Bonus 3 --> PDV Henry

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25 ans ... 25 ans ...25 ans ...et heureusent toutes ses dents mais le coeur aussi fragile qu'un adolescent. Henry sais-tu ce qui se passe ?? Non ? Moi je le sais et tu le sais aussi bien que moi, sauf que toi tu luttes pour éviter ça.

Je divaguais complètement et je regardais mon égo se moquait de moi en silence. Je ne pouvais rien y faire. Je ne pouvais rien faire pour enlever ce pincemet de mon coeur.

Je l'ai observée, toute la semaine comme un espion en mission. J'ai observé ses faits et gestes pendant tout le temps libre que j'ai pu obtenir. J'ai passé mon temps à imaginer sa peau douce sur la mienne, pouvoir toucher ses cheveux bruns soyeux et goûter sa bouche rose pulpeuse.

Je fantasmais même sur elle la nuit alors que Diane était à mes cotes. Mais la vérité est simple, je suis tombé pour Océane Sowers. Cette fille bien qu'elle soit un boulé quand elle le veuille, était une magnifique créature de la nature.

Chaque minutes, chaque secondes semblaient devenir insupportable. Les discours passionnés de Diane devenait de plus en plus en ennuyeux. Le mariage était en route mais je n'écoutais rien, je ne faisais rien. Je regardai simplement tout le monde choisir ma vie à ma place alors que je ne pensais qu'à une seule personne.

Océane.

J'ouvris les yeux une nouvelle fois afin de m'habituer à la lumière provenant de la fenêtre. Je m'étais assoupi sur mon bureau et une grosse masse de passerase trainé sur celui-ci. Je n'avais d'ailleurs pas fait mon travail, ni même écrit aux autres camps pour organiser le concours de l'armée. Je sais que Robert se fâchera mais honnêtement je m'enfous. Qu'il se fache s'il veut, de toute façon il ne peut pas me renvoyer. Je suis le putain de foutu d'héritier et tout ce qui est ici m'appartient.

- Henry ?

Je relevais enfin la tête de toute la paperasse accumulé pendant la semaine et regardai en direction de la porte. Diane, vêtu d'une robe rouge assez prêt du corps, m'observait de son regard de chasseresse.

- On mange dans quelques minutes... dit-elle en s'approchant de moi, tout sourire sur ses lèvres peintes de rouge, un rouge salope si je dois donner mon avis.

Je passais une main sur mon visage, avant de soupirer lentement. Et me reconcentrai sur son regard de braise, qui laissait deviner ses attentions.

- Je peux savoir pourquoi tu es habillée comme ça ? Lui demandai-je en me levant, et essayant d'arranger mon bureau.

- Oh tu sais très bien ronchonna-t-elle. On l'a pas fait depuis des semaines et je voulais réallumer la flamme.

Quelle flamme ? Nous avons été contraint de nous marier depuis des années... On était juste amis et quelques infinités en plus...

Je la regardais interrogateur, elle toussota un peu avant de se reprendre. Elle croisa les bras et se rapprocha de moi.

- Ok dit-elle en me regardant droit dans les yeux. Il n'y a peu être pas de flamme, ni d'amour dans tout ça mais tu dois l'accepter maintenant. Nous sommes un couple.

Et le plus pire dans tout ça c'est que j'y avais cru. Je mettais convaincu que j'aimais Diane parce que Robert ou tout membre de ma famille m'assurait que sa famille était superbe. Je m'étais plié à ses quatres volontés, j'avais vraiment tout essayé. Mais maintenant, je me rends compte que c'est pour la vie. Je ne veux pas vivre par obligation toute la vie. Je veux être heureux.

Diane balança ses cheveux blonds en arrière et regarda sa montre.

-Bon ok. On oublie bébé dit-elle en se rapprochant de moi. Il nous reste environ 10 min. Le temps que l'on fasse nos choses, que je me rhabille d'une tenue correcte et qu'on aille manger avec nos collègues.

Je fronçais les sourcils.

-Je ne veux pas dis-je avant de franchir ma propre porte. Va te rhabiller.

Et je suis avant d'entendre sa voix une fois de plus.

*

Le refectoire était dans un calme inhabituel. Les petits soldats comme je les appelais (bien qu'il ne soit pas petit) était exténué. Un silence rare pesait sur la pièce, je pouvais apercevoir des juniors dormir dans leur soupe, des cadettes sur leur sandwich et pleins trucs de ce genre.

Puis vint son regard.

Au moment où Océane s'aperçut que je l'observais, elle changea immédiatement de champs de visions. Avant de dire quelque mot à son ami truc muche et de jeter le reste du contenu de son plateau dans une poubelle.

- Je ... je dois aller vérifié quelque chose mentis-je à Robert et tous les supérieur sur la table dont Diane. Eumh... c'est très important.

Je me levais rapidement et le temps d'inspecter les lieux. Je vis qu'Océane se dirigeait rapidement vers la sortie. Je me contentais de marcher d'un pas normale afin que les autres ne remarquent rien d'inhabituel et me dirigeai à mon tour vers la sortie.

Dehors, je la cherchais des yeux et enfin je la vis. La téte penchait vers le gazon, elle semblait avoir courant un marathon et une multitude de pensée parcourait dans sa tête.

- Océane ? l'appelais-je quand j'arrivais à sa hauteur.

Elle sursauta un petit peu avant de froncer les sourcils et de me regarder d'un oeil mauvais. Comme si j'étais le diable en personne.

Aah mais tu l'es pour elle Henry.

- Que fais-tu ici Henry ? Demanda-t-elle.

Je souris un petit peu.
- Tu sais très bien que ce camp m'appartient techniquement alors cette question n'est pas valable.

Elle semblait vouloir me frapper avec un super marteau.

- Tu sais très bien ce que je veux dire râla-t-elle.

Ses cheveux bruns volaient dans le vent et une envie soudaine de la touche envahit mon esprit. Dieu que j'avais envie de ses lèvres, sa peau si lisse...
Un groupe de garçon s'approcha de nous.

- Il veut qu'on parle. Mais ici évidemment...

*

Je devais tout lui dire...Absolument tout. Je lui avais demandé de me dire si elle m'aimait mais c'est moi qui l'aime. Je l'aime tellement!

Elle me regardait de ses yeux brillant quand je prononçais ses mots.

- Océane laisse-moi le temps de quitter Diane car j'ai tout faux. C'est moi qui t'aime. Et je ferais n'importe quoi pour que tu sois mienne. Te voir avec cet abruti m'a fait comprendre que je ne veux pas te laisser, je ne peux pas te laisser. Je n'arrive plus à dormir, je ne suis rien du tout sans toi et même si j'essaie, je m'acharne pour t'oublier. Le sentiment que j'ai quand je te vois n'est pas comparable à Diane. Je ne veux pas embrasser deux femmes Océane, juste toi. Toi et ta personnalité merdique, toi et des blagues pas drôle. Toi, toute entière.

Oui parce que je l'aimais, dans sa folie et son immoralité. Je l'aimais elle et j'étais prêt à tout plaquer pour elle. C'est peut-être idiot pour moi qui suit un homme mais le sexe faible est la faiblesse d'un homme et pour moi cette faiblesse s'appelle Océane Sowers.

/ Coucou ! J'ai enfin eu du wifi les cocos du coup, j'ai fait un bonus Pdv Henry en attendant le chapitre suivant. Étant donné qu'il n'y avait pas de connection, je n'arrivais pas à voir mes écrits.

Vos expressions ( N'hésitez pas à critiquer Henry hein ;) ), votes et choses habituelles.

Je remercie les nombreuses personnes qui me font des messages trop gentille. D'ailleurs j'espère qu'elle se reconnaitra parce que j'ai fait ce bonus spécialement pour elle.

Bisou bisou

Johanne.

Ps : Bien évidemment chapitre pas corriger. Désolée

Un amour militaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant