Un amour militaire.

Bonus 1 : PDV Henry

Je venais juste de quitter l'endroit où j'avais pu parler avec Océane. J'étais assez content du résultat, bien qu'elle ne m'avait pas dis qu'elle m'aimait et qu'elle était totalement perdue, elle ne m'avait pas dit qu'elle ne m'aimait pas. J'étais absolument frustré pour toutes les imondes  choses que j'ai bien pu lui dire hier et quand je l'ai vu courir, les larmes aux yeux, dans les bois. J'ai pris conscience mon erreur encore une fois. Je me déteste tellement de lui  avoir toutes ses atrocités, Océane est tout sauf une erreur. Elle est magnifique, belle et exceptionnel, si tétu et si timide quand elle veut. Ses joues rougissant et ses yeux verts étaient complètement fascinants. Quand elle semblait gênée, elle bégayait et c'était juste mignon.

Henry, serais-tu devenu une femme parce que la manière dont tu parles, on dirait une femme achetant un petit lapin ...

Je balayais ma chevelure rapidement du revers de ma main, montrant ma frustration, je ne sais plus moi-même ce que je fais. Honnêtement, je ne sais pas dans quoi je m'embarque, ni pourquoi elle me rend si fous. Je veux juste être avec elle et pouvoir la toucher et la savoir tout près de moi. Peut-être étais-je fous ou que je perdais toute ma raison, mais je voyais une personnalité unique chez elle.

  Elle était comme un rayon de soleil qui vient illuminer mes jours de pluie, comme si à elle seule, elle pouvait changer toute ma vie et me rendre meilleur. J'ai longtemps recherché ce sentiment : le fait que la simple présence d'une  personne fasse battre mon coeur à milles à l'heure et que je sente les quelques poils sur ma peau se hissait à son toucher et que juste en entendant sa voix, un désir ardent se réveille en moi. Oui, c'est exactement ce que je ressens pour elle. Je souris bêtement en pensant à mon petit coeur que j'ai laissé derrière moi. Je pourrais sûrement la voir au soir.

Personne ne m'avait jamais donné ce sentiment. Pas même Diane qui avait été douce avec moi, bien que sa jalouse soit imminente, elle était quand même une gentille personne et je savais que tout ceci était mal. Mais comment empêchait l'attirance que je ressentais constamment pour Océane ?

... Hum hum, telle est la question Henry ?

Je sortis du bois et comme prévu, j'allais à la course. Elle venait tout juste de se terminer. Quelques juniors et cadettes était accroupis, reprenant sûrement leur souffle dû à l'acro-branche. Le lieutenant Robert regardait les élèves avec un sourire aux lèvres et je ne pus m'empêcher de me dire que mon oncle était un sadique né. Oui, ce tirant est mon oncle mais comme nous sommes à l'armée, je me dois de l'appeler lieutenant Robert, je ne vous dirais pas le nombre de baffe que j'ai eu en l'appelant Oncle. J'avançais lentement, priant pour que personne n'ait remarqué mon absence. Arrivé à la hauteur de mon oncle alors que celui-ci fronçait déjà les sourcils me regardant comme si j'étais un bébé de deux ans et que j'avais fait une bêtise. Mon oncle n'a jamais accepté que je puise grandir et même du haut de mes 25 ans, il continuait à me surveiller. Et je peux vous assurer que c'est pénible.

-Où étais encore tu passé idiot ? Demanda-t-il de sa voix habituellement menaçante. Mon surnom avait toujours été celui-là depuis aussi longtemps que je me souvienne. Je ne l'ai jamais entendu dire mon prénom, non ça a été toujours été soit idiot, imbécile et j'en passe.

Je ne réponds pas et me place à côté de lui, regardant les troupes se rassemblaient. Son regard glacial se redirige alors vers un junior qui semblait flirter avec une fille, mon oncle ...enfin le lieutenant Robert soupira fortement en regardant ce jeune homme tentait sa chance, mais on savait tous les deux que le flirte était interdit.

- Regarde ce con, à faire l'autruche devant une gonzesse dit-il en fronçant fortement les sourcils. Ah oui, quand mon oncle voyait la faiblesse quelque part, il en oubliait les bonnes manières.