Chapitre 11

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11.

«Cadette ! Rêveillez-vous » marmonna la grosse voix matinale de Mr. Quinston en ce début de journée.

Je regrettais presque la voix moins grave de Samuel avec qui je m'entendais très bien à présent. Cependant, il venait de partir pour deux semaines dans sa ville natale afin de voir sa mère qui était atteinte de la turberculose. Il va terriblement me manquer bien que ce ne soit que pour quelques jours.

Je grognais d'aggacement mais me lever tout de suite, de peurs qu'un nouveau seau d'eau rempli d'eau froide ne me tombe sur la tête.

J'ai déjà compris la leçon !

-Bien Il disait me voyant debout. Je vous attends dehors pour commencer l'entraînement. Cela vous apprendra à les rater. Nous sommes dans un camp cadette !

Sans blague, je n'avais pas remarqué !

-Vous m'avez compris cadette ? Cria-t-il encore en partant de la salle faisant râler les nombreuses filles dans le dortoir.

Et bla bla bla, cet homme ne savait donc pas se taire, c'est bien dommage tout cela.

J'hochai la tête quand il me dit que la prochaine fois, il me rêveillerait à une heure du matin pour faire plus de 10 kilomètre.

J'étirais doucement mes bras et partit en vitesse vers les douches communes. C'était la première fois que j'y étais toute seule et cela me fit du bien. En moyenne, comme je suis assez pudique, j'essaie de me laver plus ou moins quatres fois par semaine.

Dégueulasse me direz-vous ?

Eh bien, on a pas toujours le temps avec l'entrainement et les activités.

Enfin soite, j'avais un mal de coeur depuis hier soir. Depuis qu'Henry avait déposé ces lèvres sur les miennes. Normalement, ce baiser ne devait me faire ni chaud ni froid mais il me faisait sentir un sentiment inconnu et je me sentais tellement mal à l'aise que le seul fait de penser à Henry me fit frisonner tout le corps.

Je mis vite mon uniforme et sortit d'un pas rapide vers la grande pleine où le visage mécontent du Mr. Quinston m'attendait.

Je soupirais face à ce visage jeune qui se comportait comme un quarangénaire et qui ne savais même pas le sens du mot "amusement".

-Prendre une douche ne doit pas prendre cent ans Hurla-t-il quand j'arrivais à sa hauteur. Une veine parcoura son front, signe que si je ne me mettais pas en travail maintenant, je me retrouverais morte dans moins de vingt-quatre heure.

Décidément, ces jours-ci ne sont que malheurs... Pauvre de moi !

****

Aujourd'hui, nous devions sortir du camp Varsvitch pour faire un camping un peu plus loin dans la région. Évidemment, ces sorties n'étaient jamais prévu comme nous avez expliqué brièvement Henry les premières semaines.

Mes jambes me faisaient mal et le seul fait de savoir qu'arriver là-bas. Nous allions marcher plus que d'ordinaire me décourageait déjà au contraire de Clarisse qui rêvait déjà de son séjour.

-Tu te rends compte ! Elle disait avec une voix remplie d'enthousiasme. Les camps à l'extérieur sont mixte ! C'est à dire que l'on va passé trois jours avec les garçons ! C'est juste géniale.

Elle sautillait en faisant son sac sous mon regard mi-amusé devant ce spectacle. Je lui étais reconnaissante d'être toujours de bonne humeur ...même quand elle voyait que je ne l'était pas. C'était une fille qui s'occupait de tes problèmes quand tu lui demandais mais elle ne fourrait pas son nez dans tes affaires. C'est pour ça que je l'adorais d'une certaine façon.

Un amour militaire.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant