Tu es aimé de tous

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Un anniversaire pareil, jamais ils n'auraient pu l'imaginer. Mais ils étaient bien tous là, réunis dans le manoir de leur déesse, au Japon. Fêter leurs trente ans dans de telles conditions, dans une telle atmosphère de paix, c'était inespéré. Pourtant, Saga ne pouvait dissimuler trop longtemps ce sourire qui se dessinait sur son visage et qui montrait le bonheur dans lequel il nageait en cet après midi. Ses cadets, ses frères d'armes, même des adversaires aussi étaient là pour l'occasion, et surtout son frère à lui, Kanon, avec qui il s'était définitivement retrouvé.

Ils avaient passé des heures, des jours entiers à discuter tous les deux, coupés du monde, pour rattraper le temps perdu, s'avouer tout ce qu'ils n'avaient pas pu se dire pour enfin se retrouver comme deux êtres inséparables, le double de l'autre.

Quand bien même ils avaient des personnalités par moment différentes, ils se complétaient et formaient un vrai duo: les deux chevaliers d'Or des Gémeaux. Kanon avait même rendu ses Ecailles du Dragon des Mers pour rester au Sanctuaire d'Athéna, restant tout de même en bons termes avec les autres Marinas, ne perdant pas une seconde pour se chamailler gentiment avec Sorrente ou rire franchement avec Isaac.

Les Généraux de Poséidon aussi étaient présents, de même que quelques Spectres d'Hadès et les deux unités des Guerriers Divin d'Asgard.

La résurrection accordée par les Panthéons après trop de guerres avait apporté la sérénité et la paix. Cette fête d'anniversaire en était la preuve.

L'on apporta enfin une montagne de cadeaux, que les géants Aldébaran et Geki tenaient à bout de bras.

Les jumeaux s'exclamèrent, disant de leurs amis qu'ils étaient fous, qu'ils ne méritaient pas autant, mais autant Kanon que Saga n'en pensaient pas un mot. Ils étaient heureux.

Au beau milieu de ces livres – Camus avait très certainement du conseiller quelques uns pour ça –d'appareils électro ménagers ou divers objets plus ou moins incongrus, une enveloppe était adressée à l'ainé, elle était relativement épaisse.

Profitant d'un moment d'inattention, il partit se réfugier dans un coin d'ombre sous la terrasse pour la lire, loin de la foule.

En retirant le document, il découvrit une carte d'anniversaire qui se dépliait plusieurs fois et sur laquelle plein de petits mots étaient écrits. À leur lecture, le grand homme, se sentit tel un jeune enfant pris de sanglots, submergé par les émotions qui l'envahissaient, à cause de simples paroles, dans toutes les langues et de la part de tout le monde...


''Bon anniversaire, Saga! Tu seras toujours un ainé que je respecte avec Aiolos. Ces conseils, ces combats que l'on a menés ensemble ou l'un contre l'autre n'ont fait que me faire grandir. Sois heureux à tout jamais, et viens de temps en temps au Japon! Seiya''

''Saga, tu as été un adversaire redoutable, mais tu restes un ainé en qui je pourrais autant avoir confiance qu'en mon maitre Camus. Profite de ton frère et de l'affection qu'il te porte. Hyoga''

''Tu es quelqu'un d'indispensable au Sanctuaire, tu en fais son histoire. En tant que chevalier des Gémeaux, en tant qu'homme, j'ai l'intime conviction que tu es quelqu'un de très gentil. Profite de cette paix. Amicalement, Shun.''

''Mon Vieux Maitre a du te le dire ou te l'écrira sur cette lettre, mais c'est avec les expériences du passé, bonnes ou mauvaises, que l'on grandit. Ne renie pas ce que tuas vécu, et à présent, vis pleinement, tu n'es pas seul. Je ne suis peut-être personne pour te donner ce conseil, mais c'est ce qu'un simple chevalier du Dragon comme moi voulait te transmettre comme vœu d'anniversaire. Vis heureux, Saga. Shiryu.''

Tous les Saints, les OSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant