Chapitre 6

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Je n'étais plus autorisé à m'entraîner avec les autres. Je devais nettoyer les toilettes et faire la corvée des tables chaques fois que nous avions fini le repas. Cela faisait une semaine que je n'avais pas vu Henry et je crois qu'il m'ignorait volontairement. On ne se supportait pas et je pense que c'est le mieux pour nous. Par contre, je détestais voir sa fiancée lui tenir le bras. Il était bien trop beau et intelligent pour avoir une fiancée de ce genre. Et puis ses airs de diva commençait vraiment à me pomper mon espace vital.

Nous étions dans la chambre, la fête de la cérémonie d'entrée serait demain et j'étais heureusement autorisée à y participer. Si Henry avait refusé que j'y participe. J'aurais écrasé ses beaux yeux verts jusqu'à que ce qu'il soit totalement aveugle.

"Alors tu vas venir à la fête d'entrée ?" Dit Clarisse en faisant sa queue haute habituelle.

"Oui, je suis autorisé à y aller" Dis-je en mettant mes bottes.

"Tu es grave quand même, tu as agressé le colonel Océane" Dit-elle en riant.

"Il l'avait mérité " Dis-je en souriant. "On ne me fait pas courir à quatre du matin"

Elle commençait à rire. Un son si mélodieux et beau. Je la considérais à présent comme une meilleure amie. Nous avions beaucoup de point en commun excepté notre point de vue sur Henry.

Nous étions dans la chambre et on se préparait pour aller dîner. Maman m'avait appelée hier et j'avais semblant de l'écouter. Elle me criait dessus parce que je ne me controlais pas avec Henry mais si elle le rencontrait, elle me comprendrait. Ah non, suis-je bête ? J'avais presque qu'oublier qu'il était tous les deux dans la même classe sociale. Après avoir soigneusement fait mon chignon. Je sortis accompagnée de Clarisse pour prendre le dîner. Il se passa en silence et comme chaque repas, je finissais par nettoyer les tables une â une pendant que les autres recrues faisaient les entraînements du soir.

"Vous vous êtes calmés ? " Me dit une voix derrière moi. Je savais qui étais-ce et je ne voulais en aucun cas lui donnait ce plaisir de me torturer encore plus. Cette homme est vraiment vicieux. Il m'évite pendant plus d'une semaine et il réapparait comme si de rien n'était.

"Vous avez aussi perdu votre langue cadette ?" Continua-t-il. Je ne me retournais pas et continuais débarrasser la table. Je n'avais pas envie de le voir ni de lui parler peut-être que si je ne lui répondais pas, il allait comprendre et s'en aller. Et bien, il faut croire que le bon Dieu ne m'a pas écouté.

"Je vous parle !" Il me prit par le bras et je rencontrai ses yeux verts, d'un vert si sombre que je ne pouvais déterminer son humeur.

"Je croyais que je vous ne vouliez pas le voir !" dis-je sèchement en retirant mon bras de son étreinte. Mais pour qui se prenait-il ? Ah oui, pour le colonel.

"Je vous parle cadette et vous ne me répondez pas. C'est un manque de respect envers votre supérieur ! "Cacha-t-il.

"Je ne vais pas parlé à un gars qui m'a fait lavé des toilettes pendant plus d'une semaine" Dis-je sèchement.

"Vous l'aviez cherche Océane " Dit-il en mettant une main devant son visage aussi rouge qu'un coquelicot. "Mais je ne suis pas venue pour cela, suivez-moi ! "

"Eh pourquoi donc, je suivrais un gars comme vous ?" Dis-je.

Il me prit par le bras. C'était la deuxième fois qu'il faisait ce geste. C'était assez étrange et pourquoi diable, je pense à ça. Ça tombe il m'envoit au lieutenant, son patron.

"Non, lâchez-moi ! "Dis-je."Je ne veux aller nul part avec vous"

"Ça suffit ! " Son ton de voix me fit sursauter. "Si ça continue, je fais devoir en parler à mon supérieur"

Un amour militaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant