Chapitre 1

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La neige commençait à tomber en ce mois de décembre 1998. La ville de Londres était plongée dans les affaires de fêtes. Les gens paraissaient si heureux et stressés. On pouvait entendre le bruit des klaxons des voitures, ainsi que les nombreuses personnes marchant sur les trottoirs pour se rendre aux supers marchés et les multiples marchés aux vendeurs criaient du plus fort qu'il voulaient pour vendre leurs marchandises. Mais concentrons-nous sur un quartier en particuliers. Le quartier Beau-vallet (fictif). Ce quartier où habitent les personnes riches de Londres, les maisons étant soigneusement équipées sont aussi grosses qu'un château. Les gens de la noble société ne s'intéressent pas aux autres et on ne les voyait donc jamais arpenté les bonnes vieilles rues de la ville. Ils passent leur temps à se relaxer dans les nombreux bains privés en dehors de la capitale ou préparait de quelconques fêtes qui se voulaient être grandiose. Les femmes papotaient de mode, de grandes marques et les hommes s'amusaient à parler des affaires et de ne surtout pas perdre d'argent. Mais il y a toujours une exception n'est-ce pas ? Sinon cette histoire n'aurait pas de sens d'être racontée.

Océane Sowers, la fille du patron de" La grande banque Nationale de Londres" n'était pas comme les autres. Elle ne devait même pas faire partie de cette société ignoble et elle le savait. C'était une jeune femme âgée de bientôt 17 ans, elle avait un corps élancé et maigre mais assez de formes pour plaire aux hommes. Elle avait de longs cheveux bruns qui lui tombaient jusqu'au bas du dos et de très beaux yeux verts clairs. Elle était rebelle depuis l'âge de 16 ans quand elle entendit son père traiter sa nourrice comme un vulgaire chien. L'égoïsme et l'égocentrisme de ses parents ainsi que dans le monde dans lequel elle vivait, l'exaspérait. Après avoir tenter plusieurs fois de s'échapper, Océane fut contrainte de rester à la maison et après de nombreuses fuites et de nombreuses crises. Les parents de Océane ne sachant plus quoi faire, décidèrent de l'envoyer en Amérique dans un camp militaire.



~~Point de vue de Océane~~

Je regardais pour la dernière fois le paysage s'offrant à moi. Ce n'est pas les gens qui vont me manquer dans cette ville ni même mes parents et encore moins mes amis. Je n'ai plus vraiment d'amis depuis quelques années. Mais le son des klaxons de voitures dans Londres et le bruit des trains passant non loin de ma maison et les gens marchant et rigolant toute la journée sans se soucier de quoi que ce soit allait beaucoup beaucoup me manquer. Cependant, je ne suis pas autorisée à faire partie de leur monde, mes parents ont toujours voulu que je sois une fille parfaite. On m'a fait prendre des cours de littérature et de philosophie depuis mon plus jeune âge. Ma mère m'a appris à préparer de nombreux plats bien qu'elle ne cuisinait jamais. Je me retournais et reportais mes yeux sur mon grand lit en bois vide ainsi que mes armoires complètement remplies par les livres et de photos que je laisserais ici. Je ne savais si j'étais enthousiaste à l'idée d'aller en Amérique mais je savais que je voulais quitter ce monde aussi vite que je le pouvais.

- Océane dit la voix perçante de ma mère. Tu devrais te préparer, la limousine vient te chercher dans quelques minutes ma chère.

Je roulais les yeux en la présence de cette femme qui m'avait donné la vie. Elle portait une de ses horribles robes avec de la dentelle acheter sûrement dans un magasin de grande marque aux prix exorbitants. Cette "chose" qu'elle portait ressembler à une robe rose pâle tombant jusque par terre. Les manches étaient faite entièrement de dentelles. Elle avait attaché ses cheveux châtains en un chignon ordonné et portait de très hauts talons roses qui était juste horrible. Je ne sais pas si le mot est assez osé pour dire ce que je voyais.

- Je sais dis-je brusquement. Tu n'es pas obligée de me le dire puisque c'est vous qui me chassez de votre si belle maison dis-je sarcastiquement.

- Oh voyons Océane, comment peux-tu dire une chose pareille. Nous t'aimons très fort ma chérie et c'est pour cela que nous t'envoyons dans ce camps. Richard, l'amie de ton père, nous a assuré que tu serais en sécurité.

Oui et moi, je suis la reine d'Angleterre. S'il vous plait !

- Tu parles d'une sécurité ! C'est un camps militaire mère ! Dis-je en riant.De toutes les façons, je suis bien contente de sortir de ce trou à rat avec les faux culs que vous êtes !

- Ton langage jeune fille !dit-elle en devenant rouge comme une tomate.

Elle fit un pas vers moi et me regarda de haut en bas. Ses yeux verts ressemblant au mien était plus sombre que jamais.

- Nous ne voulons que ton bien Océane, comprends-nous. Tu as tenté de nombreuses fois de t'enfuir dit-elle en regardant vers le sol.

- C'est parce que vous êtes que des égocentriques ici Dis-je.Eh que j'en ai plus qu'assez de vous.

Notre discussion fut interrompue par Diane, la femme de ménage de la maison qui arriva en courant dans ma chambre enfin, mon ancienne chambre. Elle portait son habituelle petit uniforme gris avec un tablier de cuisine au dessus de celui-ci. Ses cheveux blonds étaient regroupés en une haute queue de cheval désordonnée.

- La limousine est arrivée mademoiselle dit-elle en regardant vers le bas.

- Bien" dit ma mère. Océane, notre discussion est close et je suis sûre que ce camps militaire sera charmant"

Son sourire hypocrite me donnait envie de la gifler.

Je lui fis un dernier regard et prit ma valise pour descendre, passait dans l'immense hall d'entrée et enfin sortit de la maison. Personne n'était là pour me dire au revoir, pas même mon père. Il travaillait toute la journée et je crois que consacrer un peu de temps à sa fille n'était pas dans ses options. La limousine était devant l'énorme allée de notre maison. J'avançais lentement vers celle-ci. Thomas, notre domestique, prit mes bagages et les plaça dans la voiture. Ma mère me suivait et regardait tout ce que je faisais d'un œil prudent.

À croire que j'allais m'enfuir à l'instant.



J'entrais dans la voiture et découvrait de beaux fauteuils en cuirs munit d'une petite table basse au milieu. Je m'asseyais sur un des sièges en soufflant et Thomas ferma la porte. Ma mère toqua à la porte et je lui ouvris même si j'avais vraiment envie qu'elle me laisse partir en paix.

- Bon voyage Océane Dit-elle en souriant.Tu vas nous manquer ma chérie, prends soin de toi.

- Tu pourrais arrêter de raconter des conneries s'il te plaît lui dis-je. Je sais que tu n'en a rien à faire.

Elle souffla un petit peu en remettant une ses mèches tombée sur son front derrière son oreille.

- Comme tu voudras dit-elle. De toutes les façons, tu ne penses pas que je me fais du soucis pour toi et je sais que tu ne le penseras jamais le contraire mais moi, je sais ce que je ressens.

- Il faut partir Dit-le chauffeur rappelant à ma mère que mon vol était dans moins de quarante-cinq minutes.

- Au revoir dit-elle en se retirant de la fenêtre.

- Bye dis-je en refermant celle-ci.



La limousine commença à démarrer et je regardais pour la dernière fois, l'imposante maison dans laquelle je vivais. Il y avait beaucoup de beaux souvenirs ici mais la plupart était des mauvais. La grande allée remplie de fleurs et la grande porte en bois sophistique n'allait vraiment pas me manquer. Au fond de moi, j'ai toujours voulu vivre la grande aventure et j'espère que l'Amérique me donnera enfin l'occasion d'en avoir.

- Êtes-vous prête mademoiselle ? demanda le chauffeur au devant de la limousine.

- Oui Dis-je.

- Bien, en direction vers l'Aéroport, appelez-moi Jill, je vous accompagnerai pendant tout le voyage jusqu'à l'aéroport.

C'est comme cela que commença mon histoire.

/Coucou, alors c'est la première fois de ma vie que je fais une histoire avec tant de descriptions. J'espère qu'elle vous plaît. Merci de laisser des commentaires.

Un amour militaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant