cette mission lui permettrait d'obtenir la vie éternelle en échange de sa réussite. Seulement, cette mission consiste à anéantir tous les Te...