Chapitre 15.

15.2K 773 50
                                    

15.

-Prêt... ! Partez ! À vos marques ... Go !

Nous sommes tous en ligne et c'est dans un élan de rapidité que je m'avance dans le parcours de course sous le regard des nombreux groupes dans le camp. Les personnes crient et les premiers coureurs, tout comme moi-même, sommes lancés dans la forêt pour faire les nombreux obstacles.

La course est constituée de deux parties, une des partie consiste à une course qui fait plus ou moins 5 km remplie d'obstacles et de barres avant de donner le bâtonnet que nous avons, au deuxième membre du groupe pour qu'il effectue la deuxième partie qui consiste à faire de l'acro-branche. J'ai un peu grimacer face à la longueur du parcours au début mais personne à part  Killian, Andrew et  moi semblait s'intéresser, un peu soit il, aux activités ou à nos points tout simplement. Et honnêtement, je suis contente de ne pas faire l'acro-branche, comme je déteste la hauteur, je ne me voyais pas monter là-haut, de risque que je ne déclare forfait avant même que ça ne commence. J'ai donc, évidemment, laisser cette place à Killian.

Les filles étaient restées silencieusement après au je sois revenue des douches. Britanny avait pris l'option "l'ignorer autant que je peux " Ça me fait mal au coeur mais je ne la blâme pas. Après tout, c'est de ma faute, si je n'avais pas voulu enfoncer Charline, rien de tout cela ne ce serait passé. Je sais par expérience que quand on dit un secret a quelqu'un, on s'attend à ce qu'il le garde pour lui et je n'avais clairement pas respecté cela. Non, j'avais balancé bien haut et fort, implicitement bien sûr mais on pouvait le deviner, qu'elles étaient lesbienne alors que Britanny n'était même pas encore sûre de son orientation sexuel. Et je sais que cela la perturbe, c'est pour ça que je lui donne le droit de ne plus me parler. J'essaierai de me faire pardonner parce que d'une façon ou d'une autre, j'éprouve de la sympathie pour cette fille aux cheveux oranges.

Je revenais à mes esprits et continuait de courir, voyant que je me trouvais presque dans les dernières à cause de mes réflexions et de mes rêveries. Il n'est pas question que j'arrive en dernier sachant pertinemment que le groupe qui arrivera en dernier aura une corvée de vaisselle pendant un mois en rentrant au camp et je refuse de faire cela pendant un mois entier. J'accélère donc le rythme de mon sprint, me donnant le courage que ces 5 km ne seront pas aussi long. Je regarde devant, respirant d'une manière mesurée, il ne faut tout de même pas que je m'essoufle alors que je n'ai fait que quelques mètres.

Le vent souffle dans mes cheveux et je dépasse aisément certaine filles qui sont déjà essoufflées. Je cours de la façon la plus adéquate possible. Je ne connais pas réellement ma motivation, en fin à part le fait de ne pas faire la vaisselle mais je n'ai jamais eu d'esprit de compétition. J'ai toujours été une grande flemmarde et après mes cours de danses quand j'étais petite, je faisais toujours exprès de paraitre malade afin de pouvoir rester dans ma chambre et de manger des chips toute la journée. Ma mère évidemment n'était pas contente d'autant plus qu'elle achetait jamais de chips et que ce n'était pas de la nourriture pour les dames. Cependant, je me débrouillais toujours pour en avoir dans ma chambre, je demandais toujours au domestique Thomas, ou je m'ecclipssais dans les grandes rues de Londres juste pour voir ma dose de chips habituel...Bon revenons à ma flemmardise, j'essayais toujours de rater les cours de sport ou autres. En y repensant, j'ai donné la vie dure à mes parents, autant pour moi, ils ne méritent que ça.

-Ah tu sais quand même garder le rythme cruche ! Parle une voix dans mon dos et avant même de répondre, je sais que c'est Méandre qui est derrière moi. N'ayant pas le temps de discuter, je prend comme option de ne pas lui répondre et de continuer de courir.

J'entends ses pas aller plus vite et je la retrouve à côté de moi. Elle est toujours trop maquillée et do rire malicieux est toujours perçant au coin de sa bouche. J'hausse les épaules, si elle veut rester à côté de moi tant pis mais moi, je ne parlerais pas.

Un amour militaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant