Chapitre 10

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10.

J'étais assise à l'arbre habituel en fin d'après-midi. J'aurais dû partir avec les autres dans la forêt pour les entraînements mais je m'étais cachée et dirigée vers le petit d'arbre.

Les quelques gouttes sur mes joues séchaient doucement et je regardais à présent le ciel pensivement. Je détestais vraiment mes parents et je me demandais même pourquoi je ne suis pas née dans une famille normale.

Une multitude d'image de famille parfaite passa sous mes yeux, les adultes riants et les enfants jouant à chats et tout le monde est de bonne humeur. Pas de domestique pour nous élever, pas d'interdiction de sortir et encore moins des cours de bonne conduite.

Sérieusement, fallait-il vraiment que j'apprenne à manger avec 7 sortes de couverts différents.

Je reniflais quelques sanglots avant de défaire mon chignon mal coiffés, laissant tomber mes cheveux bruns sur mes épaules.

Je n'ai jamais été la fille que mes parents voulait. Je n'aimais pas les concours des mini-miss, je n'aimais pas faire du shooping et portait de robe toute rose. Je n'ai jamais aucuns centres d'intérêts pour la mode ou pour les grandes personnes d'Angleterre.

Cette horreur s'est accentuée quabd j'ai découvert que mon père avait un double travail. Il faisait du vendage d'homme, enfin, il les achète et il les fait travailler dans des conditions vraiment horrible.

Une autre larme coula sur ma joue en repensant aux familles mals traitées quand j'avais découvert par hazard le sous-sol à même le sol du prestigieux bâtiment du travail de mon père en plein centre de Londre.

J'avais tellement été bouleversée que je n'avais pas mangée pendant deux semaines et que j'ai commencé à fuir la maison juste pour les zider et leurs apporter un minimun de nourriture. Les gardes n'avait jamais fait attention jusqu'à ce qu'un jour, ils remarquent qu'il se plaignaient moins de leur souffrance.

Les sécurités avait été renforcés et j'avais perdu tout espoir de les aider un jour. Ils souffraient alors que nous avions absolument tout, l'argent, la nourriture et le confort et eux... Biensûr mon géniteur leur enlevait tous ce qu'ils possédaient.

Je le déteste ! Je le hais !

-Princesse ? m'interpella une voix familière. Je n'eus même pas besoin de lever la tête pour savoir que c'était Killian. Il était bien le seul à m'appeler comme ça. Que se passe-t-il ?

Il fronçait les sourcils et me regardait sérieusement. Vu comment il me regardait, je n'étais pas belle à voir.

-Qu'est ce que tu fais ici ? Je demandais d'une voix tremblante. J'arrivais à peine à prononcer celle-ci correctement.

-Arrête Océane. Son ton était sec et je sentis son corps venir tout près du mien. Tu ne vas pas bien.

-Si, si ... Je t'assure J'essayais de le rassurer en regardant le sol.

Il prit mon menton avec son index et me força à le regarder dans ses yeux bleus. Il avait un regard sérieux et il semblait très inquiet. C'est la première fois d'ailleurs que je le voyais aussi sérieux.

-Dis-moi qu'il n'y a rien et je te laisse tranquillement.

C'est à ce moment que mes émotions firent surface et j'éclatais en sanglots pour tout. Pour moi, la méchanceté de mon père, l'égocentrisme de ma mère, la vie pitoyable que j'avais ainsi que tous les malheurs qu'avaient ces gens qui étaient probablement encore dans ces caves et puis d'avoir été si idiote de penser qu'Henry était un être avec un coeur.

Un amour militaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant